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La Chine nomme pour la première fois un envoyé spécial pour la Syrie
Zhou Zhou, journaliste au Quotidien du Peuple
Xie Xiaoyan. Crédit photo : Sources
Hong Lei, porte-parole du Ministère des affaires étrangères de Chine a annoncé le 29 mars que le gouvernement chinois a approuvé la nomination de Xie Xiaoyan comme envoyé spécial pour la Syrie. C'est la première fois que la Chine nomme un envoyé spécial pour la Syrie. Plus tôt, le gouvernement chinois avait déjà nommé des envoyés spéciaux, des représentants spéciaux et autres au Moyen-Orient, en Afrique et en Asie.
La crise syrienne s'éternise déjà depuis cinq ans. À l'heure actuelle, la Syrie est entrée dans un moment crucial pour résoudre le problème. Dans le cadre des efforts conjoints de la communauté internationale, un cessez-le-feu général a été mis en œuvre, les secours humanitaires progressent, et le gouvernement syrien et l'opposition ont relancé les pourparlers de paix à Genève.
Quelles sont les considérations qui ont poussé le gouvernement chinois à nommer un envoyé spécial pour la Syrie dans la situation actuelle ?
« La communauté internationale doit saisir cette occasion historique et devrait continuer à promouvoir le processus de règlement politique de la question syrienne », a dit Wang Lincong, chercheur à l'Institut d'Asie de l'Est et d'Afrique de l'Académie chinoise des sciences sociales et directeur des relations internationales dans une interview avec un journaliste de la plateforme multimédias du Quotidien du Peuple. La Syrie est devenu l'un des problèmes les plus aigus au Moyen-Orient, l'un des les plus complexes ; résoudre le problème des réfugiés, lutter contre le terrorisme est la clé de la sauvegarde de la sécurité régionale. « La nomination d'un envoyé spécial pour la Syrie démontre pleinement l'attention que le gouvernement chinois accorde à la résolution de la crise en Syrie, mais elle montre également la confiance et le souhait de la Chine de trouver une solution juste, équitable et raisonnable au problème syrien ».
En tant que membre permanent du Conseil de sécurité, la Chine a toujours joué un rôle constructif pour favoriser un règlement correct de la question syrienne.
Li Shaoxian, directeur de l'Institut de recherches chinoises et arabes de l'Université du Ningxia, estime que ces dernières années, l'attitude de la Chine sur la question a été constante, à savoir respecter la souveraineté nationale de la Syrie, s'opposer à toute ingérence étrangère en Syrie, et laisser le peuple syrien décider seul de l'avenir de la Syrie, préconisant une solution politique au problème syrien, qu'elle considère comme le seul moyen de sortir de la crise. Dès le début de la crise syrienne, le gouvernement chinois s'est fermement opposé à toute ingérence étrangère, soulignant qu'une éventuelle intervention étrangère en Syrie et sa région aurait des conséquences désastreuses, et a par quatre fois utilisé son droit de veto au Conseil de sécurité contre les projets d'intervention militaire en Syrie de certains pays.
« En dépit de la perplexité de certains pays arabes de la région qu'a suscité alors la décision du gouvernement chinois et des critiques des pays occidentaux, au fil du temps, la majorité des pays arabes se sont montrés de plus en reconnaissants envers le bien-fondé de la position et des propositions de la Chine, reconnaissant que la Chine était un grand pays soucieux des intérêts réels des pays arabes. De leur côté, les pays occidentaux, qui ont fortement interféré dans les affaires syrienne et ont toujours cherché à obtenir un changement de régime, ont finalement dû admettre que « la solution politique est la seule façon », et ont commencé eux aussi à faire des efforts en ce sens.
Mais la nomination d'un envoyé spécial pour la Syrie signifiera-t-il que la Chine va entreprendre de nouvelles actions sur la question syrienne?
