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CULTURE

LES LITTÉRATURES DU BASSIN DU LAC TCHAD : VOIX/VOIES, LANGAGES ET POÉTIQUES


Alwihda Info | Par - 26 Janvier 2013


APPEL À CONTRIBUTION
Information publiée le mercredi 23 janvier 2013 par Florian Pennanech (source : Jean Claude ABADA MEDJO)
Date limite : 20 mars 2013


Appel à contribution

 

La revue Mosaïques du Département de Langue Française et Littératures d’Expression Française de l’École Normale Supérieure de l’Université de Maroua lance un appel à contribution sur le thème : « Les littératures du Bassin du Lac Tchad : voix/voies, langages et poétiques ».

Littératures émergentes éminemment marquées par l’oralité, mais également ouvertes à la poésie, au théâtre, au roman et à la nouvelle, les littératures sahéliennes du Bassin du Lac Tchad dessinent une cartographie vaste et complexe. Littératures transfrontalières, qui se construisent autour du Nord nigérian, du Niger méridional, du Tchad, du Sud-ouest soudanais, du Nord-Cameroun (voire au-delà), elles s’épanouissent également dans un contexte linguistique hétérogène, au sein duquel se côtoient, coexistent et se télescopent les langues du monde : le français, l’anglais, l’arabe,  sans occulter les langues locales, dont certaines sont véhiculaires.

Dans les années 80, la revue Notre Librairie – aujourd’hui Cultures Sud – avait consacré quelques-uns de ses numéros à révéler à la critique mondiale les potentialités de la littérature écrite en français de certaines nations du Bassin du Lac Tchad. Ces recherches pionnières ont cependant été peu sensibles aux voix/voies qui l’avaient portée en offrande au monde en d’autres langues depuis l’Antiquité. La multipolarité, la polyculturalité et le multilinguisme caractéristiques de l’espace sahélien du Bassin du Lac Tchad contraignent aujourd’hui à envisager les littératures qui s’y épanouissent dans une perspective globale. Cet aspect semble peu exploré par les recherches très encourageantes entamées depuis 1992 par le RELIS (Réseau d’études littéraires sahéliennes) et certaines monographies qui n’ont pu jusqu’ici les circonscrire clairement au sein des études sahéliennes, mais aussi au sein des études francophones, arabophones, anglophones, etc. Quelles sont les poétiques, les thématiques, les langues et les voix/voies (dominantes ou non) de ces littératures ? Quels sont les problèmes d’édition, de diffusion et d’accessibilité, ainsi que les modes d’insertion de l’écrivain dans une optique d’animation et d’accompagnement de l’émergence du fait (ora)littéraire sahélien ? Quelles en sont les interférences avec la littérature mondiale ?

Telles sont les problématiques (forcément provisoires) que le présent numéro de la revueMosaïques tente de cerner, en revisitant les figures anciennes et contemporaines, les langages, les particularités esthétiques et les problèmes que rencontre les littératures sahéliennes du Bassin du Lac Tchad, pour en établir les constantes et les variantes, les permanences et les dissidences.

Chaque proposition d’article, en français et d’une longueur de 250 mots au plus, suivie d’une brève présentation de l’auteur, sont à soumettre aux adresses suivantes :
[email protected][email protected] .


Calendrier à retenir :

20 mars 2013 : date limite de réception des propositions d’article
30 mars 2013 : Réponse du Comité de rédaction aux propositions d’article
20 juin 2013 : date limite de recevabilité des textes définitifs


Responsable : Département de Langue Française et Littératures d'Expression Française de l'École Normale Supérieure de l'Université de Maroua

Adresse : Département de Langue Française et Littératures d'Expression Française École Normale Supérieure Université de Maroua BP 55 MAROUA (CAMEROUN)
Fabula



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)