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AFRIQUE

Génocide en Centrafrique : L'élimination des musulmans se poursuit paisiblement


Alwihda Info | Par Alwihda Info - 3 Juin 2014


La vidéo a été tournée en Centrafrique. On aperçoit plusieurs ex-officiers des Forces Armées Centrafricaines en uniforme militaire, reconvertis dans la milice "terroriste" Anti-Balles AK (Anti-Balaka).


Ils sont innocents mais sont tous musulmans. En Centrafrique, l'appartenance religieuse vous condamne à la mort. Epuration religieuse, nettoyage ethnique, il s'agit plus précisément d'un génocide farouchement soutenu par le Président déchu François Bozizé et son entourage.
 
La vidéo a été tournée en Centrafrique. On aperçoit plusieurs ex-officiers des Forces Armées Centrafricaines en uniforme militaire, reconvertis dans la milice "terroriste" Anti-Balles AK (Anti-Balaka). Une fosse commune est creusée et des musulmans centrafricains capturés qu'on aperçoit en arrière-plan, sont un à un allongés sur le sable et égorgés avec une machette soigneusement aiguisée. Chacun attend son tour calmement et impuissant en regardant ses prédécesseurs passer à l'abattoir. Les Anti-Balaka n'hésitent plus à filmer leurs forfaits et ne tiennent pas considération de l'âge, que ce soit un enfant ou un personne âgée. S'agissant des femmes, elles sont violés, parfois soumises à l'esclavage puis égorgées. Une nouvelle technique se répand, elle consiste à faire chauffer la « balaka » (machette) afin d'augmenter la souffrance pendant le démembrement vivant de la victime.
 
« Certains les appellent des patriotes, d'autres des terroristes, à vous de le déterminer selon la vidéo », souligne Ferdinand Taïno.
 
Par ailleurs, l'un des chef des Anti-Balaka à Bangui, le fameux « Rambo » a admis recevoir « sa solde » en tant que soldat des FACA. Ce qui est le cas des milliers d'autres soldats ayant appartenus aux FACA. Autrement dit, le génocide des musulmans est subventionné par le pouvoir de Bangui.
 
Sans le savoir, le Tchad a contribué au paiement de la solde des FACA en débloquant et octroyant cinq milliards à l'Etat centrafricain pour le paiement des fonctionnaires centrafricains. Ce qui reste toutefois un geste de bonne volonté salué par plusieurs pays.


Du plus récent au plus ancien | Du plus ancien au plus récent

11.Posté par albicher martin NZASSO le 04/06/2014 11:53 | Alerter
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2012 à 18:33
Fausses coupures de 10.000 FCFA à Abidjan le 10 avril 2002. AFP/ISSOUF SANOGO Fausses coupures de 10.000 FCFA à Abidjan le 10 avril 2002. AFP/ISSOUF SANOGO
Les 10 pays africains les plus corrompus

Transparency International insiste sur le fait qu’elle ne mesure pas la corruption mais sa perception.



D’après un rapport de Transparency International, les pays africains sont énormément touchés par la corruption. Nombreux sont ceux qui stagnent au fond du classement:. Parmi eux, la Somalie touche le fond.Transparency International (TI) a publié ce rapport en décembre 2011 qui classe 185 pays en fonction de la perception de la corruption. Elle a établi le classement IPC (Indice de Perception de la Corruption) grâce aux données de dix-sept études provenant de treize institutions indépendantes.

L’ONG a attribué des notes de 0 à 10, 0 étant le plus faible niveau d’intégrité des pays. La grille de critère est ciblée: accès à l’information, renforcement des lois anti-corruption, pots-de-vin au cours d’acquisitions publiques, corruption officielle… Transparency International insiste bien sur le fait qu’elle ne mesure pas la corruption mais sa perception.

Les dix pays africains les plus corrompus sont classés dans les vingt-cinq derniers du classement.