Li Shaoxian considère que l'envoyé spécial de la Chine cherchera d'abord à jouer un rôle plus important dans le processus de règlement politique dans la crise syrienne. Plus tôt cette année, lors de sa visite dans trois pays du Moyen-Orient, le président chinois Xi Jinping a, au siège de la Ligue arabe, prononcé un discours important, présentant la position du gouvernement chinois sur la question syrienne, celle des « trois non », à savoir ne pas chercher un intermédiaire, ne pas établir de sphère d'influence, et ne pas chercher à « remplir le vide ». « Nous pouvons dire que la Chine, non seulement en Syrie, mais aussi au Moyen-Orient, n'est pas un pays à la recherche d''intérêts impérialistes'. La position de la Chine a bénéficié d'une reconnaissance croissante des pays locaux, qui souhaitent aussi que la Chine joue un rôle plus important au Moyen-Orient ».
De son côté, Wang Lincong dit que la Chine, par l'entremise de son envoyé spécial sur la question syrienne, va promouvoir activement la mise en œuvre de la résolution 2254 du Conseil de sécurité, et s'efforcer de renforcer la piste de la communication et de la coordination avec la Russie, les Etats-Unis, l'Europe et les pays du Moyen-Orient, pour consolider et promouvoir une solution politique au problème syrien. Nommer un envoyé spécial signifie également que, dans l'avenir, la Chine va augmenter ses efforts de bons offices entre les parties en Syrie, dans le plein respect de la liberté de choix pour le peuple syrien, sur la base de la promotion de la réconciliation politique et de l'exploration des voies et moyens d'une transition politique. À l'avenir, en fonction de l'évolution de la situation, la Chine est susceptible de proposer de nouveaux programmes et mesures politiques pour résoudre le problème de la Syrie. En outre, la Chine encouragera davantage les activités de secours humanitaires en Syrie.
Autrement dit, le but de la nomination de l'envoyé spécial de la Chine pour la Syrie vise à favoriser le rôle de la Chine dans la promotion des pourparlers de paix, d'apporter une contribution plus active de la Chine en matière de sagesse et de programmes, de renforcer plus efficacement la communication et la coordination avec les parties concernées et de continuer à jouer un rôle constructif pour favoriser un bon règlement final de la question syrienne.
Xie Xiaoyan, qui vient d'être nommé comme envoyé spécial pour la Syrie, est un diplomate chevronné, expérimenté, ancien ambassadeur de Chine en Iran, en Éthiopie et représentant de la Chine auprès de l'Union africaine ; c'est une personne très familière des affaires du Moyen-Orient.
La crise syrienne s'éternise déjà depuis cinq ans. À l'heure actuelle, la Syrie est entrée dans un moment crucial pour résoudre le problème. Dans le cadre des efforts conjoints de la communauté internationale, un cessez-le-feu général a été mis en œuvre, les secours humanitaires progressent, et le gouvernement syrien et l'opposition ont relancé les pourparlers de paix à Genève.
Quelles sont les considérations qui ont poussé le gouvernement chinois à nommer un envoyé spécial pour la Syrie dans la situation actuelle ?
« La communauté internationale doit saisir cette occasion historique et devrait continuer à promouvoir le processus de règlement politique de la question syrienne », a dit Wang Lincong, chercheur à l'Institut d'Asie de l'Est et d'Afrique de l'Académie chinoise des sciences sociales et directeur des relations internationales dans une interview avec un journaliste de la plateforme multimédias du Quotidien du Peuple. La Syrie est devenu l'un des problèmes les plus aigus au Moyen-Orient, l'un des les plus complexes ; résoudre le problème des réfugiés, lutter contre le terrorisme est la clé de la sauvegarde de la sécurité régionale. « La nomination d'un envoyé spécial pour la Syrie démontre pleinement l'attention que le gouvernement chinois accorde à la résolution de la crise en Syrie, mais elle montre également la confiance et le souhait de la Chine de trouver une solution juste, équitable et raisonnable au problème syrien ».
En tant que membre permanent du Conseil de sécurité, la Chine a toujours joué un rôle constructif pour favoriser un règlement correct de la question syrienne.
