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POINT DE VUE

Jacques Demafouth et Abakar Sabone ou les plantes vénéneuses en milieu politique centrafricain


Alwihda Info | Par Maitre Abdou Abidine KOMNATI - 23 Avril 2014



Par Maitre Abdou Abidine KOMNATI - CINCINATTI Etats-Unis d’Amérique.

Jacques Demafouth et Abakar Sabone ou les plantes vénéneuses  en milieu politique centrafricain
Ils se ressemblent comme deux goutes d’eau en politique. L’un se dit français quand il est en danger et l’autre, brandit la nationalité tchadienne quand il est persécuté. Le second, c'est-à-dire Abakar SABONE est effectivement d’origine tchadienne, plus précisément de l’ethnie gorane. Alors, de quoi parle t-il et de qui se réclame t-il quand il prétend défendre la communauté musulmane en centrafrique. Il est grand temps de mettre fin à cette pseudo solidarité « musulmane » qui est devenue un tremplin pour tout aventurier de s’immiscer dans les affaires nationales. Dans le milieu politique tchadien cela n’est pas permis, voire impensable alors, pourquoi ce serait le cas en Centrafrique ?

Le premier Jacques DEMAFOUTH un renégat, après avoir servi les présidents Ange F. PATASSE, le pasteur-fétichiste BOZIZE courtise aujourd’hui la cour de la Présidente SAMBA-PANZA Monique. Après avoir soudoyé les officiers de la FACA à travers des promotions et autres largesses pour des objectifs qui ne font plus aujourd’hui l’objet d’un doute a échoué dans son macabre plan de s’emparer du pouvoir. En bon renégat, il va se transformer en chef « Anti-Ballaka » toujours pour les mêmes desseins. Autrement dit comment comprendre que sous les feux des actions des miliciens Anti-ballakas et avant même le vote qui va consacrer la Présidente SAMBA-PANZA Monique dans ses fonctions à la magistrature suprême, DEMAFOUTH sillonnait de nuit tous les quartiers Moustapha ; Malimaka ; Miskine ; Ngou-ciment. Comme par hasard, c’est tous ces quartiers qui ont été détruits, saccagés et brulés par les folies meurtrières des miliciens anti-ballakas. Des centaines des témoins sont prêts à témoigner les passages répétés de ce renégat et d’autres sbires dans les sites cités plus haut.

Abakar SABONE , le fossoyeur de la pseudo-révolution SELEKA pioché dans les méandres de la politique-politicienne par le pasteur-fétichiste pour semer la zizanie entre les peuplades centrafricaines (Goula ; Rounga ; Youlou etc. ) n’a pas compris que ce temps de pêcher en eau trouble est foncièrement révolu. N’ayant aucune assise populaire ou ethnique puisque n’étant pas centrafricain, il tente par des propos incendiaires et séparatistes d’attirer l’attention de l’opinion internationale et nationale sur lui. N’étant plus en odeur de sainteté même chez lui au Tchad où le connaissant, les Autorités lui ont intimé l’ordre de « fermer sa bouche » sous peine d’être expulsé comme un mal-propre. Un mal-propre, c’est ce qu’il est en fait car, il pense que la politique est un cirque où n’importe quel clown peut venir jouer sa partition.

En effet, à force de jouer avec le feu, il a fini par attirer l’attention de la Cour pénale où son nom est épinglé parmi les personnalités à rechercher et à incriminer.

La route pour des aventuriers de type Sabone est entrain d’être définitivement barrée car, aux dernières nouvelles, tous les cadres ressortissants de la Vakaga, de Bamingui-Bangoran et de la Haute - Kotto sont décidés à former un front pour se faire entendre d’une seule et même voix. Voilà une triste nouvelle pour notre « voltigeur politique » qui tentera certainement en bon opportuniste d’aller sonder du coté du Soudan voisin, où il trouvera peut être de quoi à se mettre sous la dent. Tout le monde a compris décidemment que ce sont les expatriés soudano-tchadiens et autres qui sont à l’origine des guerres fratricides entre les centrafricains qu’ils soient d’obédience musulmane, chrétienne ou autres. Voyant leur « gagne pain » entrain de leur échapper des mains, ils tentent de créer moult problèmes notamment la question de la partition du pays. Sous ce rapport, les décisions des chefs d’Etat prises lors de 6 ème sommet de la CEAAC tenue à N’djamena font office de loi nationale si elles sont entérinées par les pays membres notamment, le pays concerné qui est la RCA. La ratification des accords du sommet de N’Djamena par notre pays et devenue un impératif si, on veut sauver le reste d’espoir de paix qui reste. La nomination à des postes stratégiques de responsabilité politique et militaire devient incontournable car, on ne peut pas jeter l’eau du bassin avec le bébé SELEKA (tendance modérée) qui a permis son accouchement. De ce point de vue, les soient disant maitre de la SELEKA (tendance extrémiste) devraient plutôt s’atteler à faire appliquer lesdites décisions au lieu de faire le jeu de la politique vide.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)