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Affaire BADICA : Le PDG Abdoul Karim Danzoumi de BADICA n’a jamais été arrêté en Belgique


- 11 Juin 2014



Le Pays Centrafrique

Affaire BADICA : Le PDG Abdoul Karim Danzoumi de BADICA n’a jamais été arrêté en Belgique
Ces derniers temps, les rumeurs les plus folles de la capitale font état de l’arrestation du PDG du bureau d’achat de diamant en Belgique alors que ce dernier est libre de tout mouvement et vaque librement à ses activités quotidiennes comme auparavant. La nouvelle est répandue sur les réseaux sociaux par ses détracteurs qui tapissent dans l’ombre. Ces personnes aux esprits malveillants et fertiles en imagination veulent tout simplement, à travers cette campagne d’intoxication, de ternir l’image de marque de ce grand homme d’affaire qui contribue au développement du pays depuis plus de la moitié d’un siècle. 
 
De quoi s’agit-il ? L’information véhiculée par voie des réseaux sociaux faisait croire que le PDG de BADICA serait surpris en possession d’une importante quantité de diamants en provenance de la République Centrafricaine par la police Belge. Et ajoute qu’il se serait livré à un trafic illicite des diamants d’un pays qui croule sous le poids d’une sanction infligée par le processus de Kimberley sans avoir apporté des preuves irréfutables d’une accusation aussi gravissime.
 
Après vérification, l’information s’est révélée erronée au point que ses détracteurs se cachent dans leurs petits souliers. 
 
Curieusement, dans leur stratégie de nuisance, ces derniers tentent de convaincre une certaine presse internationale pour relayer la « nouvelle » afin d’assouvir leurs appétits grotesques. 
 
Grossier mensonge quand tu nous tient. Dans cette ambition de délation qu’un journal Chinois s’est saisi de la nouvelle pour en faire ses choux gras sans se rendre compte qu’il est tombé pieds joints dans traquenard. Ce qui renforce davantage les commentaires des détracteurs dans leur entreprise de déstabilisation et de diabolisation d’un homme d’affaire qui n’a jamais connu des démêlés avec la justice ni de son pays encore sur le plan international. 
 
Colporteurs de fausses nouvelles
 
Il est dit quelque part qu’il serait arrêté en compagnie de son fils. Ce qui est absolument faux puisque selon les investigations du journal Le Pays, les deux personnes circulent librement en Belgique où elles s’y trouvent présentement et ne sont nullement inquiétées. 
 
BADICA ainsi que les autres bureaux d’achat centrafricains notamment SODIAM ont leur représentation en Belgique, pourquoi ceux-ci ne sont pas inquiétés ? 
 
Si ce n’est que la résultante d’une mauvaise foi des colporteurs de fausses nouvelles qui ne trouvent pas mieux ailleurs. 
 
En définitive, il s’agit d’un vaste complot ourdi contre le PDG de BADICA et son bureau de nuire à ses activités. Ils se sont servis de la sanction contre l’exportation des diamants centrafricains par le processus de Kimberley pour faire croire à l’opinion internationale qu’en dépit de cette mesure certains diamantaires passent outre pour commercialiser clandestinement les pierres précieuses défendues. 
 
Ce qui est impossible puisque toutes les dispositions sont prises pour veiller à la stricte application de cette décision suspendant la vente des diamants centrafricains à l’extérieur. 
 
En termes de revenus pour l’Etat centrafricain, les bureaux d’achat versent au Trésor Public, 12% de la vente mensuelle de leurs produits et ceci par chaque bureau d’achat. Ce qui représente pour les caisses de l’Etat, une bagatelle somme de 4 milliards de francs CFA par an et bien entendu par bureau d’achat. Malheureusement, depuis cette suspension, les activités sont au ralenti et l’Etat peine à mobiliser les ressources nationales pour faire face à ses dépenses de souveraineté. 
 
D’aucuns souhaitent vivement que cette sanction soit rapidement levée pour que les bureaux d’achat reprennent leurs activités comme auparavant afin de contribuer efficacement à la relance de l’économie exsangue. Alors, ce n’est pas de gaieté de cœur d’apprendre que certains milieux d’affaires qui ont du mal à affronter la concurrence tentent de diaboliser aux opérateurs économiques nationaux respectueux de la loi. Le PDG de BADICA serait-il victime d’une machination ? 
 
Maintenant qu’il est établi que le PDG n’a jamais fait l’objet d’une poursuite judiciaire au fait d’un trafic illicite de diamants que diront qu’ils veulent le noyer à travers cette vaste campagne éhontée d’intoxication ? 
 
Les réseaux sociaux et cette presse internationale qui a récupéré l’affaire doivent d’abord et avant tout faire appel de discernement et de recoupement avant la diffusion de « l’information » qui leur parait d’un scoop. 
 
Il ya en République centrafricaine, huit(8) bureaux d’achat de diamant en activités y compris COMIGEM qui n’est véritablement opérationnel pour l’instant. Tous sont victimes de la décision du processus de Kimberley qu’ils sont de respecter jusqu’à son échéance. 
 
Pourquoi seulement jeter de l’opprobre sur le PDG de BADICA ? Comme dirait l’autre, il ya anguille sous roche. 
 
Affaire à suivre


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