10 – Zimbabwe

Avec un indice de le Zimbabwe est l'un des pays qui a le plus régressé avec une chute de vingt places par rapport à l'année précédente. L'instabilité du pays, l'inefficacité du système judiciaire sous la pression du pouvoir exécutif, le manque de transparence, le non-respect des droits des femmes, les listes électorales gonflées de centenaires décédés, la corruption est omniprésente et sévit à tous les niveaux. En 2009, un rapport commandé par l'ONU intitulé Zimbabwe, les diamants et le mauvais côté de l'histoire est publié. La corruption et le non-respect des droits de l'homme y ont été dénoncés. Les troupes militaires ont pris le contrôle des mines, chassé les mineurs et forcé la population locale à y travailler. Un embargo sur les diamants a été érigé puis levé en 2011. Ces «diamants de sang» continuent de se vendre sur les marchés.

D'abord Premier ministre en 1980, Robert Mugabe a été élu président du pays en 1987. Depuis, il conserve durement sa place de leader. En 2008, il perd la majorité parlementaire mais réussi à conserver son poste avec le retrait de son opposant Morgan Tsvangirai, sous pression. Alors même que la pauvreté et le choléra ravage le pays, Mugabe ne lésine pas sur les moyens pour se faire plaisir, 750.000€ pour ses 88 bougies. Et à chaque anniversaire, ses partisans n'hésitent pas à collecter quelques dons de la part des entreprises.

9 – Guinée

En 2006, c’était le pays le plus corrompu d’Afrique et le quatrième du monde selon le classement IPC. Depuis, d’autres pays se sont incorporés au classement et la Guinée stagne toujours entre la 160ème et la 164ème place. Malgré tout, son indice a augmenté et se tient aujourd’hui à 2,1 point, toujours loin derrière le Botswana, premier pays africain avec 6,1/10.

8 – Angola

Ex aequo avec le Tchad, la RDC et la Libye, l’Angola tient la 168 ème place. Après 27 ans de guerre civile, la corruption est ancrée dans tous les domaines. En 2011, 70% de la population survivait avec moins de 2€ par jour. Pourtant, l’Angola est l’un des premiers producteurs de pétrole et Luganda, sa capitale, l’une des plus chère à vivre. José Edouardo Dos Santos est au pouvoir depuis plus de 30 ans, nomme son vice-président ainsi que les membres de la Cour Constitutionnelle, validant les lois. L’un des signes flagrant de corruption est une loi abrogée en 2010. Elle stipule que «toutes les terres appartenant à l’Etat peuvent être attribuées à des particuliers en fonction de projet d’intérêt national».

L’une des figures de la lutte contre la corruption est Raphaël Marques. Ce militant pour les droits civiques et journaliste indépendant, a créé l’ONG Maka Angola pour lutter contre la corruption dans son pays. Il a également réalisé une enquête démontrant comment l’Angola est devenu le site de transactions commerciales douteuses.

7 – Tchad

Bien que la corruption soit encore présente, le Tchad est le seul pays à progresser: il monte de deux rangs par rapport au dernier classement avec le faible score de 2 points. Cependant, tout est loin d’être acquis. Depuis 2011, le gouvernement tchadien a lancé une campagne anti-corruption dirigée par le ministère du Contrôle d’Etat et de la Moralisation. Trois membres du gouvernement sont tombés pour la passation douteuse d’un marché de fournitures scolaires ayant couté 2 milliards de francs CFA, soit environ 3 millions d’euros.

Nouveau rebondissement en cette année 2012. Fin février, le ministre chargé de ce ministère tombe lui aussi pour corruption. Il aurait détourné des milliers de dollars destinés… à la lutte contre la corruption. Arrêté, il nie être responsable de ce détournement. Selon une source policière, Ahmadaye Al Hassan aurait dérobé environ 360 millions de francs CFA, soit près de 550.000 euros.

6 – République Démocratique du Congo

La corruption est profondément ancrée dans la société en RDC. Selon l’économiste congolais Oasis Kodila Tedika, 55% des recettes du trésor public se volatilisent à cause de la corruption. Comme il le souligne, elle s’est inscrite dans les mœurs et touche la population à tout moment du quotidien.

