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INTERNATIONAL

La rencontre des bourreaux et des bourrés au pays de Doumbelane


Alwihda Info | Par CPR - 29 Novembre 2014



1.5

La rencontre des bourreaux et des bourrés au pays de Doumbelane, le 29.11.2014 "Ce dialogue national ne sera pas non plus l’occasion de distribuer des primes à l’impunité à travers une amnistie générale en faveur des bourreaux du peuple Centrafricain. Chacun doit être comptable des crimes commis contre ce peuple. La justice fera son travail avec l’appui de la composante judiciaire de la MINUSCA et de la justice internationale pour juger et condamner les auteurs des délits afin de donner aux victimes les raisons de pardonner". Le CPR félicite Mme la Présidente Samba-Panza, mais déplore que les paroles ne soient pas suivis d'actes. Déjà elle-même, elle s'est faite entourée de bourreaux et aucune poursuite judiciaire n'est lancé, aucun jugement n'est fait à ce jour. Et puisqu'elle connaît les bourreaux, qu'elle ne désigne pas nommément, avec qui d'autres fera-t-elle son dialogue national? Un discours pour endormir les consciences nationales et internationales. Une véritable saloperie? La Justice d'abord! Ce n'est pas parce que la fin du mandat approche que l'on doit se réveiller pour proférer des menaces voilées sans faire son propre bilan. Il ya bourreaux et bourreau dans mon pays et un peuple "brimé par tous". Le CPR attire l'attention des centrafricains et particulièrement des organismes internationaux tel que Human Right Watch, Ligue Internationale des Droits de l'Homme (LIDH), sur le sabotage, la mise en place d'un processus de l'éternel recommencement en République Centrafricaine. Le soi-disant dialogue inter centrafricain prévu pour janvier 2015 n'est en réalité qu'un simulacre de monologue. Les bourreaux qui n'ont que le mot Pardon à la bouche, les gouvernants qui ne rendent pas Justice au peuple, sont entrain de créer un futur chaos sur le dos du peuple toujours victime, désemparé et qui ne saurait pardonner -qui pardonner? Le CPR constate que le peuple centrafricain n'a reçu aucune excuse, aucune réparation matérielle et morale, et donc n'a pas pardonné. C'est pas aux bourreaux de pardonner -la République Centrafricaine marche sur la tête. A-t-on consulté toutes les sensibilités? La réponse est Non. En conséquence le CPR demande: -le dédommagement des victimes -la mise en place d'un processus démocratique, populaire permettant d'apaiser les tensions sociales -une rencontre et un débat démocratique entre les ténors de la vie politique centrafricaine et société civile de manière à dégager un Acte Consensuel avant ce grand débat -la mobilisation de la société civile Donc le CPR condamne avec vigueur cet entêtement, saupoudrage cynique à confondre démocratie et tribalisme par les présidentiables; ce qui démontre ipso facto que l'égoïsme de nos dirigeants présents et futurs maintient et maintiendra la République Centrafricaine dans le gouffre. Tant que ce sursaut national n'est pas en vue, ce n'est même pas la peine de rêver et de vivre sous perfusion internationale permanente. Le CPR tient à prendre part active au processus de réconciliation nationale. Les bourreaux des centrafricains et les bourrés d'argent du peuple semblent vouloir organiser leur fête macabre et mortifère. La politique c'est une mission noble, or ce n'est pas le cas en Centrafrique. C'est une évidence. Copie: Human Right Watch, LIDH Note: http://www.lesplumesderca.com/grand-format-centrafrique-la-petaudiere-chacun-son-tour-chez-catherine-mame-randatou-la-fee-samba-panza/ La belle histoire de Leuk-le-lièvre de L. Senghor et A. Sadji, Edicef: "Tous les centrafricains étant morts, je me suis demandé. Hériterai-je ou hériterai-je pas, mais l'Oncle Matin m'a dit : Gaïndé (Nguendet) est l'aîné...". Michel Chantry, secrétaire général du CPR, le 29.11.2014



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