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POINT DE VUE

Aux pseudo cheikhs pro-iog


Alwihda Info | Par Mohamed Qayaad - 30 Juin 2015



C'est vrai qu'à Djibouti le pouvoir du Sieur IOG est on-ne-peut-plus démocratique...Le règne du pouvoir sans partage, c'est du goût de l'Occident à destination du Tiers Monde. A moins qu'il ne s'agisse d'une accusation en miroir où l'on accuse ses adversaires de ses propres forfaits! Dans ce cas, il s'agirait de leur (ces faux-fuyants) part de pure polémique et donc en réalité d'un hoquet de journaliste couvrant sous sa soi disante objectivité une petite bile de derrière les fagots!

Leur posture est serve de l'hypocrisie, la parole est libre. Leur discours populiste use d'un vocabulaire limité avec une syntaxe chaotique.La logique est sommaire, principalement anti-iog, sectaire ou pro iog.Du coup, ces pseudo-cheikhs se sont transformés pour l'occasion en bien curieux apôtre de la bonne parole. Ils sont risibles ces pseudo-cheikhs qui connaissent si mal leur religion et son patrimoine universel!

La loquacité de l'esprit faux n'est jamais prise au dépourvu. Elle exclut l'inclassable et l'édifice se garantit lui même en éliminant ce qui le conteste: tout est expliqué, tout est justifié et surtout ce qui, en apparence, semblerait le plus propre à détruire l'édifice.

Nous sommes en plein dogmatisme de la stupidité, au cœur du fondamentalisme du crétinisme.
Est ce la volonté de tout savoir qui pousse toujours à vouloir expliquer tout. Est ce un moyen de délivrer notre anxiété par des mots, ou le plaisir de se considérer « né à nouveau » à des mystères qui demeurent étrangers au commun des mortels ? Bien difficile de répondre et comment conseiller à tant de bavards inféconds de relire Les Propos aux somnambules d'Alain (1914) où il lance le fameux « savoir ignorer, voilà une belle devise ! »

Qu’en est-il du rôle de la conscience de soi, dans sa relation à la discussion? Quel appui la discussion peut-elle recevoir de la lucidité de chacun?

L’appétit de l’argent, fait commettre des actes les plus insensés aux plus doux d’entre nous. L’homme n’est-il pas un animal et particulièrement un prédateur. Le jour où la force n’a plus été vecteur de supprématie sur le reste du groupe (ce qui n’était pas une fin en soi), toutes les « débauches » ont trouvé essence pour avoir le « pouvoir ».

Il me semble que vouloir trop en faire, c'est souvent l'inverse qui se produit.

En un mot vous avez tout faux à moins que ceci soit volontaire et pro-stratégie-iog pour redorer un blason souillé de sang provenant de massacres quotidiens à l'encontre du peuple djiboutien en souffrance depuis trop longtemps.

La télévision (RTD), épidermique, frénétique, superficielle, demeure la principale source d'information de ces pseudo oulémas pro-iog. Elle amuse plus qu'elle n'informe, elle affectionne les verdicts massifs plus que les nuances, elle n'a pas encore appris à avouer ses erreurs, mais ils la boivent avidement.

Mais faut il beaucoup lire, ou lire beaucoup à la fois pour savoir? Réponse aléatoire, comme si on faisait fi de l'expérience ou du raisonnement. La véritable ignorance n'est pas un vide mais une représentation erronée, une méconnaissance donc, et plus grave encore une méconnaissance qui croit savoir et se donne comme un savoir, bref une illusion.

Ces thuriféraires ont réponse à tout, ces maîtres de la «métaphysico théologico éthico nigaudlogie » dont parle Voltaire dans Candide. Comment on obtient le majestueux, l'obtus, le tempéré, le naïf, les tournures qui sont nobles, les mots qui sont rassurants et suaves. "Aimer" ne s'emploie qu'au figuré. "Fièvre" s'applique aux passions sataniques. "Rectitude" est beau en vers. "Libre examen" est malséant et ajoute à la confusion. "Liberté d'expression" déstabilise. "Liberté de conscience" gratifie l'intolérant.

Vous pouvez continuer à jeter l'opprobre et à vociférer contre un individu -l’opposant djiboutien- transformé en symbole d'une réalité qu'on a peine à regarder en face et qui gêne.

