Congo-Brazzaville : Yayi Boni à Oyo pour le 6ème anniversaire de la mort d'Edith Lucie Bongo ONdimba

Dépôt de gerbes de fleurs, puis recueillement des couples présidentiels Sassou N’Guesso et Yayi Boni auront constitué charpente de la cérémonie la marquant les six ans de la mort d’Edith Lucie Bongo Ondimba, ce 14 mars 2015, à Edou, dans le district d’Oyo, à environs 400 km au Nord de la République du Congo.

Edith Lucie Bongo-Ondimba, première dame du Gabon et fille ainée du président Denis Sassou N’guesso fut arrachée à l’affection des siens le 14 mars 2009, à Rabbat au Maroc à l’âge de 45 ans. En ce jour de triste souvenir, le président Béninois Thomas Yayi Boni, accompagné de son épouse, a fait le déplacement d’Edou. Et comme à l’accoutumé, il a déposé une gerbe de fleur sur la tombe de la disparue, avant de se recueillir. Denis Sassou N’Guesso, comme pour honorer la mémoire de sa fille, en compagnie de son épouse, s’est soumis au même rituel.

Le 14 mars, est un jour d’émotion, de tristesse et douleur pour la famille NGuesso, autres parents, ainsi que pour les amis et connaissances. Pour ce 6ème anniversaire, certains membres du gouvernement, parents, amis et connaissances étaient présents au cimetière familial d’Edou Kona Kona, témoigner leur solidarité et soutien moral à la famille présidentielle. En cet instant de recueillement, chaque personne présente en ces lieux pouvait se rappeler les actions et l’engagement de l’ancienne première dame du Gabon, fille aînée du président Sassou N’guesso et promotrice des œuvres caritatives en faveur des enfants, sans oublier les malades du sida. Si pour Edith Lucie Bongo Ondimba, « Personne n’a le droit d’être heureux tout seul», l’occasion était tout indiquée pour tous ceux qui ont effectué le déplacement d’Edou, non seulement, de marquer une réminiscence de la vie et l’œuvre de cette Dame, mais aussi de s’approprier et de perpétuer son œuvre. De telle manière, nul ne voudra plus être heureux tout seul ; tel a été son crédo.

Peu avant le dépôt de gerbes de fleurs par les deux couples présidentiels, l’ambassadeur de France au Congo et le président du Senat de la République du Congo avaient fait le même geste.