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ACTUALITES

Forum de Brazzaville sur La RCA : la question du DDR jugée comme une suite logique de l’arrêt des hostilités


Alwihda Info | Par Jonas Mvouanzi - 25 Juillet 2014


Dans le communiqué final sanctionnant les assises du forum de Brazzaville aucun engagement n’a été pris sur l’aspect du désarmement-Démobilisation et réinsertion (DDR). Au cours de la conférence de presse animée conjointement avec la présidente de la transition centrafricaine, Catherine Samba-Panza, le médiateur de la CEEAC, Denis Sassou N’Guesso, a déclaré que la question du DDR n’était pas un accord comme tel mais une disposition de celui -ci.



Au sortir du forum de Brazzaville sanctionné par la signature d’un accord de cessation des hostilités entre les parties belligérantes à la crise, le médiateur de la CEEAC et la présidente la transition centrafricaine ont animé conjointement une conférence de presse. Des questions abordées ont mis un accent particulier surtout sur le DDR où aucun engagement n’a été pris dans le communiqué finale, l’organisation des élections en RCA, la configuration des organes de transition après la signature de l’accord de cessation des hostilités et enfin l’imprégnation des congolais sur le slogan « plus jamais ça ».

Des questions posées, celle relative au désarmement-démobilisation et réinsertion (DDR) a occupé une place choix de la part des chevaliers de la plume et du micro. Après avoir brossé la situation du Congo qui demeure encore précaire 17 ans sur cette question, Denis Sassou N’Guesso a affirmé sans ambages que cette opération n’était pas en soi un accord politique, mais une disposition technique qu’il fallait étudier avec méthode. Il s’est exprimé en ces termes : « à partir du moment où on a arrêté les hostilités, le DDR devient un ensemble de dispositions techniques qu’il fallait étudier minutieusement en mobilisant des moyens financiers et matériels considérables » le DDR, c’est tout un processus qui doit prendre du temps, mais il ne faut pas être impatient, a-t-il conclu.

Sur la question de savoir si l’accord sur la cessation des hostilités allait avoir un impact sur la durée de la transition ainsi que ses organes de fonctionnement. L’orateur a pensé que, seuls les éléments en présence pourraient permettre aux autorités centrafricaines de prendre des décisions qui iraient dans le sens de la mise en place des institutions de plus en plus inclusives. Et cela, a-t-il poursuivi, ce sont les centrafricains qui devront l’analyser et décider dans leur pays. Au sujet des élections en RCA, le médiateur a refusé toute idée de chronomètre. L’essentiel pour lui étant de travailler pour créer les conditions d’organisation des élections justes, transparentes dans la paix et la sécurité.

Le sujet relatif à l’imprégnation dans le sang des congolais du slogan « plus jamais ça », a également attiré l’attention du médiateur international de la crise centrafricaine. Selon lui, ce slogan n’a pas été dicté au peuple, mais ce sont les congolais, suite aux souffrances endurcies, ont pris cette résolution. « Et je suis sûr que, si vous interrogez les centrafricains, ils vous diront plus jamais ça », a indiqué le président congolais avant de préciser que le Congo venait de loin pour s’approprier cette résolution à la suite des divisions et des destructions de nombreux édifices construits dans le pays.

A noter que, avant de rentrer dans le vif du sujet, Denis Sassou N’Guesso a fait une petite observation à l’endroit de la presse qui a commencé à tirer les ficelles sur un éventuel échec du forum de Brazzaville avant les conclusions de ces assises.



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