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MEDIAS

Le monde.fr : sur la lignée des médias français " fabricants d'amalgame"


Alwihda Info | Par Claude Dinard Vimont - 23 Juin 2015


Hier model d’objectivité pour son contenu dense et informatif, le journal français le Monde a pris, aujourd’hui, le relais des medias français « fabricants d’amalgame ». Tout au long de ce mois de juin, sous le label de son instrument de diabolisation de l’Afrique désigné le monde Afrique, il a pris le relais des articles dénigrant le Congo et ses institutions sur la base des ragots racolés à la va-vite.


Le Monde a été, par le passé, un modèle de journal pour la presse internationale francophone. Chacun se plaisait à lire ce journal pour son objectivité et surtout pour son contenu dense et informatif. Mais en ouvrant ses colonnes à des articles racoleurs teintés de mauvaise foi, laisse pantois plus d’un observateur. Rien d’étonnant, puisqu’il s’agit d’un vaste programme de déstabilisation entamé par L’express.fr, France 2, et exécuté continuellement par France 24, Rfi et bien d’autres médias français.

Déjà, en décembre 2014, certainement à cours de sujets, France 2 balançait une série d’inepties sur le Congo, dans un reportage intégrant le magazine ‘’Complément d’enquête’’ qui ne prouvait pas hélas faire mystère de son caractère partisan, allant jusqu’à voir à Pointe-Noire, qu’un seul quartier propre : celui où vivent les expatriés, donc ses compatriotes.

Pendant tout le mois de juin 2015, le site d’information Le Monde.fr, sous le label de son instrument de diabolisation de l’Afrique, désigné Le Monde Afrique, a pris le relais des articules dénigrant le Congo et ses institutions. Foulant aux pieds les règles déontologiques, notamment la triptyque traditionnelle du métier, à savoir : collecter-traiter-publier, Le Monde.fr a, sur la base des rumeurs collectées ça et là, rapporté des ragots racolés à la va-vite.

Dans cette série de quatre articles enflammés, Xavier Monnier et Le Monde.fr se sont employés à démontrer qu’ils connaissent le Congo plus que la France : Mais, hélas !, ils ont l’injure facile au point où ils ont consacré leur effort à ridiculiser, insulter et qualifier de tous les noms d’oiseaux, le président congolais et les cadres qui travaillent à ses côtés, voulant les tourner les uns contres les autres afin d'affaiblir leur chef.

Le dernier article de cette série est intitulé « … le crépuscule du cobra », publié le 16 juin 2015. Il est cousu d’affirmations gratuites, s’appuyant l’opinion d’un pseudo entrepreneur occidental anonyme, qui aux yeux de Xavier Monnier, fait office de vérité d’évangile. « L’économie est presque arrêtée », selon cet entrepreneur, qui – s’il existe réellement – a dû élargir les difficultés de son entreprise à tout le Congo. À notre avis, ce soi-disant homme d’affaire a tout l’air d’un aigri. A court de marché, il n’a que faire des statistiques des organismes officiels sur l’économie congolaise. Avec lui Le Monde.Fr dont l’objectivité professionnelle l’aurait départi de sa part de responsabilité dans la démolition du Congo. Il aurait ainsi causé du tort à la France !

Doit-on apprendre au Monde.fr et à son ‘’fabriquant d’amalgames’’ qu’une information – à plus forte raison une analyse - crédible obéit à des normes et renferme des données convaincantes qui, malheureusement, sont absents des derniers pamphlets du média français sur le Congo. Quand la même source évoque dans le même article des agents qui « ont plus de mal à se faire payer par les autorités.. », elle débite une autre énormité qui renvoie à une réalité non congolaise, parce que des salaires non payés susciteraient au Congo, pays qui garantie toutes les libertés, des mouvements sociaux pour les revendiquer.

En se contenant de ce genre de récits pour le moins fallacieux, Le Monde.fr prouve, s’il en est besoin, qu’il a accepté de jouer un mauvais rôle contre le Congo sans se connecter à la réalité de ce pays.

Aussi, a-t-il cru aisé d’organiser, comme ses compères, un procès d’intentions contre le président Denis Sassou N’Guesso à qui, il attribue l'intention d’avoir fixé la date d’un éventuel référendum constitutionnel pour la fin de l’année 2015. Ici, l’auteur de cet article présente des allusions comme une vérité crue.

N’écoutant volontairement l’actualité du Congo qu’avec une oreille, Xavier Monnier ne sait pas que les consultations ont été initiées par le président de la République pour écouter les forces vives de la nation et se faire une idée de ce qu’elles pensent des grandes questions qui touchent la vie de la nation, notamment celles liées à l’avenir des institutions.

