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ANALYSE

Centrafrique : La spirale du mensonge, bourbier en vue


Alwihda Info | Par JEAN-PIERRE GUEREKPIDOU - 29 Juin 2014



Par JEAN-PIERRE GUEREKPIDOU, Vice président du MESAN.

Des douilles d'armes automatiques éparpillés au sol lors d'une violente réplique de l'armée tchadienne à une embuscade des Anti-Balaka dans un marché. Crédit photo : Sources
Des douilles d'armes automatiques éparpillés au sol lors d'une violente réplique de l'armée tchadienne à une embuscade des Anti-Balaka dans un marché. Crédit photo : Sources
De cette crise centrafricaine qui tend vers le  bourbier, l’histoire de notre pays retiendra que la France à pêché par indifférence du fait de son intervention tardive.
 
Maintenant on sait que Bozizé a tenté d’utiliser les accords de défense qui lient notre ancienne puissance coloniale à la RCA. Il aurait demandé à la France  de l’aider à mettre hors d’état de nuire les rebelles séleka, comme ce fut le cas en 2006  mais l’Elysée aurait refusé. 
 
Dés lors, plusieurs centrafricains sont tentés de penser que cette crise a été fabriquée de toutes  pièces  pour  permettre à la France et à l’Europe de tirer profit de nos matières premières objet de gros contrats entre l’ancien président Bozizé et les chinois, avant d’être évincé du pouvoir. 
 
Nombreux sont ceux qui se demandent  combien de centrafricains doivent  encore se faire tuer pour que ces putains de contrats pétroliers signés par l’ex président  Bozizé  passent  des mains des chinois aux Français et autres pays d’Europe.
 
Au  postulat de départ, en janvier 2013, La conquête de chaque ville et village de Centrafrique par la coalition rebelle « seleka » s’accompagnait de pillages profanations des églises, viols, assassinats, meurtres, exils massifs. 
  L’assaut final  de Bangui par la séléka a eu lieu tout de même le 24 avril 2013  avec l’aide des  généraux du président  Deby  qui  ont  réintégré l’armée tchadienne si tôt leur missions accomplies (d’après  l’ONU). Information démentie par le Tchad.
 
Le massacre de la population centrafricaine de confession non musulmane  s’est fait dans l’indifférence totale des  forces africaines de FOMAC et des contingents français, présents dans la capitale centrafricaine. 
 
 Djotodia à qui les acteurs de la crise avaient  assigné à Ndjamena, deux semaines après son coup d’état, une feuille de route qui ne comportait  pas la mention de retour à un état de droit, et le respect des libertés fondamentales, devient un boulet pour la France. DJOTODIA  A  ETE  DEMISSIONNE.  
 
 Un amalgame de milices séléka et l’islam s’est fait. Les attaques aveugles, meurtrières des antis balaka sur les musulmans se sont  Multipliées. 
 
L’affrontement permanent entre les différents groupes armés s’installe dans la durée, avec les Séléka au nord  les anti balaka au sud.   Crimes de guerre et crimes contre l’humanité se sont  perpétrés sans relâche  en toute impunité, en Centrafrique. 
 
LA France ET LES AUTRES ACTEURS DE CETTE CRISE S’ENFONCENT DANS LA SPIRALE DU MENSONGE QUI SE VOIT DE PLUS EN PLUS GROS COMME LE NEZ AU MILIEU DU VISAGE.
 
Toutes les institutions que la France a mis en avant pour avoir plus de crédibilités au niveau internationale, affirment  unanimement qu’elles auraient sous estimé l’ampleur de cette crise politico ethnique née des régions du NORD EST de la RCA et qui s’est petit à petit transformée à une guerre qualifiée de religion. 
 
  Frappées d’amnésie, la CEEAC, l’union Africaine, l’union Européenne, toutes ces institutions ne se rappellent plus que La France et l’ancienne  FOMAC pouvaient conjointement  faire pression sur l’ex président Bozizé en décembre 2012 pour l’amener à respecter les accords léonins de Libreville avant la prochaine élection présidentielle. Le drame centrafricain aurait pu être évité. 
 
