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INTERNATIONAL

Djibouti: Et si on volait pour tout monde ?


Alwihda Info | Par Ali Darar Mohamed - 25 Mai 2016


Ali-sabieh , autrefois ville de repos et de séjours, un district qui a beaucoup de richesse comme la plupart des autres districk de djibouti pourtant frappé par la misère et la pauvreté.


 Le gouvernement de Djibouti se vante que cette ville est le premier district industrialisé de Djibouti, chiffre à l’appui, usine d’eau minérale d’Iljano, la cimenterie etc… Je sais le faible impact économique et du tissu sociale en matière de création d’emploi de ses lesdites entreprises à Ali-Sabieh. L’industrialisation est traditionnellement prônée pour qu’elle soit l’atout majeur d’un gouvernement pour sortir une population abîmée de la pauvreté et du chômage , chose jamais faite par le gouvernement du régime de Guelleh et de ses semblables, pour autant l’industrialisation reste l’élément essentiel stimulant le progrès social et le développement économique d’une nation. La réalité du secteur primaire et secondaire représentant respectivement 5% et 10% du PIB de ma chère patrie nous frappe les yeux et nous condamne à rester un pays meurtri par le chômage et la pauvreté. Le cri d’alarme de tout le jeune assajog nous interpelle à rappeler les causes de la faim et de la misère dans tout le district de Djibouti.. Les causes de la misère et de la pauvreté sont la mauvaise gouvernance, la corruption comme système de base et de gestion etc… Je me rappelle de ce souvenir impérissable des quartiers d’aska tels que Iljano, Cité progrès, Ferraad, Quartier Ali, Shell etc… un grand bonjour à tous mes amis d’enfance. Je sais que ces jeunes n’ont ni emploi, ni une assurance maladie réelle, ni les moyens financiers de subvenir à ses besoins personnels et familiaux. Que les gens aient faim à Djibouti et en 21eme siècle n’est ni inévitable, ni une fatalité et ni moralement acceptable. C’est juste un défi à relever mais aussi un facteur qui peut fragiliser l’unité et le vivre ensemble de cette chère patrie de Djibouti. Ce défi n’a pas été relevé par l’actuel gouvernement qui ne cesse d’incriminer des innocents dans la sinistre prison de Gabode. Ceux qui volent, détournent, recèlent, pillent et blanchissent le denier public en toute impunité s’offrent à des vacances gigantesques aux USA et en Europe, ils sont jamais inquiétés ni interpellés par la police et la gendarmerie, pourtant leur place se trouve à Gabode. Je dis que ma patrie va mal, les Djiboutiens réclament du travail, un salaire, une assurance maladie, une bonne éducation, le respect de la constitution, la mise en place des institutions fortes sans oublier une armée apolitique. La fin des distinctions des Hommes en fonction de race doivent être déclarés. On est tous les enfants d’Adam et les enfants de Djibouti alors pourquoi nous différencier ? Quand cessera l’obstination d’étiqueter des faiseurs de troubles, des opposés à l’intérêt de la nation, ceux qui osent dirent en haut et haut fort ce que les autres pensent et murmurent dans le bus,dans le majlis et dans le restaurant. Daher Ahmed Farah, Président du MRD et Abourahman tx, maire légitime de Djibouti, je vous dis Chers messieurs en toute sincérité « je suis fier de votre combat ». Vous êtes le Nelson Mandela de Djibouti, l’histoire en marche de ma chère patrie retiendra votre combat pour la génération actuelle et future. N’oublions pas l’expérience de la somalie. Moghadiscio était l’une de première puissance économique et militaire de toute l’Afrique des années 80, une nation respectée par le monde. La folie et la grandeur de Zyad Barre a détruit et compromis l’existence de la Somalie. Elle est devenue l’épicentre de la piraterie maritime au niveau mondiale et les somaliens en payent le prix sans oublier l’apparition des organisations terroristes comme Al-shabab. La fin du régime de Zyad barre a été suivie par l’éclatement des institutions judiciaires et jusqu’à maintenant les conséquences restent lourdes. Alors évitons de prendre le même chemin de la somalie, la leçon tunisienne en matière de révolution pour la dignité et la liberté de servir peut nous orienter dans une direction paisible afin d’assurer la relève de ce régime autoritaire. Tous les paramètres qui fait défaut à un Etat au sens propre comme au sens figuré est visible dans ce gouvernement, la violence physique ou moral envers le peuple existe, la corruption est autorisée, observée, systématique et jamais interdite. Il suffit de voir les constructions qui se passent à Haramous, à quelques mètres du Président Guelleh, les maisons poussent comme les champignons. Dans la vie, il n’y a pas de hasard mais il n’y a que des rendez-vous et c’est comme si tous les ministres avaient un rendez-vous pour faire pousser quelques maisons de plus à Haramous. Haramous est le quartier le plus chic et le plus beau de la République de Djibouti et reste aussi par conséquent le symbole de la réussite et du succès de la Corruption. C’est pour cette raison qu’on dit que les images suffissent et parlent d’elles même. Il est possible de se demander si c’est une tendance normale, une mode ou une fierté de voler le denier public ? L’Etat de droit ne passe-t-il pas par la nécessité de contrôler en premier lieu les responsables?Pourquoi sont-ils obligés de voler le denier public ? Pourquoi y a-t-il dans toute l’administration de Djibouti la course à la corruption ? Faut-il se démarquer des autres par la possibilité de voler le denier public pour amasser une fortune ? Si voler le denier public est devenu quelque chose de normale, légalisé et toléré, pourquoi ne pas voler en toute légalité pour la jeunesse djiboutienne pour lutter contre le mal public symbolisé par le désespoir de la jeunesse et la corruption ?



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