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DJIBOUTI : IOG, le principal responsable de la crise actuelle


Alwihda Info | Par Bourhan Yalato Bourhan Halato - 9 Octobre 2015



DJIBOUTI : IOG, le principal responsable de la crise actuelle
Je voulais réagir au discours récent du dictateur Ismail Omar Guelleh au conseil de sécurité de l’ONU mais aussi au discours de son premier ministre Abdoulkader Kamil à l’Assemble nationale de Djibouti : discours que vous pourrez facilement retrouvés en ligne. Le dictateur Guelleh s’est donc exprimé devant les dirigeants des autres nations pour parler de la situation à Djibouti : d’après lui Djibouti se développe, Djibouti a éliminé la pauvreté sur son territoire, l’économie djiboutienne serait en croissance grâce à lui. La communauté internationale est au courant de la crise qui se déroule à Djibouti, crise provoquée par l’entêtement du dictateur Guelleh à empêcher la démocratie de s’instaurer à Djibouti. IOG par l’intermédiaire d’Hassan Said (« madobé »), chef de la sécurité nationale, est responsable de centaines d’arrestations arbitraires et de disparitions d’opposants politiques. Nous savons très bien que ceux sont la France et les Etats-Unis qui assurent la sécurité de Djibouti, nous pouvons donc en déduire qu’Hassan Said est chargé de la répression nationale. La violence mène à la violence, il est donc légitime que pour combattre le régime d’IOG, le FRUD a décidé de reprendre les armes mais j’en reparlerais dans la suite de l’article. Le régime d’IOG est basé sur le mensonge : le dictateur Ismail Omar Guelleh essaye de mentir à la communauté internationale sur la situation à Djibouti afin d’obtenir des aides financières que lui et son clan « mammassans » vont s’approprier, le dictateur IOG ment aussi au peuple djiboutien lui faisant de fausses promesses de développement afin d’empêcher tout soulèvement. Pour ce qui est de la communauté internationale, IOG n’a le soutien d’aucune nation : tous les pays occidentaux s’opposent au quatrième mandat de ce dictateur. IOG est accusé de nombreux crimes graves, des instances internationales comme la Cour pénale internationale et des tribunaux européens (Paris et Londres) veulent trainer en justice le dictateur IOG : la seule chose qui les en empêche pour le moment c’est son immunité diplomatique qu’IOG perdra bientôt quand il ne sera plus président. IOG va même être convoqué par la justice britannique dans une affaire de corruption l’opposant à l’homme d’affaire djiboutien Mr Boreh : en effet IOG est accusé d’avoir présenté de fausses preuves afin de disculper et d’emprisonner Mr Boreh. Or, nous savons qu’à Djibouti, le plus grand voleur, celui responsable des problèmes des djiboutiens, c’est Ismail Omar Guelleh avec la complicité de son épouse Kadra Heid et de certains membres de sa tribu les « mammassans ». Bref, IOG a plus le profil d’un narcotrafiquant que d’un président de la république. Djibouti ne pourra pas se développer tant que son président de la république est un homme mafieux. Pensez-vous que les hommes corrompus dont la richesse a été obtenue illicitement peuvent comprendre le peuple ? Pensez-vous qu’un homme qui n’a jamais été au contact de la population djiboutienne peut défendre les intérêts du peuple. Alors comment le dictateur IOG peut-il s’exprimer au nom du peuple djiboutien devant les autres nations du monde. Je remets en cause la légitimité même de sa fonction de président de la république, IOG n’a pas été choisi par le peuple djiboutien, cet homme a truqué les élections présidentielles et s’est auto-proclamé président de la république de Djibouti : Ismail Omar Guelleh est tout simplement un dictateur. Qui mieux que les djiboutiens peuvent décrire la situation à Djibouti ? Les djiboutiens ont en marre, marre de 16 années sans développement, marre de 16 années avec les mêmes problèmes : problème d’eau, problème d’électricité, problème de logement alors qu’à partir d’un investissement minime on peut régler tous ces problèmes à Djibouti. Djibouti, c’est un tout petit pays avec une population peu dense, c’est aussi de nombreuses richesses nationales de toutes sortes. En distribuant équitablement la richesse nationale, tous les djiboutiens pourraient vivre mieux, et même laisser un héritage significatif aux générations futures in sha