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AFRIQUE

Denis Sassou N’Guesso : le référendum, une invention nullement congolaise


Alwihda Info | Par Olive Jonala - 13 Octobre 2015


En séjour de travail dans la capitale économique du Congo, le président Denis Sassou N’Guesso a annoncé que, l’idée du référendum n’est nullement une invention congolaise. C’était à la faveur de la rencontre citoyenne avec un échantillon représentatif des forces vives de Pointe-Noire et du Kouilou, ce 12 octobre 2015, qui duré près de 5 heures du temps.


Denis Sassou N’Guesso : le référendum, une invention nullement congolaise
Denis Sassou N’Guesso : le référendum, une invention nullement congolaise
Dans l’ensemble, 27 personnes ont pris la parole pour soumettre au chef de l’Etat des situations de plusieurs ordres. Des problèmes de gestion foncière, de la paix au Congo, des enjeux politiques actuels, précisément de l’avenir des institutions républicaines, du développement de deux départements respectifs, du transfert des compétences aux collectivités locales et territoriales et bien d’autres.

Abordant la question politique d’actualité au Congo, le président Denis Sassou N’Guesso a précisé que, le referendum est un mécanisme démocratiquement reconnu. Il n’est nullement une invention congolaise. Dans cette optique, il a pris deux exemples palpables : du Général De Gaulle en 1958, lorsque qu’il s’est agi de faire passer la France de la 4ème à la 5ème République, qui avait convoqué le peuple français au référendum. Les Français à cette époque ont choisi entre le « OUI » et le « NON » avant de donner une nouvelle orientation à la République Française.

De même, a-t-il ajouté, les successeurs du général de Gaulle ont emprunté cette voie. François Mitterrand (en septembre 1992 pour le traité de Maastricht), Jacques Chirac (en septembre 2000, pour le quinquennat, et en mai 2005, pour le projet de constitution européenne) ont lié la poursuite de leur mandat d’exercice d’une fonction élective au résultat de la procédure référendaire qu’ils avaient initiée.

Il a martelé qu’aujourd’hui, il ya des partisans du changement de la constitution, et ceux qui s’y opposent. Face à ce manque de consensus sur la question, et ceci est une règle de droit en démocratie, le peuple a été convoqué au référendum. Et il le fera le 25 octobre prochain, afin de faire évoluer les institutions de la République, bref réformer l’Etat, selon lui.

Quant à d’autres questions spécifiques soumises par certains intervenants, le président congolais a soutenu que celles-ci trouveront leurs solutions par la mise en musique effective de la décentralisation avec le projet de nouvelle constitution .

Tout en rappelant que, le Congo devrait poursuivre son processus de développement, Denis Sassou N’Guesso a précisé que le gouvernement réfléchira sur la question d’accorder deux municipalisations accélérées à la ville de Pointe Noire, comme ce fut le cas pour Brazzaville, puis une municipalisation accélérée au département du Kouilou, afin de le mettre au diapason d’autres départements du Congo.

Au sujet de la paix, le président congolais, en bon père de famille, a fait recours à la sagesse populaire en s’appuyant sur le dicton qui stipule que « seul celui qui s’est déjà blessé la langue connait le gout du sang. » Pour s’être déjà blessé au moins plus de trois fois, le peuple congolais connaît le goût du sang, a soutenu Denis Sassou N’Guesso devant l’assistance avant d’ajouter que les congolais ont intériorisé la nécessité de la paix.

Pour sa part, le Ministre en charge des affaires foncières et du domaine public, Pierre Mabiala, a reçu l’instruction de gérer, conformément au droit, le conflit de terre à Pointe-Noire, précisément au niveau du village Mengo, marqué par une spoliation de l’espace dédié à recevoir l’échangeur et à Ngoyo, un arrondissement de la ville océane, dont la caractéristique est le litige parcellaire.

En somme l’échange entre le président Denis Sassou N’Guesso et les populations de la capitale économique et du Kouilou a été fructueux. Pendant 5 heures du temps, chaque intervenant, selon son tempérament, a soumis au 1er citoyen congolais sa vision et son constat sur la marche normale du Congo, principalement dans les départements de Pointe-Noire et du Kouilou. Le tout se résumant sur la recherche du bien être des congolais.








 



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