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Cameroun : deux trafiquants fauniques arrêtés à Kumbo
Le trafiquant menotté devant son butin.
C’est sur le chemin de Kumbo, partant de Nkambe, qu’un des trafiquants a été arrêté par l'équipe des services de la faune qui travaillait en collaboration avec la compagnie de gendarmerie et avec les autorités judiciaires de Kumbo. Pour sa part, l’Ong Laga qui œuvre dans le secteur de l’application de loi faunique, a fourni l’assistance technique nécessaire. Les trafiquants en question ont été inculpés pour détention et commercialisation illégales de trophées d’espèces fauniques sauvages.
Réseau de collecte d’informations
Les enquêtes préliminaires ont établi qu'ils étaient au moins deux personnes impliquées dans le trafic. Cependant, un seul a été arrêté, mais ses déclarations semblaient indiquer que le butin appartenait à au moins deux personnes. L'un des suspects, un homme de 39 ans appelé Sebastine possédait 8 crânes de primates devant être acheminés auprès de son complice, le nommé Damian, pour la vente à Kumbo.
Le butin global était constitué de 15 crânes mandrills, une corne de buffle, six crânes de gorilles et d'autres parties de primates, alors que les deux suspects ont été présentés au procureur de la République près les tribunaux de Kumbo. A la suite de l'arrestation du premier trafiquant, Mill Ndjaga Arland, le délégué départemental des Forêts et de la Faune du Bui qui a dirigé l'équipe de l'opération sur le terrain a déclaré: « Nous avons mis sur pied un réseau de collecte d'informations et de renseignements sur le trafic illicite des espèces sauvages dans le département qui en effet, est une zone de transit et après exploitation des informations que nous avons eu, le trafiquant a été arrêté avec l'assistance de Laga. »
En effet, les villes de Nkambe et Kumbo sont considérées comme principale zone de transit des produits qui partent du Cameroun pour le Nigeria et vice versa. C’est la deuxième fois en l’espace de moins de 7 mois qu'un trafiquant est appréhendé avec des produits de la faune à Kumbo, toujours en provenance de Nkambe.
3,5 tonnes d’objets en ivoire incinérés
Depuis le début de cette année, le ministère des Forêts et de la Faune est en mode d'alerte pour traquer et traduire en justice les trafiquants d’espèces fauniques qui mettent en danger la survie de ces espèces. Et le président Paul Biya vient de donner une nouvelle impulsion à l’endroit des responsables de la faune dans le combat qu’ils mènent, suite à la décision autorisant le ministre des Forêts et de la Faune à incinérer à Yaoundé 3,5 tonnes de défenses et des objets d'ivoire saisis et confisqués. Cette cérémonie qui a récemment eu lieu à l’esplanade du Palais de Congrès de Yaoundé a été suivie par l'ambassadrice américaine aux Nations Unies, Samantha Power, invitée d'honneur lors de cet événement très médiatisé.
Détruire l’ivoire est une initiative de conservation qui a été lancée en 1989 par l’ancien président Kenyan Daniel Arap Moi qui avait alors brûlé 12 tonnes d'ivoire pour attirer l'attention de la communauté internationale sur l'abattage des éléphants dans son pays. La réaction avait été immédiate et la Convention de Washington a interdit le commerce de l'ivoire d'éléphant. De nombreux pays, dont le Gabon et le Congo dans la sous-région d'Afrique centrale, ont procédé à l’incinération de l’ivoire, alors que les écologistes soutiennent ce geste symbolique qui constitue un message fort à l’endroit des trafiquants et braconniers.
La lutte contre le trafic par les gouvernements est un bon signal envoyé au public sur le sort de l'éléphant d'Afrique. On estime que 30 000 éléphants sont tués chaque année pour alimenter le commerce illégal de l'ivoire.
Réseau de collecte d’informations
Les enquêtes préliminaires ont établi qu'ils étaient au moins deux personnes impliquées dans le trafic. Cependant, un seul a été arrêté, mais ses déclarations semblaient indiquer que le butin appartenait à au moins deux personnes. L'un des suspects, un homme de 39 ans appelé Sebastine possédait 8 crânes de primates devant être acheminés auprès de son complice, le nommé Damian, pour la vente à Kumbo.
Le butin global était constitué de 15 crânes mandrills, une corne de buffle, six crânes de gorilles et d'autres parties de primates, alors que les deux suspects ont été présentés au procureur de la République près les tribunaux de Kumbo. A la suite de l'arrestation du premier trafiquant, Mill Ndjaga Arland, le délégué départemental des Forêts et de la Faune du Bui qui a dirigé l'équipe de l'opération sur le terrain a déclaré: « Nous avons mis sur pied un réseau de collecte d'informations et de renseignements sur le trafic illicite des espèces sauvages dans le département qui en effet, est une zone de transit et après exploitation des informations que nous avons eu, le trafiquant a été arrêté avec l'assistance de Laga. »
En effet, les villes de Nkambe et Kumbo sont considérées comme principale zone de transit des produits qui partent du Cameroun pour le Nigeria et vice versa. C’est la deuxième fois en l’espace de moins de 7 mois qu'un trafiquant est appréhendé avec des produits de la faune à Kumbo, toujours en provenance de Nkambe.
3,5 tonnes d’objets en ivoire incinérés
Depuis le début de cette année, le ministère des Forêts et de la Faune est en mode d'alerte pour traquer et traduire en justice les trafiquants d’espèces fauniques qui mettent en danger la survie de ces espèces. Et le président Paul Biya vient de donner une nouvelle impulsion à l’endroit des responsables de la faune dans le combat qu’ils mènent, suite à la décision autorisant le ministre des Forêts et de la Faune à incinérer à Yaoundé 3,5 tonnes de défenses et des objets d'ivoire saisis et confisqués. Cette cérémonie qui a récemment eu lieu à l’esplanade du Palais de Congrès de Yaoundé a été suivie par l'ambassadrice américaine aux Nations Unies, Samantha Power, invitée d'honneur lors de cet événement très médiatisé.
Détruire l’ivoire est une initiative de conservation qui a été lancée en 1989 par l’ancien président Kenyan Daniel Arap Moi qui avait alors brûlé 12 tonnes d'ivoire pour attirer l'attention de la communauté internationale sur l'abattage des éléphants dans son pays. La réaction avait été immédiate et la Convention de Washington a interdit le commerce de l'ivoire d'éléphant. De nombreux pays, dont le Gabon et le Congo dans la sous-région d'Afrique centrale, ont procédé à l’incinération de l’ivoire, alors que les écologistes soutiennent ce geste symbolique qui constitue un message fort à l’endroit des trafiquants et braconniers.
La lutte contre le trafic par les gouvernements est un bon signal envoyé au public sur le sort de l'éléphant d'Afrique. On estime que 30 000 éléphants sont tués chaque année pour alimenter le commerce illégal de l'ivoire.
