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Boko Haram : L’UMA a mal à sa coopération


Alwihda Info | Par Paul- Joel Kamtchang - 4 Mars 2015


Depuis les exactions de la secte dans l’Extrême-Nord du Cameroun et des étrangers interdits de séjour dans cette partie du pays, l’Uma a mal à sa coopération. Le recteur de cette université et le Dr Christopher Fomunyoh réfléchissent déjà aux solutions de rechange.


L’Institut supérieur du Sahel (Iss) en tant qu’institution phare de l’Université de Maroua, est celle qui subit le plus le départ des coopérants. Tant la dizaine de filières qui compose cette structure, se veut des réponses spécifiques par secteur aux problèmes que connait la zone : élevage, eau, agriculture, mines etc. "Il y a des étrangers qui venaient ici, mais la situation sécuritaire de la zone les ont poussé à ne plus venir" constate le recteur de l’Université de Maroua (Uma), le Pr Edward Ako Oben. Par le passé, "nous avons reçu ici des Américains, des Européens et actuellement il ne nous reste qu’une dizaine de Chinois" déplore le chef de cette institution.

Pourtant, l’Université à sa création, ambitionné de trôner et de rayonner dans la sous-région en raison de ses missions pas identiques à celles des autres institutions universitaires du pays. Il y a peu, "30% des étudiants en cycle terminal étaient d’origine tchadienne et venaient chercher le doctorat" fait remarquer le recteur qui indique par ailleurs que le jury à un moment donné du début de son institution née en 2009 venaient aussi bien du Niger que du Tchad, mais la situation qui prévaut à réduit les ardeurs.

Il en est de même des accords avec certaines universités étrangères qui sont désormais en berne. C’est le cas avec les deux institutions universitaires des Etats-Unis et dont les ressortissants sont interdits de séjour dans la partie septentrionale du pays par leur représentation diplomatique. Même son de cloche avec les Universités de Yola, de Maiduguri au Nigéria dont les échanges des enseignants devra encore attendre.

Si l’urgence de la normalisation de la situation semble se poser à l’Iss, c’est que "nous souhaitons monter des projets utiles à la région" a indiqué le Pr Danwe Raidandi le Directeur de l’Iss. Ce qui pourrait apporter une bouffée d’oxygène à cette école vitre, "c’est que nous sommes demandeurs de la courroie de transmission qui va nous favoriser un certain nombre de besoin sur le terrain" a-t-il martelé à ses différents interlocuteurs au rang desquels le Dr Christopher Fumunyoh. En réponse, celui-ci a indiqué au recteur et son staff lors de cette rencontre qu’"au vue de la situation de la sous-région, nous pouvons travailler pour que l’Université occupe à nouveau une place de choix et devienne un référence dans la sous-région". Pour le Président fondateur de la fondation qui porte son nom, "je voudrais vous rassurer que je suis à votre disposition".

Le Dr Christopher a promis dès son retour à Washington démarré par un plaidoyer en vue de convaincre les partenaires sur le bien-fondé d’aider cette institution universitaire. Il entend intéresser les experts et autres scientifique sur la destination qui conduit à l’Uma. Il met à la disposition de l’Ecole des mines de Kaélé, une centaine de livres du domaine e, vue de constituer son fonds documentaire. D’autres pistes ont été envisagées et seront peaufiné en vue d’aider cette université à entrer aussi dans le concert dans grandes universités d’Afrique.
Les deux délégations se sont séparées sur une note d’espoir.

Paul- Joël Kamtchang à Maroua.



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