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POINT DE VUE

CENTRAFRIQUE : DOUBLE PEINE POUR LES ENFANTS CENTRAFRICAINS ET LA CENTRAFRIQUE


Alwihda Info | Par Bruno-Serge PIOZZA - 8 Mai 2015




On dit toujours que « c’est dans le malheur qu’on connait des vrais amis(es) » mais le cas de notre pays me laisse perplexe. Je dirai plutôt que c’est dans le malheur qu’on peut connaître son ennemi. Un haut dignitaire africain disait à l’époque qu’il faut refuser systématiquement et catégoriquement l’aide proposée par quelqu’un qui se porte volontaire lorsque tu te trouves dans des moments difficiles ou la traversée du désert. L’exemple des militaires français violeurs vient de confirmer cette thèse.
En effet, la pauvreté et les conflits à répétition en Centrafrique nous ont rendu aveugles et vulnérables à tel point qu’on est obligé d’accepter tout ce qu’on nous propose comme aide par certains pays sans faire une analyse préalable. Cependant, les pays qui manifestaient leurs volontés pour nous aider au lieu de nous envoyer des vrais militaires avec des matérielles adéquates pour ramener rapidement la paix entre les belligérants. Ces derniers préfèrent remplir l’avion militaire avec des pédophiles, des prédateurs sexuels, des préservatifs et biscuits afin d’aller aggraver la souffrance de ces enfants déjà martyrisés. Ces enfants ont eu une double peine: la guerre et le viol.
Constatant que l’exploitation sexuelle des enfants, notamment sous les formes de la pornographie enfantine et de la prostitution, ainsi que de toutes les formes d’abus sexuel concernant des enfants y compris lorsque les faits sont commis à l’étranger, mettent gravement en péril la santé et le développement psychosocial de l’enfant censé être l’avenir d’une nation.
A l’époque, 16 ONG criaient haut et fort que les Centrafricains ont besoin plus d’aide humanitaire mais l’Onu et la France préféraient nous envoyer des prédateurs sexuels juste pour satisfaire leurs appétits sexuels sur des mineurs en agonie. Ou Ban kin moon a-t-il mis l’esprit des Nations Unies relative aux droits de l’enfant, en particulier l’article 34? Je conçois très mal le fait que cette mission Sangaris a été financée par l’argent des contribuables français et ces petits militaires violeurs de dernier degré profitent avec l’argent des contribuables français pour jouir de leurs plaisirs sexuels forcés sur les gamins dans le moment de tristesse. S’ils sont vraiment conscients de la double peine infligée par ces enfants et que leurs consciences les déranges en ce moment; Qu’ils se dénoncent afin que la justice fasse son travail. Cet acte est considéré à mon avis comme étant un crime de guerre. Le mutisme total du Gouvernement Centrafricain et aussi de toutes ces ONG en Centrafrique me pousse à dire qu’ils sont complices car cette affaire ne date pas d’aujourd’hui et qu’ils cherchaient à l’étouffer et c’est grâce au journal GUARDIAN qu’ils font semblant de s’intéresser au calvaire de ces enfants. Je suis convaincu que dans les jours à venir un sentiment anti français va développer sur le territoire Centrafricain et sur le continent africain à cause des actes ignobles et irréfléchis de ces militaires pédophiles à braguette ouverte. Dommage pour les paisibles citoyens français qui tenteraient d’aller jouir de leurs vacances dans certains pays. Ils seront surpris que leurs vacances soient perturbées suite à ces actes irréfléchis de ces militaires français violeurs. Je me plairai ici à rappeler aux français et aux décideurs du monde la teneur de l’article 18 de la convention européenne de protection des enfants contre les abus sexuels.
1- Chaque Partie prend les mesures législatives ou autres nécessaire pour ériger en infraction les comportements suivants:
a- le fait de se livrer à des actes sexuels avec un enfant qui conformément aux dispositions pertinentes du droit national, n’a pas atteint l’âge légal pour entretenir des activités sexuelles;
b- Le fait de se livrer à des activités sexuelles ace un enfant :
– en faisant usage de la force, de la contrainte ou de menaces ou ;
– en abusant d’une situation de particularité vulnérable de l’enfant, notamment en raison d’un handicap physique ou mental ou d’une situation de dépendance
2- Pour l’application du paragraphe 1, chaque Partie déterminée l’âge en deçà duquel il n’est pas permis de se livrer à des activités sexuelles avec un enfant.
3- Les dispositions du paragraphe 1.a n’ont pas pour objet de régir les activités sexuelles consenties entre mineurs.
Certes, au sein de l’ONU, le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) a pour mission de défendre, de promouvoir et de protéger les droits des enfants. Il s’attache aussi à faire bénéficier d’une protection spéciale les enfants les plus défavorisés et vulnérables. De ce fait, Le Ministre de la défense français et le gouvernement français doivent tout mettre en œuvre en collaboration avec les autorités Centrafricaines pour que la lumière et la justice soient faites sur cette affaire nauséabonde. Ils doivent même se désolidariser et sanctionner avec dernier rigueur les coupables de ce crime afin de montrer un exemple aux militaires français futurs candidats à la pédophilie dans l’armée française qui pourront ternir encore de plus l’image de cette armée reconnue pour leurs efforts et courage dans le monde entier.

Par Bsp Bruno-Serge PIOZZA



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