Oasis Kodila Tedika prend comme exemple phare la situation des transports en RDC, conséquence directe de la corruption sur l’économie congolaise. Les taxis et taxis-bus sont contraints de payer régulièrement les forces de l’ordre pour pouvoir circuler : pour un simple contrôle de véhicule ou un droit de passage. 8% des recettes journalières sont prélevées, ce qui constitue une perte pouvant aller jusqu’à 60% de leur revenu moyen. En plus des retombées économiques, ce phénomène influe sur le trafic et crée un déséquilibre sur les transports en commun: embouteillages, contournements d’itinéraires…

5 – Libye

Ce pays est l’unique Etat du Printemps arabe de ce Top 10. Il a perdu 22 places par rapport au classement précédent. Après la chute de Mouammard Kadhafi, les milices ont pris le contrôle de la Libye et torturent en toute impunité. De nombreux villes et villages possèdent leur propre groupe armé. Ces différentes milices s’affrontent pour contrôler les routes et carrefour qui sont de véritable source de revenus. Elles imposent amendes, taxes diverses et droit de passage aux automobilistes. Le Conseil National de Transition élu fin 2011 va devoir faire ses preuves tant dans la lutte contre la corruption que dans l’encadrement de ces milices.

4 – Burundi

Phénomène social très répandu, la corruption s’est infiltrée dans tous les domaines, de la politique à la santé et la confiance dans l’Etat ne cesse de se détériorer. En février 2012, l’Union Européenne a demandé officiellement l’indépendance de la justice au gouvernement burundais. Le militant anti-corruption Faustin Ndikumana a été écroué deux jours avant cette annonce et il a été relâché quelques temps après.

Cette année, le gouvernement a sollicité l’aide de la Transparency International pour lutter contre la corruption. Au Burundi, l’accès au soin est mis à la mal à cause de la corruption. Fin février, le deuxième vice-président Gervais Rufyikiri a recommandé la création de comités de contrôles de l’état de la corruption dans les hôpitaux et au ministère de la Santé publique.

3 – Guinée Equatoriale

Teodoro Obiang Nguema est considéré comme l’un des chefs d’Etat les plus riches au monde. A la tête de la Guinée Equatoriale depuis 1979, il prépare son fils Teodorin à prendre la relève. La famille présidentielle est réputée mondialement pour ses frasques. Ministre de l’Agriculture et des Forêts, vice-président du parti au pouvoir, Teodorin fait l’objet de plusieurs enquêtes de blanchiment d’argent et de corruption aux Etats-Unis, mais aussi en France et en Espagne.

Le Sénat américain soupçonne un détournement de plusieurs milliards de recettes pétrolières nationales transférées sur un compte off-shore contrôlé par Teodoro Obiang Nguema. L’affaire des biens mal-acquis, très médiatisée, a été impulsée par une plainte de Transparency en ce début d’année et le fils du président est encore une fois dans le viseur de la justice. Mi-février, son appartement parisien a été perquisitionné: au total plus de 2.000 m² et de nombreuses œuvres d’arts.

2 – Soudan

Le Soudan a été sectionné en deux officiellement le 9 juillet 2011 avec l’indépendance du Sud-Soudan mais un seul et unique IPC a été calculé. Ravagés par la guerre, ces deux pays souffrent de la corruption. Principalement utilisée par les fonctionnaires, elle affaiblit l’administration et rend le budget laxiste. Aucun accès à l’information gouvernementale n’est proposé au public et les gouvernements se gardent bien de les filtrer.

Seulement une institution anti-corruption a été mise en place dans chacun des pays. Le Sud-Soudan a créé la commission SSACC en 2006. Elle n’avait aucun pouvoir de poursuite mais le gouvernement a assuré qu’elle aurait un nouveau statut courant 2011/2012. Cette année, les généraux de l’armée Sud-Soudanaise ont rencontré la SSACC afin de déclarer leurs revenus et leurs actifs. Les comptes de forces armées n’avaient pas été vérifiés depuis 2005. Un premier pas dans la lutte contre la corruption, reste à savoir si cette enquête portera ses fruits.

1 – Somalie

Ex æquo avec la Corée du Nord, la Somalie prend la dernière place du classement. Plongée dans la guerre civile depuis plus de 20 ans, la Somalie frôle le fond avec une note de 1/10. Le peuple somalien souffre de la famine et les différentes milices, notamment à Mogadiscio, rendent la vie insupportable pour la population. Un groupe d’observation des Nations Unies a affirmé que de nombreuses aides alimentaires ont été siphonnées par différents groupes armés. En janvier 2011, le gouvernement a voulu lancer une campagne anti-corruption dans l’administration sans grand effet. Tant que la situation géopolitique s’aggravera d’année en année, la Somalie ne parviendra pas à se débarrasser de la corruption et sa note continuera de se dégrader (chute de 0,1 point par rapport à l’ICP 2010).