Vous avez pendant si longtemps été habitué à l'attitude paternaliste qui vous donnait le droit de penser pour les « djiboutiens», mais cela ne vous permet pas d'avancer des contre-vérités ou d'induire par allusion vos partisans en erreur.Ce n’est pas une accusation, c’est un fait, et je n’ai finalement pas envie de m’attarder sur ce fait.

Comment se fait-il que ces pseudo cheikhs pro–iog aient produit, non pas une capacité de réflexion poussée pour chaque citoyen mais une capacité d’analyse complètement fermée, auto-centrée, réductrice et formatrice de généralités plus simplistes et stupides certainement qu’avant que les djiboutiens aient reçu l’éclairage!

Satisfaire à ce point les besoins idéologiques de l’ordre dominant et se revendiquer d’une quelconque subversion revient à confondre la figure du rebelle avec celle du « bouffon du roi », un peu d’insolence et d’agitation spectaculaire.

Le monde est assez ouvert pour que chacun accède à ses droits et l’opposition djiboutienne n'a rien à voir avec le côté sommaire de ce tribunal.

Le mal est là, et, le pire, c'est qu'il s'ancre chaque jour d'avantage! Est-ce qu'il faut dénoncer l’opposition djiboutienne? Est-ce qu'il faut donner au genre de procureur à la noix (comme djibouti24) des raisons de plus de la pourfendre?

Comme le dirait Clément Rosset, c'est dans le décalage entre "le réel et son double" que nait le préjugé! On nous vante les mérites d'IOG pour braquer le regard inquisitorial d'une opinion partiale sur l'opposition djiboutienne, sans savoir (ou ne pas vouloir savoir, c'est pire) ce que sont l'un et l'autre...Que se passe-t-il en vérité? L'opposition djiboutienne fait-elle preuve d'autant d'inhumanité partout? Et puis d'abord, quel degré de crédibilité donner à ce genre d'actions, médiatisées à bon (ou mauvais) escient?

Chers mercenaires, le monopole de la Violence, ne l'oubliez jamais, est toujours du côté du pouvoir et lorsque ce dernier de surcroit cadenasse la société afin qu'elle soit à genou, vous seriez , avis de MQ, bien le seul au monde à vous étonner du sursaut, de la salutaire réaction de certaines catégories de la société...Ce qui est étonnant à Djibouti, c'est que seuls les opposants djiboutiens ont le monopole de cette réaction, de l'Insurrection...A croire que le goulo-guellédisme n'a jamais existé là-bas!

Comment peuvent-ils accepter d’être devenus le complice du dictateur, en instrumentalisant
la religion?

Comment peuvent-ils rester silencieux quand, IOG, utilise la torture et le meutre des personnes innocentes - le prof Mr Mahamoud Elmi Rayaleh martyr de la liberté et de la dignité -?

Qu’ont-ils fait pour soutenir et aider ceux qui souffrent d’injustice à Djibouti? Rien.

Que doivent-ils faire lorsque quelqu’un subit une injustice dans ses biens, dans son honneur, dans son droit de vivre? Que doivent-ils faire lorsque l’injustice bat son plein et que lorsque ceux-là même qui devaient protéger leurs peuples leur font subir les plus atroces des injustices?

Si tout dépend de la volonté d’IOG, si ses mercenaires ne peuvent rien décider sans son autorisation, si l'opposition djiboutienne ne peut rien entreprendre qui ne soit déjà prévu par IOG, ne devient-il pas logique et légitime de demander des comptes à un tel maître, de lui demander raison du mal qu'il autorise pour sa plus grande gloire ?

Le monopole de la violence est détenu par l'Etat djiboutien! L'Etat pratique le terrorisme au quotidien, qu'un pseudo journaliste de complaisance applaudit, et de surcroit lorsque ce même Etat n'est pas nuancé par une minorité parlementaire vigilante.

Aujourd'hui à Djibouti, la minorité parlementaire (UMP) est si peu crédible que le peuple a compris qu'il ne pouvait compter que sur lui pour être en mesure de se défendre face à la violence d'une faction partisance de la société qui s'en est attribuée tous les ressorts souverains.
Malgré le danger extrême, des centaines de milliers de Djiboutiens défient le régime totalitaire qui les opprime depuis des décennies en affrontant délibérément la mort pour défendre leur dignité et leur liberté.

Bref , le vrai danger ce sont ces faux-culs qui, à longueur d'interviews, d'articles répandent le mensonge, la manipulation pour propager la peur, la suspicion et l'exclusion des citoyens toujours trop anti-iog, toujours trop opposants.

Mohamed Qayaad



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