Demande à Mme Catherine Samba-Panza, le 01.02.2015

Le CPR demande à son Excellence Madame Catherine Samba-Panza, Présidente de la République Centrafricaine, de recevoir dans un délai raisonnable le président de l'association CEPCA (Communauté des Etudiants Peuls Centrafricains), Monsieur Amadou Dahirou. Ce dernier semble vivre à l'étranger. Un titre de transport payé par l'Etat centrafricain peut lui être délivré. Sans le vouloir, son communiqué dénonce une gestion opaque de l'administration centrafricaine. Ce communiqué n°2, vous pouvez le soumettre à des experts psychologues et psychiatres pour voir le degré de traumatisme et de malaise de la société centrafricaine. Le communiqué n°2 de la Jeunesse Peule fait froid au dos. La communauté Peule, les Vrais Laïcs, a été l'une des principales victimes de nos mal gouvernance. Madame la Présidente, vous ne ferez pas de miracle pour les centrafricaines et les centrafricains sans les centrafricaines et les centrafricains. Voilà des jeunes plein de projets, capables de contribuer à l'essor de l'économie centrafricaine qui trouvent porte close, alors qu'ils n'ont besoin que de votre appui politique. Leur juste revendication, après ce que le pays a connu, met en évidence une certaine pratique politique qui s'obstine à mettre les bâtons dans les roues des Entrepreneurs au lieu de les aider. Voilà pourquoi c'est en faisant de la politique politicienne que l'on peut espérer mieux vivre en Centrafrique. Madame la Présidente, votre rôle de Chef d'orchestre est d'harmoniser, de soutenir des initiatives au lieu de les bloquer. Jeunesse Centrafricaine, Centrafricaines, Centrafricains, il s'agit là d'un dossier capital pour savoir si ces gens sont là pour servir le pays ou bien pour se servir. Sans honte, sans responsabilité et encore moins sans la dignité, ils sont capables de faire la caravane, laissant les chiens aboyer. Le CPR demande donc à la Communauté Nationale, à la Jeunesse Centrafricaine de prêter mains fortes à la CEPCA, ce sera déjà un début de cohésion et de réconciliation Nationale. Réfléchissons un peu au sens des mots utilisés par cette jeunesse -dans leur profondeur: "veuves" (ce qui implique forcément les orphelins), "blocages", "manipulateurs", "diables", "plan d'action à court et long terme" (Bravo !), "accès au territoire national", "leurs administrations" (au lieu de notre administration, ce n'est pas un lapsus mais c'est comme cela que les administrés considèrent leur administration nationale privatisée par des clans pour des intérêts égoïstes et personnels. C'est sûr que Madame la Présidente n'a pas assez de temps à consacrer à ces "petites affaires". Le CPR assure la CEPCA que c'est Notre Administration gérée par les serviteurs de l'Etat et reconnait que ce n'est pas le cas dans notre pays où ses serviteurs deviennent des bourreaux); "autorités compétentes" (incompétentes ou malveillantes, s'ils ont la compétence et la bonne volonté, la clairvoyance, pourquoi ne le font-ils pas?), "commencer par nos propres moyens", "sécuriser nos représentants" (ces étudiants centrafricains qui cherchent à se sécuriser avant de prendre contact avec l'Association Nationale des Etudiants Centrafricains -ANECA-,voilà la complexité, viendront-ils comme des étrangers, des ambassadeurs pour parler à leurs frères? alors! c'est quoi ce pays? ). Par ailleurs Monsieur Amidou Dahirou est en contact avec le HCR, voilà un partenaire pour l'Etat centrafricain. Son plaidoyer ne saurait être ignoré, sinon franchement ce pays est dirigé par le "diable". Le CPR attend de voir la réaction de la classe politique centrafricaine dans son ensemble. En conclusion le CPR reprend le message fort de cette jeunesse centrafricaine "Et nous avons la responsabilité de lutter efficacement contre ce phénomène qui met en péril l’avenir de notre pays. Cette catastrophe que nous vivons actuellement est le résultat de l’irresponsabilité de nos ainés qui n’ont pas été à mesure de réunir et protéger tous les enfants de ce pays, ont mené une politique ségrégationniste et nous voilà aujourd’hui en train de souffrir pendant que d’autres pays du monde prospèrent". Dr Félix Yandia, président du CPR, le 01.02.2015 http://www.corbeaunews.ca/centrafrique-la-communaute-des-etudiants-peuls-centrafricains-interpelle-le-gouvernement-de-transition/