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La BAD, un catalyseur qui veut tirer le continent vers le haut (Profil)


Alwihda Info | Par AA - 2 Septembre 2015


92 milliards USD ont été accordés sous forme de prêts et 8 milliards USD destinés aux infrastructures africaines entre 1967 et 2011.


Credits Photo:Sources
Credits Photo:Sources

La Banque africaine de développement « BAD », dont le nouveau président, Akinwumi Adesina, a été investi mardi, veille sur le progrès du continent et métamorphose ses démarches, en vue d’améliorer la condition des Africains.

Fondée le 4 août 1963 à Khartoum (Soudan), en vertu d’un accord signé par 23 pays, la Banque fait désormais du secteur énergétique et de l’agriculture le socle de sa nouvelle approche y afférente, selon son nouveau président nigérian, Akinwumi Adesina, qui s’est exprimé à la presse internationale, à l’occasion de son investiture, mardi à Abidjan (Côte d’Ivoire).

La première instance financière africaine entend donc multiplier les pistes, en diversifiant les partenariats sous l’égide de son nouveau chef, pour la mobilisation de 100 milliards de dollars par an, en vue de  financer les investissements nécessaires pour le développement de l’Afrique. Elle n’arrive jusque-là qu’à assurer la moitié (près de 50 milliards USD par an), d’après son site officiel.

La  BAD dont le siège est à Abidjan (Côte d’Ivoire) compte, au fait, 53 États africains dont 14 pays de la Zone Franc CFA et 26 États non africains, après l'ouverture du capital décidée en 1982 (8 pays de l'Union européenne et la plupart des pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques "OCDE").

Son capital s'élève à 100 milliards de dollars, dont 40 % sont détenus par 26 pays membres non-africains comme les Etats-Unis, la France et le Japon qui pèsent à hauteur de 25 pc lors du vote.

Depuis 2005, la BAD a mobilisé 28 milliards de dollars pour le financement de projets d’infrastructures. Onze milliards de dollars US ont été consacrés au secteur du transport, 4 milliards de dollars US pour le secteur de l’eau, 11milliards de dollars US pour ce qui est de l’énergie et 2 milliards de dollars US pour les nouvelles technologies de l'information et de la communication, selon le président sortant Donald Kaberuka.

 D’autres grandes réalisations de cette grande Institution du continent africain ne sont pas à négliger. Entre 1967 et 2011, elle a accordé 3660 prêts, à raison de 92 milliards de dollars.

Tout autant qu'entre 2008 et 2011, elle a mobilisé 8 milliards de dollars pour des travaux d’infrastructure dans le continent. Ce montant a doublé en 4 ans. Puis, 6 millions de dollars ont été alloués au secteur privé, soit 20 % des prêts totaux, s’agissant de la même période. 

 L’Institution a, de surcroît, doublé son portefeuille en l’espace de dix ans (à compter de 2005), grâce à des investissements dans le secteur privé qui ont décuplé, passés de 20 milliards de dollars par an à 200 milliards de dollars.

 Sur la même période, les projets et les programmes en matière d’infrastructures de la Banque ont représenté un montant de 28 milliards de dollars, dont la moitié a été investie dans le secteur de l’énergie.

 La Banque a, par ailleurs, traversé des périodes mouvementées : son déménagement à Tunis en 2003, la crise financière mondiale de 2008, le “Printemps arabe” en 2011, ainsi que la crise d’Ebola et les nombreux conflits qu’ont connus certains États membres régionaux de l’institution.

 Malgré ces difficultés, la BAD a su conserver sa notation triple A, ainsi que de bonnes réserves de fonds et un capital libéré (la partie du capital que les associés apportent directement à la société) de 9,7 milliards de dollars.




Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)