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COMMUNIQUE

Centrafrique : Le FROCCA de Bozizé conteste l’ouverture d’une enquête par le Tchad


- 30 Décembre 2013



L'ex-Président centrafricain, François Bozizé lors d'une conférence. Crédit photo :
L'ex-Président centrafricain, François Bozizé lors d'une conférence. Crédit photo :

FROCCA - (Droit de réponse) au Procureur du Tchad

Par une annonce en date du 28 décembre 2013, parue sur le site d’Alwihda tchad, monsieur le procureur de la république du tchad a cru intelligent et suffisamment de sa compétence l’ouverture d’une enquête sur des exactions contre des ressortissants tchadiens sur le sol centrafricain.

Le Droit a des principes qui ne peuvent être déformés, interprétés dans un élan d’allégeance, de flaterie et de duperie.

Nous, au FROCCA, tenons par le présent droit de réponse à rappeler à Monsieur le Procureur que :
  • Le Tchad de Monsieur Déby, a organisé, recruté, financé la rébellion de la séléka.
  • Le Tchad de Déby a lâché sur le peuple centrafricain, sur le territoire centrafricain des mercenaires islamistes, djihadistes non centrafricains avec pour but de voler, violer, tuer, humilier et islamiser le peuple centrafricain.
Les centrafricains n’ont nullement demandé à Déby de leur disposer des sanguinaires Djihadistes pour les génocider.

Oui, Déby et son Tchad ne sauraient nous imposer une haine criminogène dont nous n’en voulons point.

Oui, Monsieur le Procureur, nous n’avons jamais querellé, violenté, ni assassiné, violé, persécuté et humilié les tchadiens, tchadiennes sur notre territoire sans cause.

Votre président est totalement et seul responsable tout comme Djotodia et la séléka des crimes en cours dans notre pays.

Nous ne demandons qu’à avoir des relations d’excellents voisinages avec les tchadiens.

Nous ne saurons admettre, Monsieur le Procureur, vos allégations de supplétif de Déby consistant à prétendre rêveur, vous arroger un pouvoir au delà de vos frontières, lieux de commission des crimes en cours par des soldats de Déby.

Au FROCCA, nous faisons la différence entre le peuple frère tchadien et les sbires de votre Président.

Nous, centrafricains, une fois vos crimes finis, vos rebelles sanguinaires brutus déguerpis de notre territoire, nous saisirons es- victimes notre juridiction nationale et à défaut de moyens juridictionnels, nous nous retournerons vers des Instances internationales afin de connaître ces crimes délibérés, organisés et planifiés par vos Autorités politiques avec les politiques centrafricains de la séléka coupables.

Monsieur le Procureur, le triomphe des allégations invraisemblables, tire à sa fin.

Par vos annonces, vous vous rendez complice juridique des crimes dont souffre la Centrafrique, Entité voisine de votre pays, le Tchad.

Pas d’hommes affranchis sans Liberté, ni Lois, ni Droits.

Fait le 29 décembre 2013
Pour le FROCCA, Le Coordonnateur
M° Lin BANOUKEPA



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)