Allah. Voilà, pourquoi les djiboutiens manifestent, voilà ce que les djiboutiens demandent et surtout voilà ce à quoi les djiboutiens ont droits. Notre gouvernement se comporte comme une mafia qui n’apprend rien de l’histoire. Que ce soit au Maghreb, dans le reste de l’Afrique, ou au Moyen-Orient on a vu des dictateurs bien plus puissants qu’IOG tombés dès que leur peuple s’est soulevé. IOG au lieu de réagir intelligemment, a préféré réprimander par la violence le peuple djiboutien. Il en résulte de la dignité humaine que de se mobiliser face à la répression, il est du devoir de chaque djiboutien de lutter contre ce parasite d’IOG. De quoi voulez-vous vivre, si IOG pille tous. Que voulez-vous laisser à vos enfants, si IOG prend tous. Boycotter ce régime, lutter contre ce régime, il en va de l’avenir du pays, afin de vivre dignement, afin de laisser un héritage à vos familles. Nous ne pouvons faire confiance à aucun membre du gouvernement d’IOG, c’est tous les membres corrompus de ce système qu’il faut changer afin d’avoir de vrais résultats positifs. IOG est coupable de crimes, mais ça serait injuste de lui faire porter l’entière responsabilité des problèmes de la nation djiboutienne. Les ministres djiboutiens, les directeurs djiboutiens, et les hommes corrompus djiboutien sont tous aussi responsables parce qu’ils sont complices. Le premier ministre Abdoulkader Kamil, s’est lui aussi exprimé sur la crise à Djibouti, accusant l’USN d’être responsable de cette crise. Notre premier ministre n’est qu’un porte-parole, il n’est pas assez indépendant pour parler en son nom, il répète ce que le dictateur lui ordonne de dire, il est donc inutile et sans réel impact politique. Je ne m’attarderais pas sur cet individu corrompu, menteur et fou. Par contre ce qui est inacceptable, c’est la complicité de chefs coutumiers afars pendant son discours à l’Assemble nationale de Djibouti. Ces individus dont Houmed Barkat Sirag (conseiller du sultan de Tadjourah), et Hassan Chehem (chef d’une tribu afar), étaient présents et soutenaient les propos du premier ministre djiboutien. Je m’adresse aux chefs coutumiers afars, des citoyens djiboutiens d’origine afar meurent dans l’arrière-pays à cause de ce régime, cautionnez-vous de tels actes ou êtes-vous dépourvus de courage? Vous avez reçu une responsabilité liée aux traditions afars : celle de défendre les intérêts de la communauté afar. Vous avez choisi de mettre de côté cette responsabilité et d’uniquement profiter des avantages liés au rôle de chef coutumier. Sachez que la communauté afar vous le reproche et vous le fera payer plus que jamais à vous et à vos familles. Vous, les chefs coutumiers afars qui contre de l’argent, avez autorisé le régime du dictateur IOG à commettre des crimes contre la communauté afar. Pensez-vous que les gens vous pardonneront alors que vous êtes responsables de leur problèmes, pensez-vous que les gens vous soutiendront alors que vous n’avez rien fait quand des afars ont été tués par le dictateur IOG. Comment voulez-vous que le dictateur IOG respecte la communauté afar s’ils arrivent à acheter le silence des représentants de cette communauté afar. Les chefs coutumiers afars, vous êtes une insulte envers la communauté afar. Aujourd’hui, vous êtes comme le dictateur IOG, vous n’avez aucune légitimité auprès du peuple djiboutien et vous allez disparaitre avec ce régime corrompu. C’est parce que le peuple djiboutien ne peut plus faire confiance aux membres du gouvernement et aux forces de l’ordre public, que de plus en plus de citoyens djiboutiens s’identifient à l’USN, que de plus en plus de citoyens rejoignent les rebelles du FRUD. Dans tous les districts du pays, les populations locales manifestent, les djiboutiens ont en marre. Le régime ne veut pas le comprendre, c’est pourquoi le FRUD a repris les armes. Il faut comprendre que le FRUD existe depuis le début des années 90, le FRUD est depuis toujours la première organisation qui s’est réellement opposé au régime clanique de Hassan Gouled puis d’Ismail Omar Guelleh. Le FRUD a lancé à plusieurs occasions des négociations avec le régime d’IOG afin de permettre une sortie de crise : en 1995, en 2003 et en 2015. A chaque fois, le régime du dictateur a préféré les ignorer et continuer la répression contre le peuple djiboutien dans la