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ANALYSE

Centrafrique : C'est par le courage que nous gagnerons


Alwihda Info | Par Salomon Kotro - 13 Août 2015



Salomon Kotro
Salomon Kotro
Je ne suis sans doute pas le seul à me préoccuper de la situation politique ou politico-humanitaire que connais la Centrafrique, bien au contraire nous en sommes nombreux je dirais même tous centrafricains et les amis de Centrafrique y compris. Nous Non ne nous pouvons nous réjouir lorsque le destin de ce pays se joue par les fonctionnaires envoyés par les nations unies pour aider à trouve une voie de sortie au tragique de millions de femmes et d’hommes qui n’aspirent qu’à (sur)vivre en paix.

Depuis le 24 mars 2013 à nos jours, la République Centrafricaine pays membre de l’Organisation des Nations Unies traverse une crise politique ayant entrainé une insécurité généralisée mettant à rude épreuve l’unité entre ses filles et fils symbole de sa devise nationale Unité, Dignité, Travail. L’avenir de ce pays en perdition compte tenu de l’ampleur de la crise était scellé dans l’indifférence totale et confié en partie à la communauté internationale sous l’impulsion du général BABAKAR Gaye représentant du secrétaire général Ban KIN Moon.

BABAKAR Gaye a payé sa mauvaise foi dans la manière de gérer la crise en Centrafrique. Il n'a jamais été épris de compassion, ni n'a jamais eu une position neutre dans ce qu'il qualifie de "crise confessionnelle" en Centrafrique. Une analyse sagace des déclarations, des mesures, et décisions prises par ce général révèleraient bien que ce général n'était pas une solution pour le pays.

Pour rester fidele à ses valeurs fondatrices, la république centrafricaine a été accueillante aux formes nouvelles de vie celle de faire taire les problèmes et aussi à ceux qui les posent pour que la paix puisse revenir dans le pays.

Notre pays la Centrafrique malgré l’esprit pacifiste du peuple, a été outragé et profanée avec la complicité de monsieur BABAKAR Gaye Général de son état qui a outre passé ses fonctions pour mettre à genou le peuple en parlant de la crise en Centrafrique de « CRISE CONFESSIONELLE ».

Comme quoi en politique tout n’est pas toujours rose comme on le croit. La décision est tombée, le général a été remercié a la grande surprise de tout le monde.

Mais au delà de tout, il faut que le peuple centrafricain ait le courage pour garder le cap en toute circonstance. Le courage, c’est de comprendre sa propre vie, c’est d’aller à l’idéal et de comprendre le réel. Ce courage il faut le pratiquer à tous les niveaux pour ramener la paix condition sine qua non pour sortir ce pays du chaos vers le développement, ou chaque fille et fils pourrait vivre en harmonie et en symbiose. Alors ne baissons pas les bras, il faut pousser les barrières en disant tout, en disant fort, en disant non aux ennemis de Centrafrique, disons oui pour la liberté du peuple pris en otage pour des intérêts égoïstes. On ne saurait trop répéter le courage , il n’est pas seulement un jeu de l’esprit c’est un exercice de logique que nous devons absolument faire notre, une priorité enfin de concilier d’une manière

élégante que possible nos intérêts opposés ; le courage est une solution de valeur qui contribue à faire régner la paix sociale. Ce n’est que par le courage que nous mettrons de coté nos egos pour avancer vers la vraie réconciliation et l’acceptation de la différence.

Au-delà delà de la diversité qui est une richesse d’ailleurs, malgré le conflit qui a mis a rude épreuve la cohésion sociale, malgré la haine, l’esprit de dialogue et d’échange doit être privilégié l’unité de la République Centrafricaine.

En sommes, la Centrafrique est non seulement une réalité vivante et eternel que nous sommes tous attachés, mais c’est le lieu ou le bat le cœur de tous les centrafricains, l’ensemble ou se nouent les solidarités les plus profondes.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)