C’est la première communication présentée en Conseil des ministres de ce 22 juin. Elle porte sur l’imposition d’un moratoire sur l’exploitation, l’importation et la réexportation des madriers de pterocarus erinaceus au Togo. « Le constat a été fait que le « vène », essence communément appelée « faux teck », fait aujourd’hui l’objet d’une forte exportation vers certains pays asiatiques à partir du port autonome de Lomé », indique le communiqué ayant sanctionné la réunion de l’exécutif.
« Les opérateurs économiques nationaux, en complicité avec certaines entreprises asiatiques, utilisent les autorisations d’importation de produits forestiers ligneux, régulièrement obtenues au Togo, pour s’adonner, sur l’ensemble du territoire national à l’exploitation illégale et excessive de cette essence qu’ils transportent nuitamment au moyen de tracteurs jusqu’aux frontières des pays voisins pour, ensuite, faire passer les produits comme s’ils provenaient de ces pays », a déploré le Conseil des ministres.
Le pterocarus erinaceus est fortement exporté vers l’Asie. Selon le gouvernement, parmi les milliers de madriers saisis par l’administration forestière, près de 85% se révèlent être de faux tecks.
Un moratoire de dix ans est également imposé sur la délivrance des autorisations d’importation et de transport de madriers de faux teck des pays voisins et d’autres pays de la sous-région.
« Les opérateurs économiques nationaux, en complicité avec certaines entreprises asiatiques, utilisent les autorisations d’importation de produits forestiers ligneux, régulièrement obtenues au Togo, pour s’adonner, sur l’ensemble du territoire national à l’exploitation illégale et excessive de cette essence qu’ils transportent nuitamment au moyen de tracteurs jusqu’aux frontières des pays voisins pour, ensuite, faire passer les produits comme s’ils provenaient de ces pays », a déploré le Conseil des ministres.
Le pterocarus erinaceus est fortement exporté vers l’Asie. Selon le gouvernement, parmi les milliers de madriers saisis par l’administration forestière, près de 85% se révèlent être de faux tecks.
Un moratoire de dix ans est également imposé sur la délivrance des autorisations d’importation et de transport de madriers de faux teck des pays voisins et d’autres pays de la sous-région.