Justine Gonsse

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12.Posté par albicher martin NZASSO le 04/06/2014 12:15 | Alerter
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Sécurité : les pays dangereux pour l'expatriation en 2014 ...



www.expatriation.com/pays-dangereux-expatriation-2014/




Sécurité : les pays dangereux pour l'expatriation en 2014 ... Mali s'ajoutent les menaces d'enlèvements en Mauritanie, au Niger, au Tchad ainsi qu'au Soudan.

13.Posté par albicher martin NZASSO le 04/06/2014 12:34 | Alerter
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La crise financière touche le Palais

Publié le 3 juin, 2014

La crise financière touche le Palais : L’EMB (établissement matériel et bâtiment) qui est la réserve stratégique du système est en crise ouverte. Cet établissement qui a été donné en bail à Oumar Deby et à sa suite- comme d’ailleurs toutes les régies financières lesquelles ont été partagées comme des gâteaux aux différents membres du clan- est en manque des pièces de rechange et des fonds pour la maintenance de toute la quincaillerie importée de l’Ukraine à coup des milliards. En effet constatant que son petit frère se sert bien de son budget jusqu’aux achats des appartements de luxes à travers son épouse, le Sultan a carrément procédé à un transfert du budget de l’établissement au compte de la Daafm de la Présidence. Cela lui permettrait d’utiliser ces fonds pour ses nombreuses pérégrinations fastidieuses, mais du coup l’EMB est incapable d’assurer la logistique des nombreux fronts que le Sultan a ouverts à travers tout le continent pour son prestige : Bangui, Darfour, Mali et demain le Nigéria
SOURCE: TCHADACTUEL rapporter par albicher martin NZASSO

14.Posté par albicher martin NZASSO le 04/06/2014 13:14 | Alerter
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Djibrine Ziguere · Bangui, Ouaka, Central African Republic

BREVE,

QUELLE DIFFICULTE de l'ETAT au pays de ALWIHDA, SALAIRE payé par une personne.

Dernières infos

Mardi 3 juin 2014 :
Les salaires du mois viennent enfin de tomber et il faut remercier infiniment Saleh Deby Itno qui a bien voulu prêter à l’Etat de sa cagnotte personnelle les salaires du mois. Selon des sources concordantes, le prêt est sans intérêt et est remboursable en plusieurs tranches.

15.Posté par DJIBRINE le 04/06/2014 13:36 | Alerter
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BREVE

Mr. DANGABO, Mr. IBRAHIM alias molengue ti be africa , Mr. MAHAMAT RAMADANE
LISEZ ceci, malgré la guerre en somalie et Centrafrique le Tchad est dernier, mais le vrai COMBAT des tchadiens c'est leur BIEN ETRE alwihda, DANGABO, MAHAMAT RAMADANE se trompent de combat.

Communiqué n°013 du M3F – Santé : le Tchad en état de mort clinique

Publié le 2 juin, 2014

Source: TCHADACTUEL

Sur les huit objectifs du millénaire pour le développement (OMD) définis par l’Organisation des Nations Unies (ONU) à l’aube du XXIème siècle, trois concernent directement la santé. Et sur ces trois OMD, force est de constater que le Tchad se situe bien loin des standards de développement que son statut de pays pétrolier aurait dû lui conférer. Le cas le plus frappant est sans doute celui de la santé maternelle. Selon un dernier rapport de l’OMS, le Tchad est le pays au monde le plus frappé par la mortalité maternelle (OMD n°5) derrière des contrées aussi peu prospères que la Somalie ou la République Centrafricaine. En effet, au pays de Toumaï, une femme de plus de quinze ans a 1 chance sur 18 de décéder de suites de sa grossesse contre 1 chance sur 3 300 en Europe. Depuis 2000, si des pays comme le Rwanda ou l’Erythrée ont réussi à faire diminuer de près de 75 % la mortalité des mères, ce chiffre n’a fait que tragiquement augmenter dans notre pays, malgré les rodomontades du gouvernement qui prétend faire de la santé une priorité nationale.

