Dialogue inter-centrafricain: cathéine Samba-Panza optimiste sur l'issue du forum de Brazzaville

Les acteurs politiques et de la société civile, ainsi que les groupes armés centrafricains se retrouvent à Brazzaville, autour du médiateur, Denis Sassou N’Guesso pour tenter de trouver une solution durable a une crise qui n’a que trop duré et déjà décimé tant de vie humaines dans leur pays.

La présidente de transition, Cathérine Samba-Panza qui a la charge de ramener la paix dans ce pays d’Afrique centrale est arrivée à Brazzaville ce 20 juillet. En dépit des appels au boycott de cette rencontre voulue par l’Union Africaine, la présidente de transition est confiante dans l’issue de ce dialogue pour la paix et la réconciliation entre filles et fils de la Centrafrique. Pour elle, «la majorité silencieuse est fatiguée d’être prise en otage. L’on ne peut gagner par la guerre, mais par la paix », a-t-elle déclaré à la presse. Et, d’ajouter : « le dialogue inter-centrafricain a fait l’objet d’un consensus, mais en démocratie, chacun est libre de son choix, parce que la RCA n’est pas dans un système de pensée unique ».

L’essentiel, c’est que la majorité des leaders centrafricains ont accepté de participer à la recherche de la paix dans leur pays, a-t-elle ajouté, tout en appréciant, à sa juste valeur, l’effort du médiateur pour un enterrer définitivement la hache de guerre en RCA. « Brazzaville demeure, pour nous, une opportunité importante de nous retrouver entre Centrafricains, pour que l’on arrête de s’entretuer… », a-t-elle indiqué.

Son hôte, Denis Sassou N’Guesso a quant à lui, renouvelé son soutien à la recherche de la paix en RCA. Au regard des foyers de tension qui naissent et se développent à travers le monde, le médiateur dans la crise centrafricaine a exprimé sa crainte de voir la communauté internationale se détourner de la crise centrafricaine si elle perdure.

Des sources proches de la Présidence de la République du Congo, indiquent que, près d’une centaine de délégués centrafricains prendront part au forum de Brazzaville. Ces délégués sont issues des forces vives, des partis et associations politiques et des groupes armées (Seleka et Anti-Balaka…).

L’ouverture des travaux prévue pour ce 21 juillet à 10 au Palais des Congrès de Brazzaville sera suivie par des travaux en commissions. Le deuxième jour sera consacré à la concertation interne ente composantes et à la présentation des travaux de groupe en plénière. La cérémonie de clôture qui interviendra le 23 juillet, sera marquée par la signature de la déclaration d’engagement des partis au processus politique inclusif sur la crise centrafricaine, ainsi que par la signature de l’accord global, en vue de la cessation d’hostilités, de la démobilisation,du désarmement et de la Réinsertion (DDR).