capitale, la violence contre les populations dans les districts, afin de faire peur à la population et d’empêcher tout soulèvement. Autrefois, le FRUD était composé principalement de djiboutiens d’origine afar. La violence employée par le régime a conduit les citoyens djiboutiens, toujours plus nombreux à rejoindre le FRUD. Aujourd’hui, le FRUD accueille tous les citoyens djiboutiens peu importe leur origine. Contre le régime du dictateur IOG, nous ne pourrons pas indéfiniment essayer de discuter alors qu’hypocritement le régime ne tient pas ses engagements : des djiboutiens se font arrêter injustement, des djiboutiens se font torturés, des djiboutiens se font tuer par les mercenaires du dictateur IOG. A un moment, il faudra prendre les armes, ne serait-ce que pour défendre nos vies contre la folie du régime en place. C’est ceux que font les membres du FRUD, depuis le 30 septembre 2015 l’armée gouvernementale attaque le nord du pays afin d’éliminer le FRUD mais sans succès : rien que dans l’attaque du 04 octobre on dénombre 20 morts et des centaines de blessés dans l’armée gouvernementale et aucune victime du côté des rebelles du FRUD. Très bientôt, les districts du nord comme Tadjourah et Obock seront libérés de l’emprise de ce dictateur. D’ailleurs mes frères et sœurs djiboutiens, si vous avez des proches dans l’armée gouvernementale : invitez les à ne pas participer à ces combats, ce n’est pas leur guerre, ils n’ont pas à risquer leur vie pour un dictateur qui se cache dans sa villa à Haramouss alors que des militaires djiboutiens meurent sur le champ de bataille. L’armée djiboutienne doit avoir pour but de défendre la population djiboutienne. Le FRUD ne combat pas les djiboutiens, au contraire le FRUD veut se débarrasser du principal ennemi du peuple djiboutien : c’est-à-dire le dictateur Ismail Omar Guelleh. Il n y a donc aucune raison qui justifie que l’armée djiboutienne affronte les rebelles du FRUD. Evitons les morts inutiles, militaires djiboutiens, le gouvernement d’IOG ne mérite pas que vous combattiez en son nom. Militaires djiboutiens, une fois mort, vous ne servirez en rien à vos familles. Vous êtes des djiboutiens et les rebelles du FRUD sont aussi des djiboutiens, le gouvernement veut faire croire que ceux sont des érythréens pour régionaliser le conflit mais ceux sont des affrontements opposants des forces armés internes au territoire djiboutien. On ne peut pas faire confiance aux informations soutenues par les ministres ou par la Radio Télévisé Djiboutienne. C’est triste, la RTD est devenue un outil de propagande au service du régime. Les djiboutiens doivent aller s’informer sur internet et les réseaux sociaux, s’ils veulent connaitre la vérité sur la situation de leur pays. Les djiboutiens doivent s’unir, s’ils veulent s’émanciper de ce régime. Maintenant qu’il a compris, rien n’arrêtera le peuple djiboutien. Nous demandons des réformes démocratiques, sociales et économiques ainsi que le départ du dictateur Ismail Omar Guelleh. Nous demandons au gouvernement de nous dresser un bilan économique sur les 16 années de pouvoir du dictateur IOG. Si vous êtes des élus politiques, faites la transparence sur l’économie publique : pourquoi Djibouti a un si grand retard économique, pourquoi la majorité des djiboutiens sont tant pauvres, qu’avez-vous fais de l’argent public et des aides venant de la communauté internationale ? Nous savons que vous, les membres du gouvernement pillaient la trésorerie nationale, il est temps de laisser un gouvernement plus compétent et honnête diriger ce pays, il est temps que les djiboutiens décident pour leur pays. C’est dans votre intérêt à vous les ministres corrompus de ce régime, parce qu’à cause de votre comportement irresponsable, le pays se dirige vers une guerre civile. Ce gouvernement et ce dictateur, ils sont responsables de la crise actuelle à Djibouti. Nous n’avons pas choisi d’avoir un gouvernement mafieux à Djibouti, mais il est du devoir de chaque djiboutien que de lutter contre ce régime corrompu et de détrôner Ismail Omar Guelleh, ce dictateur minable et fou. Luttez pour la CENI, luttez avec l’USN, luttez avec le FRUD contre le régime du dictateur IOG. Mes frères et sœurs djiboutiens, dites « Non au gouvernement du dictateur IOG ».



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