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TCHAD

"Il y a une alliance stratégique entre la France et le Tchad", assure Manuel Valls


Alwihda Info | Par DG-COM/PR - 22 Novembre 2014


En visite de travail au Tchad, le Premier ministre français Manuel Valls a été reçu ce samedi matin en audience pendant près d’une heure par le Chef de l’Etat Idriss Déby.


Le Président Idriss Déby et le chef du gouvernement français Manuel Valls à N'Djamena, ce samedi 22 novembre 2014. Crédit photo : Présidence Tchad
Le Président Idriss Déby et le chef du gouvernement français Manuel Valls à N'Djamena, ce samedi 22 novembre 2014. Crédit photo : Présidence Tchad
En visite de travail au Tchad, le Premier ministre français Manuel Valls a été reçu ce samedi matin en audience pendant près d’une heure par le Chef de l’Etat Idriss Déby. La France et le Tchad sont deux pays liés par l’histoire et partageant les idéaux de paix, de développement et de sécurité. C’est en ce sens que le Premier ministre français en séjour de travail au Tchad dans le cadre de l’opération militaire « Barkhane » a tenu à s’entretenir, avec le Président Idriss Déby en vue de recueillir ses expériences, d’Homme de terrain.

Le Président Idriss Déby et le chef du gouvernement français Manuel Valls à N'Djamena, ce samedi 22 novembre 2014. Crédit photo : Présidence Tchad
Le Président Idriss Déby et le chef du gouvernement français Manuel Valls à N'Djamena, ce samedi 22 novembre 2014. Crédit photo : Présidence Tchad
M. Manuel Valls, répondant aux questions des journalistes de la presse tchadienne et française au sortir de l’audience : « Je suis très heureux de rencontrer le Président Déby en présence de Jean Yves Le Drian qui suit avec beaucoup plus d’attention ce sujet avec mon collègue Premier ministre. Nous avons évoqué, tous ces sujets. Je voudrais d’abord rappeler qu’il y a une alliance stratégique entre la France et le Tchad. Le Tchad qui a versé, le sang de ses soldats pour lutter, contre le terrorisme. Il y a une fraternité d’arme tout-à-fait exceptionnelle entre nos deux pays et nous avons traité, bien évidemment des menaces qui concernent non seulement le Tchad ; nous avons évoqué, le danger que représente « Boko-Haram »et évoqué également avec le Président Déby, la situation très préoccupante du sud et du nord de la Libye, sujet que nous connaissons bien, sujet que je connais bien comme ancien ministre de l’Intérieur, sujet que j’ai eu l’occasion de traiter, il y a encore quelques semaines à l’occasion d’un déplacement. Le Président Déby a rappelé avec beaucoup de précision, beaucoup de justesse, beaucoup de force, ce danger. Plusieurs initiatives sont prises déjà dans la sous-région sur le plan diplomatique et tout le travail de nos forces que je vais visiter, consiste en effet à sécuriser, les pays dans lesquels aujourd’hui, nous intervenons à la demande des gouvernements. C’est vrai au Niger où je me rendrai demain, au Mali et bien sûr au Tchad que nous remercions pour avoir permis cette possibilité, cette présence de la force « Barkhane » qui repose là encore une fois, sur une très grande coopération. Aujourd’hui, le sud de la Libye est l’objet de préoccupation majeure. Nous regardons d’ailleurs avec attention et une inquiétude, les liens aujourd’hui, entre ces groupes terroristes qui font des déclarations avec plusieurs communiqués ces dernières semaines. C’est dans cette perspective que nous devons agir ensemble avec le Tchad et le Niger. De même que nous savons parfaitement, je ne vous apprends rien, que des individus qui, aujourd’hui sont en Syrie ou en Irak peuvent demain revenir, dans cette région. Pour la communauté internationale, la France, pour le Tchad et pour les pays qui sont en première ligne, c’est un sujet majeur de préoccupation.

Le Président de la République François Hollande a tout-à-fait eu raison d’indiquer que c’était, sans doute le dossier principal pas seulement des semaines et des mois qui viennent mais des années qui viennent. Le combat contre le terrorisme est un long combat. La France est intervenue au Mali parce que c’est indispensable sinon, ce pays tombait, dans les mains des groupes terroristes, cela nous donne une responsabilité, la responsabilité de la communauté internationale et évidemment des pays africains ».



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)