Li Shaoxian, directeur de l'Institut de recherches chinoises et arabes de l'Université du Ningxia, estime que ces dernières années, l'attitude de la Chine sur la question a été constante, à savoir respecter la souveraineté nationale de la Syrie, s'opposer à toute ingérence étrangère en Syrie, et laisser le peuple syrien décider seul de l'avenir de la Syrie, préconisant une solution politique au problème syrien, qu'elle considère comme le seul moyen de sortir de la crise. Dès le début de la crise syrienne, le gouvernement chinois s'est fermement opposé à toute ingérence étrangère, soulignant qu'une éventuelle intervention étrangère en Syrie et sa région aurait des conséquences désastreuses, et a par quatre fois utilisé son droit de veto au Conseil de sécurité contre les projets d'intervention militaire en Syrie de certains pays.
« En dépit de la perplexité de certains pays arabes de la région qu'a suscité alors la décision du gouvernement chinois et des critiques des pays occidentaux, au fil du temps, la majorité des pays arabes se sont montrés de plus en reconnaissants envers le bien-fondé de la position et des propositions de la Chine, reconnaissant que la Chine était un grand pays soucieux des intérêts réels des pays arabes. De leur côté, les pays occidentaux, qui ont fortement interféré dans les affaires syrienne et ont toujours cherché à obtenir un changement de régime, ont finalement dû admettre que « la solution politique est la seule façon », et ont commencé eux aussi à faire des efforts en ce sens.
Mais la nomination d'un envoyé spécial pour la Syrie signifiera-t-il que la Chine va entreprendre de nouvelles actions sur la question syrienne?
Li Shaoxian considère que l'envoyé spécial de la Chine cherchera d'abord à jouer un rôle plus important dans le processus de règlement politique dans la crise syrienne. Plus tôt cette année, lors de sa visite dans trois pays du Moyen-Orient, le président chinois Xi Jinping a, au siège de la Ligue arabe, prononcé un discours important, présentant la position du gouvernement chinois sur la question syrienne, celle des « trois non », à savoir ne pas chercher un intermédiaire, ne pas établir de sphère d'influence, et ne pas chercher à « remplir le vide ». « Nous pouvons dire que la Chine, non seulement en Syrie, mais aussi au Moyen-Orient, n'est pas un pays à la recherche d''intérêts impérialistes'. La position de la Chine a bénéficié d'une reconnaissance croissante des pays locaux, qui souhaitent aussi que la Chine joue un rôle plus important au Moyen-Orient ».
De son côté, Wang Lincong dit que la Chine, par l'entremise de son envoyé spécial sur la question syrienne, va promouvoir activement la mise en œuvre de la résolution 2254 du Conseil de sécurité, et s'efforcer de renforcer la piste de la communication et de la coordination avec la Russie, les Etats-Unis, l'Europe et les pays du Moyen-Orient, pour consolider et promouvoir une solution politique au problème syrien. Nommer un envoyé spécial signifie également que, dans l'avenir, la Chine va augmenter ses efforts de bons offices entre les parties en Syrie, dans le plein respect de la liberté de choix pour le peuple syrien, sur la base de la promotion de la réconciliation politique et de l'exploration des voies et moyens d'une transition politique. À l'avenir, en fonction de l'évolution de la situation, la Chine est susceptible de proposer de nouveaux programmes et mesures politiques pour résoudre le problème de la Syrie. En outre, la Chine encouragera davantage les activités de secours humanitaires en Syrie.
Autrement dit, le but de la nomination de l'envoyé spécial de la Chine pour la Syrie vise à favoriser le rôle de la Chine dans la promotion des pourparlers de paix, d'apporter une contribution plus active de la Chine en matière de sagesse et de programmes, de renforcer plus efficacement la communication et la coordination avec les parties concernées et de continuer à jouer un rôle constructif pour favoriser un bon règlement final de la question syrienne.
Xie Xiaoyan, qui vient d'être nommé comme envoyé spécial pour la Syrie, est un diplomate chevronné, expérimenté, ancien ambassadeur de Chine en Iran, en Éthiopie et représentant de la Chine auprès de l'Union africaine ; c'est une personne très familière des affaires du Moyen-Orient.
