Dans les jours à venir, son excellence Mme Catherine Samba-Panza réfléchira à l'avenir du pays

Dans les jours à venir, son excellence Mme Catherine Samba-Panza réfléchira à l'avenir du pays Mme Catherine Samba-Panza se contente de se poser les mêmes questions que se posent tous les centrafricains sans perspectives, sans aucune volonté d'action. Y-a-t-il encore un pilote dans l'avion? " Il nous faut, ensemble, voir avec les partenaires techniques et financiers, la communauté internationale et les forces vives de la nation, quelles solutions envisager". Bien sûr là-aussi Mme Samba-Panza, Présidente de la République n'a pas de solution à proposer, elle n'envisage rien. Elle est bien là où elle est, et les forces vives de la nation telles que le CPR ne sont même pas écouté. Peut-être les 100 candidats aux élections présidentielles? "La population centrafricaine a fortement demandé le retour des FACA mais nous, nous avons des engagements. Nous sommes tenus par les résolutions des Nations unies". La population veut ses FACA, la communauté internationale semble ne pas en vouloir et Mme Samba-Panza prend partie pour la communauté internationale contre son peuple. Mme Samba-Panza, en tant que Présidente de la République, vous êtes le patron du secrétaire-général des Nations Unis. Mais, vous vous cacher derrière une bureaucratie pour gérer à profit la souffrance et la détresse de vos compatriotes, c'est aussi pire que les rébellions meurtrières, le terrorisme et la collaboration sous la 4ème République en France. Mais chez vous, cette collaboration est consentante et calculée, puisque selon vous le peuple va dire, le peuple va faire et vous n'écoutez pas le peuple. Et par ailleurs la communauté internationale a dit, il faut aller aux élections et aller au Forum, vous ne faites rien, vous prenez ce qui vous arrange. La stratégie de l'immobilisme vous garantit 10 ans de présidence dans un pays "néant" sic Patassé et cela vous rassure. "en cas d’insuffisance des capacités des autorités centrafricaines à faire face à la lutte contre l’impunité, la communauté internationale devait être à ses côtés, en appui". Mme Samba-Panza, c'est pas en cas, c'est réel mais pourquoi ces "Réalités centrafricaines" sic P. Kalck. C'est surtout un système de castes, de malfrats qui se protègent mutuellement...aux cas où celui-ci s'en va, celui-là revient. Un véritable braquage d'état. "Et si nous sommes arrivés à ce niveau de crise, c’est parce qu’en fait, la moitié de la population centrafricaine vit dans la détresse, vit dans une grande pauvreté parce qu’il n’y a pas suffisamment d’emplois. Nous nous battons avec la communauté internationale pour essayer de mettre en place des travaux à haute intensité de main d’œuvre". Mme Samba-Panza, si le pays est dans cet état, c'est parce qu'il y a beaucoup de travail à faire et c'est parce qu'il n'y a pas de femmes et hommes politiques capables. Nous vous demandons, au cas où vous aurez le temps de travailler pour le pays, de vous reporter au programme de société mis en ligne par le CPR le 5 mars 2015. Centrafricaines, Centrafricains, la présidente Samba-Panza est fière de nous voir résister, survivre dans le total dénuement. Mais elle n'est pas triste des morts et de la souffrance que nous endurons. En gros, tout va bien tant qu'il y a des "survivants de la caravane" sic E. Goyemidé, pour l'écouter. Surtout, et surtout Mme Samba-Panza reconnaît qu'elle ne fait rien pour le retour des déplacés. Elle botte en touche. La communauté internationale, les ONG n'ont qu'à se débrouiller. Quelle Organisation Non Gouvernementale (ONG ) a-t-elle mis en place? Elle se déresponsabilise tout en responsabilisant la communauté internationale. Les questions formulées par Pierre Pinto de RFI constituent les véritables réponses aux problèmes centrafricains. Alors que les réponses données par Mme Samba-Panza constituent quant à elle les vrais problèmes de ce pays. Le CPR est sûr que le gratin politique centrafricain va découvrir le problème et les communiqués vont pleuvoir comme si RFI a donné un ordre pour les jacasseries et les frémissements. C'est vraiment minable. Quand à la question du retour de Djotodia et de Bozizé, Vite un Référendum puisque Chimène Biyani se remet au peuple -Consultation Populaire -Et ils reviendront comme Présidents. La RCA est vraiment riche avec ses deux Présidents -Ex, Actuels, et Futurs rebelles. Mais où va-t-on là? Qu'est-ce qu'on reproche à ces deux individus? Y-a-t-il une Justice en Centrafrique? Si la République Centrafricaine et sa Présidente n'ont rien à reprocher à François Bozizé et à Michel Djotodia, pourquoi évoquer les résolutions, les "manipulations extérieures". Cette affaire de Mme Samba-Panza sent le manipulateur manipulé et tout est bénéfice pour Mme Samba-Panza. Nous n'avons que nos yeux pour pleurer en attendant le pire. Michel Chantry, secrétaire-général du CPR, le 26.03.2015 http://www.rfi.fr/afrique/20150324-rca-entretien-exclusif-catherine-samba-panza-presidente-transition-bangui/