Eu égard  aux  Cycle d’attaques et de représailles sans cesse des différents groupes armés dans notre pays, le masque de la pensée unique qui consistait à nous faire croire que les sangaris et la MISCA nous ont  évités le massacre de la population centrafricaine à grande échelle est tombé.
 
En outre la France n’intervient dans un pays que l’orsque ses intérêts sont menacés. Le président hollande ne s’est pas gêné de le faire savoir en décembre 2012, au début de cette crise.
 
Dégoupiller des grenades sociétales  pour nous faire croire à une guerre  confessionnelle en RCA, c’est prendre le centrafricain pour  le simplet, dont l’industrie la plus florissante de son pays restera celle des pompes funèbres. 
 L’échec des sangaris et des forces africaines de la MISCA, mal préparées à intervenir dans une crise qui  rentre dans sa phase de « crime organisé » ont favorisé l’avidité des chefs de guerre dans les zones minières, pour s’auto financer. 
 
Cet échec justifie désormais, « un bourbier coloré de sang des Centrafricain ». IL légalise la contre bande des ressources minières de la RCA, qui changent de nationalité en se transformant   en diamants et or Congolais, Camerounais, Soudanais.  
 
Enfin il faut s’attendre sans surprise plus tard à un retour sur l’investissement  français  en RCA par de gros contrats  pour le bonheur de Total,  Areva,  groupe Bolloré et autres. C’est une évidence. L’opération sangaris coûte cher à la France, qui peine à atteindre 1% de croissance cette année.    
 
RELANCE DE LA TRANSITION : La paix n’a pas de prix. Bon gré, mal gré, la suppression de l’article 106 de la charte de transition sera une bonne chose et ne sera plus un handicape pour les candidats à la prochaine élection présidentielle. 
 
Unis dans le même gouvernement ils feront moins le malin. Ils travailleront ensemble pour lier  sécurité, défense, à la reconstruction et au développement de notre pays. Ensemble ils peuvent préparer le dialogue politique inclusif  tant recommandé par l’union africaine au 23ème sommet tenu à Malabo. Cela fera peut être partie d’un  nouveau accord à Brazza ville.   
 
« BOGANDA N’AIMAIT NI LES BAILLONS, NI  Les OEILLERES » Ne laissons pas la communauté internationale décider tout à notre place.



1.Posté par Oumar MAR OUS le 29/06/2014 22:38 (depuis mobile) | Alerter
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les Centrafricains connaissent bien la France comme un père qui connais ses enfant
mais se avec pure jalousie contre les musulman Centrafricains pour qu'il ne dirige pas la Centrafrique
et ils on fait appel a la France pour se débarrasser de musulman et il connaissent bien la conséquence
imaginer si djotodia étais pour la France et contre les développement de la Centrafrique
il serait au pouvoir jusqu'à aujourd'hui demain mais au contrer.
comme on dit se lui qui chercher trouve

2.Posté par Oumar MAR OUS le 29/06/2014 22:38 (depuis mobile) | Alerter
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les Centrafricains connaissent bien la France comme un père qui connais ses enfant
mais se avec pure jalousie contre les musulman Centrafricains pour qu''il ne dirige pas la Centrafrique
et ils on fait appel a la France pour se débarrasser de musulman et il connaissent bien la conséquence
imaginer si djotodia étais pour la France et contre les développement de la Centrafrique
il serait au pouvoir jusqu''à aujourd''hui demain mais au contrer.
comme on dit se lui qui chercher trouve

3.Posté par Lea Mael le 30/06/2014 00:28 | Alerter
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RIEN EST GRATUIT, vous les centrafricains pensez-vous que les 2000 soldats de la mission Sangaris viennent faire le sale boulot à votre place gratuitement? le prix à payer.de votre appel à la France. Dit on qu'en voulant trop gagner on gagne l'os.

4.Posté par Régis le 30/06/2014 20:48 | Alerter
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Les centrafricains doivent prendre conscience de leur patrie même s'il est question de consentir des sacrifices pour la génération future. Le mythe de l'homme de la France doit céder la place à l'homme de la Centrafrique pour les centrafricains. COUPER la tête ou encore DÉCAPITER la France- Afrique. est une forme d'expression de souveraineté d'une NATION CENTRAFRICAINE LIBRE.

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