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AFRIQUE

CAMEROUN,MOUVEMENT DE FÉVRIER 2008: QU'EST CE QUE C'EST ?


Alwihda Info | Par Secrétariat Général du Mouvement de Février 2008 au Cameroun - 26 Janvier 2015


Pourquoi le Mouvement de Février 2008? Pourquoi le mois de février et pourquoi l'année 2008 ? Telles sont les questions que plusieurs lecteurs ne cessent de nous poser. Chers lecteurs et lectrices, nous savons tous que le pouvoir trentenaire en place au Cameroun avait assassiné des jeunes en février 2008 au Cameroun. des jeunes qui ne réclamaient que le bien être. Ces jeunes ont été tué pour avoir eu le courage de descendre dans la rue et de réclamer leurs droits les plus élémentaires...


Le Mouvement de Février 2008 au Cameroun vise à regrouper sans discrimination aucune tous ceux qui s’opposent ou qui veulent s’opposer au pouvoir de Monsieur Biya à cause de sa mal gouvernance, sans oublier ceux qui savent que nos dirigeants portent en eux l'entière responsabilité de l'assassinat des jeunes en février 2008.

Pour commémorer ces martyrs, nous avons décidé aux lendemains de ces émeutes de créer le Mouvement de Février 2008 pour honorer leur mémoire ainsi que celle des personnes victimes.

Il y a eu des centaines de morts, des commerçants qui ont vu leurs marchandises volées, des maisons qui ont été détruites, des biens divers saccagés...sans oublier des prisonniers de ces émeutes à l'instar de Paul Eric Kingué, l'ex-maire de Njombé Penja qui croupit encore dans les cellules de la prison de New Bell à Douala

Le Mouvement de Février 2008 pense pour sa part que ces héros doivent être réhabilités, les commerçants indemnisés...Idem pour toute personne ayant subi les méfaits de ces émeutes.

Depuis les émeutes de février 2008 au Cameroun, tous les Camerounais, même ceux écrasés par la peur d’un Etat policier, renâclent le souvenir de ce jour où les ténèbres n’auraient jamais du se dissiper ; un peu comme le prisonnier qui aurait vu la porte de sa geôle s’ouvrir et qu’on aurait refermée sur lui alors qu’il se précipitait à l’air libre. Ils attendent le moment où une opportunité de changement similaire se présentera, le moment où l’étau de la terreur se desserrera quelque peu sur eux et qu’ils pourront retourner l’arme de leur oppresseur contre celui-ci, lui portant le coup fatal. Mais ce moment ne vient pas. Au contraire, depuis lors, l’échec de la résistance populaire, les divisions de l’opposition camerounaise ne cessent de s’approfondir, les querelles fratricides se montrent chaque jour plus irréversibles, et l’espoir de changement s’en trouve réduit à peau de chagrin.

Alors, pourquoi choisir le mois de février comme symbole de notre mouvement, comme point de départ de notre lutte ? Pourquoi choisir un mois de tristesse ?

Précisément, comme l’écrivait le peintre Georges Braque, parce que « certaines de nos blessures se doivent de devenir lumières » ; parce que ce mois doit être un commencement et non, comme d’aucuns sont portés à le croire, une fin. Mais, pour arriver à cela, il nous faut apprendre des fautes qui ont été commises, la division, le clanisme, le manque de communication sur nos véritables objectifs, constater nos pertes aussi, notamment celle irréparable des centaines de jeunes assassinés par le pouvoir de Paul Biya. Ainsi, et seulement ainsi, nous pourrons prendre le nouveau départ dont le peuple camerounais a cruellement besoin.

C’est pourquoi, quelques semaines après les 25, 26,27 et 28 février 2008, nous créons le Mouvement de Février 2008 au Cameroun afin de fédérer tous les camerounais soucieux de rétablir la justice et la démocratie dans leur pays.

Le Mouvement de Février 2008 au Cameroun vise à regrouper sans discrimination aucune tous ceux qui s’opposent ou qui veulent s’opposer au pouvoir de Monsieur Biya à cause de sa mal gouvernance, sans oublier ceux qui savent que nos dirigeants portent en eux l'entière responsabilité de l'assassinat des jeunes en février 2008.

Tel est le credo du Mouvement de Février 2008. Et nous invitons l’ensemble des Camerounais, exilés, vivants à l’étranger ou résidants au pays à nous rejoindre, à rejoindre ce combat pour que nos idéaux triomphent.
Nous avons besoin de tous, car il nous faudra être une multitude pour mettre à bas ce système qui oppresse le Cameroun depuis maintenant plus de trois décennies. Oui, il le faut, il le faut maintenant et non demain car, demain ce sera tard et nous aurons tort d'avoir vécu et de n'avoir rien fait pour notre pays.

Contact: 00 32 484 472 885
Courriel: [email protected]
http://fev2008cameroun.canalblog.com

© Correspondance : Kamegni T. Simplice,Secrétaire Genéral



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)