Inscription sur la liste électorale ou Fichage des Centrafricains ?

"Les tris opérés sur la consonance des noms qui sont susceptibles de faire apparaître les origines raciales, ethniques ou les appartenances religieuses, réelles ou supposées, des personnes concernées sont en revanche interdits compte tenu des risques de discrimination qu'ils comportent (article 226-19 du code pénal français),CNIL-FRANCE".
"Voilà un spécimen des futures cartes électorales centrafricaines, de très bonne qualité comparé à la carte électorale française ! (Ambassade de France à Bangui: Toussaint 2015)".
Puisque la France demeure notre référence dans ce pays centrafricain qui vit dans l'illégalité, dans la clandestinité internationale, sans Constitution, sans Armée Nationale (avec un nouveau ministre de la Défense pour un mois et demi, Joseph Bindoumi, et un Chef d'Etat-major des Armées...).
Même si les partis politiques ne s'inquiètent pas des dérives que peuvent comporter la méthode, le mode et la manière que cette opération d'inscription sur une simple liste électorale, sur la Nation Centrafricaine: le Fichage.
Voici les renseignements demandés pour cette liste électorale. A chaque centrafricain d'en juger.
(1) Le Numéro matricule porté comme un bagnard, un prisonnier US. Le Logiciel Utilisé est le même que celui du Régie Pénitencier Américain
(2) Nom du père et Nom de la mère
(3) Lieu de naissance
(4) Chaque région a un code
(5) Adresse actuelle de résidence... un véritable fichage sur des bases régionalistes et ethniques. Une base de données hautement dangereuse pour notre pays. Le CPR tire la sonnette d'alarme. Démocratiquement.
Alors! La société civile doit se mobiliser pour éviter la Rwandisation, l'Irlandisation, la Balkanisation, la Somalisation de la République Centrafricaine. Avec un tel mode opératoire, sachant que le régionalisme, l'ethnicisme et le tribalisme sont d'actualités dans la vie politique centrafricaine, l'issu des élections présidentielles sera connu d'avance. Donc tous les dangers, toutes les exactions, tous les crimes seront permis à partir d'une telle Banque de Données.
Alors la conséquence sera inévitablement la mise en danger de nos leaders politiques et même des simples citoyens-électeurs que nous sommes.
Le CPR attire donc l'attention des centrafricains sur les risques encourus à partir de cette semence. Les centrafricains ont l'art de créer leur propre problème. L'Homme a cinq doigts: en voici un, en voici deux, et l'homme qui montrait ses doigts pour maintenir ses paroles avaient déjà trois doigts arrachés par COTONAF.
PRIONS que les démons vont quitter nos cœurs pour la venue du Pape, ce Pape qui vient nous réunir et nous parler de l'Amour et de la Paix.

Dr Félix Yandia, président du CPR, le 02.11.2015