Accueil
Envoyer à un ami
Imprimer
Grand
Petit
Partager
INTERNATIONAL

Abdulhamid Alkhalifa : « Il faut réduire les risques liés au capital pour accroître le financement du développement »


Alwihda Info | Par Afdb - 22 Juin 2023


Le directeur général du Fonds OPEP pour le développement international, Abdulhamid Alkhalifa, a souligné la nécessité pour les financeurs du développement de remodeler leurs opérations afin d’attirer d’autres ressources pour combler l’énorme déficit de financement.


Abdulhamid Alkhalifa : « Il faut réduire les risques liés au capital pour accroître le financement du développement »
Les financeurs mondiaux du développement participant au forum du Fonds de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) qui se tient cette année à Vienne, en Autriche, ont pris l’engagement ferme de remodeler leurs investissements pour soutenir des projets verts à grande échelle.

Les délégués, qui représentent des banques multilatérales de développement et des institutions intergouvernementales, ont déclaré que les chefs d’entreprise et les responsables politiques devaient faire davantage pour stimuler le déploiement de capitaux du secteur privé.

Muhammad Al Jasser, président du Groupe de la Banque islamique de développement, a cité l’initiative phare en matière d’énergie renouvelable « Desert-to-Power » menée par la Banque africaine de développement comme « un grand projet pionnier ». Le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, a appelé à de nouvelles méthodes de préparation afin de mobiliser les investissements du secteur privé à grande échelle pour le développement durable.

Par ailleurs, il a ajouté que la Banque africaine de développement et ses partenaires créent également des opportunités pour le secteur privé afin qu’il investisse dans l’agriculture à travers des Zones spéciales de transformation agro-industrielle, qui sont en cours d’établissement à travers le continent.

Le directeur général de l’Agence française de développement, Rémy Rioux, a appelé à un consensus pour redéfinir le financement du développement. Il a déclaré qu’il se réjouissait du sommet prévu à Paris cette semaine pour un Nouveau pacte mondial de financement qui devrait permettre d’établir une feuille de route pour alléger le fardeau de la dette des pays à faible revenu, tout en libérant davantage de fonds pour le financement de la lutte contre les changements climatiques.

Les discussions de Paris porteront notamment sur la réallocation des droits de tirage spéciaux (DTS) du Fonds monétaire international, a déclaré M. Rioux, faisant cas du plaidoyer de M. Adesina pour que la Banque africaine de développement serve d’intermédiaire pour le redéploiement des DTS en Afrique.

Frannie Léautier, présidente experte de l’Examen indépendant des cadres d’adéquation des fonds propres des banques multilatérales de développement, a souligné les domaines que son comité a identifiés pour maximiser l’impact de leurs fonds propres.

Elle a cité la reconnaissance du capital exigible comme instrument puissant de l’engagement des actionnaires, l’adoption d’un plus grand nombre d’innovations financières dans le déploiement du capital, le renforcement du dialogue avec les agences de crédit et la mise en œuvre de réformes pour accroître la transparence.

Le Premier ministre du Bhoutan, Lotay Tshering, a rendu hommage aux banques multilatérales de développement pour leur soutien, en particulier en faveur des pays vulnérables et à faible revenu. « Vous êtes un groupe de personnes qui travaillent au-delà de la recherche du profit. Vous apportez un soutien à des pays autres que les vôtres », a-t-il déclaré.

Le directeur général du Fonds OPEP pour le développement international, Abdulhamid Alkhalifa, a souligné la nécessité pour les financeurs du développement de remodeler leurs opérations afin d’attirer d’autres ressources pour combler l’énorme déficit de financement.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)