16.Posté par DJIBRINE le 04/06/2014 13:41 | Alerter
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L'argent que vous ALWIHDA parle cette somme n'a jamais servi en Centrafrique, je vous le dis pourquoi.
DOTODJA, NOUREDINE, DAFFANE et les seleka dont vous Alwihda ont distribué entre vous, Alwihda a reçu sous forme de don d'une valeur 90 000 000 frc CFA.

17.Posté par DJIBRINE le 04/06/2014 13:58 | Alerter
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LES PROBLEMES DU TCHAD PAYS DE DEBY et ALWIHDA

Merci pour parler de BOGANDA Barthelemy
DANGABO, MAHAMAT RAMADANE, IBRAHIM alias molengue ti be africa pèpè , BOGANDA le panafricaniste Centrafricain

Et le bilan n’est pas moins alarmant en ce qui concerne les autres secteurs de la santé. La mortalité infantile (OMD n°4) atteint des sommets, avec 93 décès avant l’âge de cinq ans pour 1000 naissances, ce qui fait du Tchad le sixième plus mauvais élève planétaire. Le taux de prévalence du VIH (OMD n°6), situé à 3,1 %, est clairement sous-évalué tout en étant bien supérieur à la moyenne des autres pays du Sahel. Quant à l’espérance de vie, c’est carrément la curée. Elle atteint difficilement les 50 ans (50,7 en 2012) tandis que des pays comme le Niger peuvent se targuer d’une espérance de vie de 58 ans, la moyenne des pays d’Afrique subsaharienne étant de 56 ans. Sur le long terme, il est intéressant de comparer l’évolution de l’espérance de vie au Tchad avec celle de ses voisins depuis la prise du pouvoir d’Idriss Deby en 1990. A cette époque, elle était de 46,35 ans contre à peine 43,95 au Niger. En conséquence, sur la période courant de 1990 à nos jours, alors que le nigérien moyen a gagné quatorze ans de présence terrestre supplémentaire et le malien huit, le tchadien, malgré la richesse de son sous-sol, n’en a gagné poussivement que quatre et s’en va toujours aussi jeune rejoindre ses ancêtres.

Plus encore, des maladies telles que la tuberculose ou la rougeole, que l’on croyait éradiquées ou sous contrôle, font leur réapparition. Au moins 34 000 cas de rougeole ont été détectés depuis début 2014 sur le sol tchadien et la tuberculose regagne sensiblement du terrain. Une explication à cela : selon l’UNICEF, 33 % des enfants ne seraient pas vaccinés contre ces maladies, particulièrement virulentes chez les plus jeunes. Et ce chiffre n’est que le premier d’une longue litanie qui nous amène, sans partialité aucune, à constater la criante inaction gouvernementale en matière de politiques publiques de santé. Ici, un tableau explicatif comparant la situation du Tchad avec d’autres pays frontaliers parlera sans doute beaucoup mieux qu’un long paragraphe explicatif.

Force est de constater que sur tous les plans, le Tchad se situe en dernière ou en avant-dernière position, d’assez largement d’ailleurs. Plus grave encore, de 2002 à 2014, la part des dépenses de santé dans l’économie nationale est passée de 8,01 % à 2,81% (61 à 41 dollars par habitants), ce qui met en lumière une désaffection de régime d’Idriss Deby pour l’une des cinq grandes priorités humaines qu’énonçait le panafricaniste Barthélemy Boganda, à savoir nourrir, vêtir, guérir, instruire et loger. Plus concrètement, il suffit de s’arrêter sur l’exemple de l’hôpital de la mère et de l’enfant de Ndjamena (surnommé caustiquement par les ndjamenois l’hôpital de la mère OU de l’enfant), inauguré en grand pompe par Idriss Deby, où malgré des bâtiments flambants neufs, les patients s’entassent à cinq ou six par chambre, faute de matériel médical et de personnel. Parallèlement, l’hôpital de Doba, dans le sud du pays, n’est toujours pas opérationnel. Cette région est pourtant l’épicentre de l’exploitation pétrolifère et les 5 % de royalties qui lui sont reversés auraient normalement du assurer la bonne marche de ce centre de santé.

