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ACTUALITES

JUSTICE DOIT ETRE RENDUE POUR L'ASSASSINAT DU GÉNÉRAL NDJADDER BEDAYA FRANCOIS


Alwihda Info | Par Ndjadder lazare - 29 Mai 2015


28 MAI 2001 / 28 MAI 2015 VOILA 14 ANS QUE LE GÉNÉRALE NDJADDER BEDAYA FRANCOIS A ETE ASSASSINER PAR BOZIZE JEAN JACQUES DEMAFOUTH COLONEL DAMAGO GUY BERTRAND ET LE CAPITAINE NGAYA ANATOLE


Lettre à mon pere

Papa, voilà 14 ans jour pour jour que tu es partis. Mais c'est comme si c'était hier, tellement ton souvenir est encore vivace. Avant de rendre l'âme ce 29 mai 2001 à 00h25, tu as pris le temps de prier pour la paix en Centrafrique et l'amour entre les centrafricains. A voir ce qui se passe en Centrfrique depuis deux ans, tes propos semblaient prémonitoires. Tu avait aussi raison lorsque tu nous mettais en garde peu avant ta mort en ces termes et je cite: Mes enfants, faites très attention. Mon nom, je l'ai inscrit en lettre d'or dans l'histoire de ce pays. Tant qu'on parlera de ce pays, on parlera de moi. Mais il faut aussi compter avec ceux qui, pour tout l'or du monde, voudrait voir ce nom disparaitre à jamais. Fin de citation. Oui tu avait raison et en quatorze ans, nous en avons vu et de toutes les couleurs. Tes assassins, gravitent autour des differents pouvoirs qui se sont succedés en Centrafrique depuis ta mort et, pour la plupart, nous toisent. Ils on vite fait d'amnistier les faits relatifs à ta mort pour se donner bonne conscience, sans réussir à "amnestier" notre douleur ni aussi l'amour que te porte bon nombre de nos compatriotes. Au Forum National de Bangui, ton nom a été cité et Dieu seul sait combien de fois. Les représentants de la Vakaga m'ont demandé d'y faire un tour car la population ne t'oublie pas à cause des deux monuments érigés par toi au rond point et non loin de l'aérodrome de Birao. D'autres ne cessent de réclamer, comme nous, justice pour ta mort. Tu ne croyais pas si bien dire en demandant que soit inscrit sur ton épitaphe et je cite: "Passant,je ne suis pas mort mais je fais semblant de l'être". Oui tu n'es finalement pas mort, tu es vivant pour le passant, pour l'inconnu qui te vois à travers tes réalisations qui ne souraient être oubliées. Ton nom finalement, tu l'as bien écris en lettre d'or et l'or ne saurait être oublié, mêmes par ses détracteurs. Reposes en paix



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