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INTERNATIONAL

Attentats de Paris : «Lorsque le terrorisme touche des pays, en réalité, il touche le monde entier », selon Denis Sassou N’Guesso


Alwihda Info | Par Jonas Mvouanzi - 16 Novembre 2015


Le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso a signé le 16 novembre peu avant midi, le livre de condoléances ouvert à l’ambassade de France suite aux attaques meurtrières perpétrées à Paris le 13 novembre dernier. Il y a adressé, au nom du peuple congolais, ses condoléances à son homologue français et aux familles éprouvées.


Dans le livre condoléance, le chef de l’Etat congolais a écrit entre autre : « Un manteau noir s’est abattu sur Paris et la France en ce vendredi, 13 novembre 2015, suite aux attaques lâches, barbares et odieuses perpétrées par des hommes sans humanité», avant de déplorer le nombre élevé des victimes qui a causé « émotion et consternation à travers le monde, plongeant la France dans une terrible épreuve et une grande affliction ».

Aussitôt après avoir signé ce livre, Denis Sassou N’Guesso qui s’est confié à la presse n’a pas caché son émotion. « L’émotion est, effectivement, grande face à un tel drame d’un tel désastre », a-t-il déclaré, avant d’expliquer pourquoi il est à l’ambassade de France à Brazzaville : « Nous sommes venu ici, à l’ambassade de France, exprimer la solidarité et l’amitié du peuple congolais et son gouvernement avec le peuple et le gouvernement français. Le peuple français est un peuple ami du Congo », a dit le chef de l’Etat congolais.

Pour lui, « le peuple congolais considère que, lorsque le peuple français est dans la douleur comme nous le vivons, qu’il est aussi dans cette même douleur ». Le président congolais qui a exprimé toute sa compassion « a l’endroit des familles qui sont durement éprouvées » a dit avoir suivi presque en direct ces événements, parce qu’il suivait, également en direct le match amical France-Allemagne ce soir du 13 novembre quand, « sans transition, nous sommes passé de la joie au malheur », a déploré Denis Sassou N’Guesso.

« Lorsque le terrorisme touche des pays, en réalité, il touche le monde entier », a poursuivi le président congolais pour qui tous les peuples du monde doivent en cet instant « se lever pour opposer une résistance au phénomène du terrorisme ».

« Nous pensons », a indiqué le président de la République du Congo, « que les peuples qui luttent pour la paix et la liberté vaincront. Ce sera surement une longue lutte, mais les peuples épris de paix vaincrons toujours. Voilà pourquoi nous sommes venus à l’ambassade de France pour exprimer ce sentiment de solidarité vis-à-vis du peuple ami de France et de son gouvernement », a insisté Denis Sassou N’Guesso avant de renouveler ses sincères condoléances aux familles durement éprouvées.

Exprimant l’espoir, au-delà de la douleur et de l’affliction, le chef de l’Etat congolais a espéré que «… dans cette épreuve la France trouve les nécessaires ressorts à travers la devise de la ville de Paris : ‘’Il flotte, mais ne coule’’».



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