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AFRIQUE

57 ème anniversaire de la proclamation de la République du Congo : Sous le signe du saut de la nouvelle République


Alwihda Info | Par Arcy Ouenabio - 29 Novembre 2015


Samedi 28 novembre 2015, le Palais du peuple arbore les symboles de la République, pavoisement marquant la célébration des 57 ans de la proclamation de la République du Congo, sous l’autorité du Chef de l’Etat Congolais, Denis Sassou N’Guesso. La Nouvelle République, 22 jours après la promulgation de la nouvelle Constitution, trouve là ses fondements.


Avant la montée des couleurs nationales, le ministre de la justice du Congo, Maitre Aimé Emmanuel Yoka a fait l’éloge de la nouvelle République. Une nouvelle République qui prend ses racines dans la nouvelle constitution que le peuple Congolais approuvée par voie référendaire le 25 octobre 2015 et promulguer le 6 novembre dernier. Pour le Ministre Congolais de la Justice « notre loi fondamentale remplit les deux fonctions inhérentes à toute loi : la fonction symbolique et la fonction pédagogique. »

En effet la dimension symbolique de cette constitution réside, selon lui, en ce qu’elle regorge certaines dispositions qui sont le reflet des données politiques, sociologiques, culturelles et administratives observables au Congo et au niveau international.

Elle est aussi un texte pédagogique, ajoute-t-il, fondé sur les enseignements de l’histoire et l’expérience congolaise. " Elle corrige les erreurs du passé, dirige, oriente et canalise l’ensemble des données visées supra dans les nouveaux rapports entre les institutions, les gouvernants et les gouvernés. Cette fonction apparaît à travers plusieurs innovations." note l'orateur.

Maitre Aimé Emmanuel Yoka précise qu’ « en tant que norme fondamentale au-dessus de la hiérarchie des autres normes nationales, la constitution est le socle des valeurs républicaines. » De même qu’il ajoute que « sa valeur pédagogique, au sens premier du mot, est d’être le vecteur des valeurs de paix, de fraternité, de solidarité, de justice, de dialogue et de tolérance. Elle est le centre des valeurs sans lesquelles la République serait une nébuleuse et la démocratie un miroir aux alouettes. »

A travers cette célébration, marquée du saut de la nouvelle République, le ministre congolais souligne que les congolais doivent percevoir les vertus cardinales qui cimentent la République, à savoir la paix, la justice, le dialogue et la tolérance avant de poursuivre que la nouvelle République célébrée, aujourd’hui, devrait innover, réinventer la démocratie, résister à l’épreuve du temps. Il rassure que cette loi nouvelle loi fondamentale pose les jalons du vivre ensemble dans la paix et l’harmonie. Une démarche, selon lui, qui pourrait faire du Congo, une Nation forte, unie, solidaire et prospère.

Les repères de la nouvelle République ont été alors définis par le ministre congolais de la justice. Les Congolais sont engagés depuis le 6 novembre dans la nouvelle République, grâce à cette nouvelle loi fondamentale, qui selon Maître Emmanuel Yoka « répond à ses multiples aspirations, partant du besoin fondamental de renforcement des libertés individuelles et collectives, à la garantie de participation aux affaires à tous les niveaux et dans tous les secteurs, y compris la définition et la mise en œuvre des politiques publiques. »

Dans cette marche qui vient être enclenchée, la classe politique congolaise a été invitée à s’insérer dans cette nouvelle dynamique, en faisant preuve d’intelligence et de sagesse, mais surtout en s’appuyant sur les mots du politique et écrivain Aimé Césaire, à savoir « la vie n’est pas un cirque; un homme qui gémit n’est pas un ours qui danse ». Parce, pense-t-il, ’en matière de constitution, il semble unanimement admis que seule la pratique serait le déterminant majeur pour juger de l’efficacité d’un texte de cette nature et de cette portée.



 



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