Prenant acte de cette situation catastrophique, le Mouvement du 3 Février, principale force d’opposition constructive au régime d’Idriss Deby, émet quelques idées de bon sens afin d’améliorer l’état de santé de notre peuple :


18.Posté par Tobin le 04/06/2014 14:13 | Alerter
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Cette vidéo est grotesque et mensongère. D'abord les scènes présentées sont pas réaliste du fait de comportement des victimes. Lors de la mis à mort on remarque aucun mouvement convulsif. Et le pire c'est que les victimes gardent leurs sang froid comme si il y'ait une connivence avec leurs prétendus bourreaux.
Le pire, c'est que soit disant antibalaka ne communiquent pas en sango ni en français mais dans une langue apparenté aux tchadiens.

19.Posté par DJIBRINE le 04/06/2014 15:21 | Alerter
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ATTENTION LE TCHAD EST DANGEREUX POUR LES ETRANGERS

Dernière mise à jour le: 3 juin 2014 - Information toujours valide le: 4 juin 2014

Dernière minute
Les attaques et les enlèvements intervenus récemment dans l’Extrême-Nord du Cameroun et dans les Etats du nord du Nigéria, imputées au groupe terroriste Boko Haram, maintiennent le risque sécuritaire à un niveau très élevé.
Toutes les zones frontalières du Tchad sont formellement déconseillées, ainsi que la région du Lac Tchad. La frontière avec la République centrafricaine est par ailleurs fermée jusqu’à nouvel ordre.

Le reste du pays est déconseillé sauf raison impérative (zone orange). Les déplacements doivent se faire par voie aérienne ; à défaut sous escorte des forces de sécurité locales.

Les conditions de sécurité au Tchad, tant dans la capitale qu’en province, se sont dégradées depuis septembre 2012. L’engagement des forces françaises et tchadiennes au Mali depuis le début de l’année 2013 contre la mouvance Aqmi ainsi que l’implication de la France dans la lutte contre Boko Haram font, en outre, peser un risque non négligeable de représailles de la part de ces groupes terroristes.

En zone orange, les déplacements doivent être limités aux seuls déplacements qui revêtent un motif impératif, notamment professionnel. En tout état de cause, il convient de se renseigner préalablement sur la zone dans laquelle on souhaite se rendre et en avertir l’ambassade.
A N’Djamena "intra-muros" (zone orange, déconseillée sauf raison impérative), les déplacements à pied sont à proscrire dans l’ensemble de la ville : dans les quartiers centraux, il est impératif de circuler en voiture, portières et vitres fermées ; de faire les contrôles d’usage (rétroviseurs) avant de sortir de son véhicule ; de toujours conserver avec soi une somme d’argent minimale ; d’éviter de porter des objets de valeur (smartphones, bijoux…). La nuit, les quartiers populaires tels que Moursal, Chagoua et l’Est de la ville notamment, plus animés, peuvent être dangereux.
Il y a, en outre, de très nombreuses mines dans le Tibesti et le Borkou.
le convoi doit être impérativement accompagné par une équipe médicale dotée d’un kit de première urgence. Une solution d’évacuation aérienne doit impérativement être souscrite avant le départ ou proposée par le tour opérateur. En effet, il n’existe aucune infrastructure sanitaire et les transports par voie terrestre peuvent s’avérer extrêmement dangereux pour une personne déjà affaiblie. A noter que la force française Epervier n’a pas vocation, ni systématiquement les moyens, d’assurer la sécurité sanitaire des touristes français ;
Délinquance de droit commun


20.Posté par KODAS le 04/06/2014 16:14 | Alerter
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arrêtez de nous publier des vidéos provoquant la haine! je ne suis ni centrafricains ni anti bk. mais cette vidéo est un montage trop amateur. cmt peut on égorgé un homme sans qu'il ne fasse un moindre mouvement? regardé le cas du monsieur en boubou qui est resté allongé tout raid jusqu'a ce qu'on finisse de l’égorgé. c vraiment déplorable qu'un site comme alwhida puisse publier de pareil vidéo.

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