Et, mise à part la cécité intellectuelle de nos confrères du monde.fr, ces consultations ont été très bien appréciées, à leur juste valeur, par l’ensemble de la classe politique congolaise qui a massivement répondu à l’appel du chef de l’Etat. La frange de l’opposition qui n’a pas pris part à ces consultations n’a étonné personne à Brazzaville, puisqu’il s’agit d’un groupe d’éternels contestataires, désormais alliés dans une nouvelle coalition dite (Front républicain pour respect de l’ordre constitutionnel et pour l’alternance démocratique (Frocad). D’ailleurs, des éminents membres de ce groupement de partis avaient décidé par bon sens et par respect de l’autorité publique, de se désolidariser du radicalisme de leur mouvement, en répondant à l’appel du président de la République. Même l’église a répondu à cette invitation présidentielle, parce que le dialogue comme le disent les hommes de Dieu au Congo, est une vertu divine.
« Denis–Christel, le fils prodigue », est un autre article du Monde.fr paru le 17 juin 2015 et dans lequel Xavier Monnier se lance dans une véritable diatribe contre le fils du président de la République, comme si être fils d’un Chef d’Etat est un délit.

Quand un terroriste est arrêté ou abattu en France, les médias français le qualifient comme ‘’présumé’’ coupable. Mais, quand la sensationnelle Ong Global Witness ou une autre accuse un africain – fils du président soit-il -, Le Monde.fr le considère comme un condamné.

Pourtant, aucune preuve n’étaie la véracité des informations rendue publique par l’Ong dans son fameux rapport suscité, du reste, par des officines connues et faisant transparaitre, clairement un règlement de compte et non un rapport d’enquête digne de foi.

Mais, Le Monde.fr foule aux pieds cette précaution, enchainant des accusations gratuites contre Denis Christel Sassou Nguesso qui jouit, plutôt d’une certaine estime dans certaines institutions. Il a été, le 13 juin dernier, primé ’’Oscar de l’Excellence et de l’émergence des Managers Africains 2015’’ à Paris, en France, à l’occasion du XXVIIIème forum économique de l’Afrique gagnante par une organisation crédible comme le CIMA. Une récompense en reconnaissance de ses actions de portée sociale envers les couches défavorisées et vulnérables du Congo.

Quand Xavier Monnier parle de Jean Dominique Okemba, dans l’autre article de la même série, publié le 16 juin 2015, il se livre volontiers à la bassesse, à travers une juxtaposition d’injures et de diffamation. Il est regrettable que Lemonde.fr ait ainsi et clairement trahi son manque d’éthique et sa carence déontologique.

Versant dans une imagination stérile, Xavier Monnier chute ses brûlots par les «ambitions présidentielles » ou présidentialistes de Lucien Ebata. Le malaise de Xavier Monnier, du Monde.fr et des médias français est que malgré leur pression, leurs calculs traduisant la volonté de voir le Congo devenir un brasier comme l’Irak ou la Libye, Denis Sassou N’Guesso et les Congolais sont sereins, parce qu’il s’agit avant tout de leur pays.

Et jusqu’à preuve du contraire, Denis Sassou N’Guesso n’a jamais dit qu’il sera candidat en 2016 pour briguer un autre mandat à la tête du pays. Il n’a jamais dit, non plus que tel ou tel autre des ses proches sera son successeur. Tout ce qui s’écrit, ce vaste procès d’intentions, expose plutôt un ensemble d’affabulations des médias français, en quête de notoriété sur le continent africain.

Dans tous les cas, qu’il s’agisse de Jean Dominique Okemba ou de tout autre congolais, ils sont avant tout des Congolais jouissant de tous leurs droits. Leurs rapports prouvés ou non avec des lobbies français ne les disqualifient en rien de la course à la présidence ou ne leur fait pas obligation d’y prétendre. Sauf si ce démiurge de journaliste viendrait à prouver le contraire. Les congolais ne sont pas dupes, qu’il revient à eux et à eux seul de sanctionner ceux qu’ils ne jugent pas aptes à exercer le pouvoir. Ils n’ont donc de leçons à recevoir d’une presse en parte de vitesse.
Depuis que le Congo a décidé de diversifier ses partenaires au développement, le tournis est palpable au sein d’une frange d’hommes d’affaire et de politiques français. Sur ces entrefaites, Lemonde.fr et d’autres médias partageant sa ligne éditoriale n’ont d’autre choix, que de manifester cette haine viscérale entretenue contre le Congo.

De l’insinuation à l’approximation, Xavier Monnier et Le Monde.fr ont étalé la honte, mais surtout le désir tant caressé de la France au pouvoir de voir Brazzaville s’enflammer, peut-être pour profiter de l’anarchie qui s’en suivra pour espérer redresser la courbe économique de leur pays. Justement, ce qui surprend les Congolais et même les Français avisés est que les média français se régalent à déstabiliser le Congo, alors que leur gouvernement est désavoué par les Français pour insuffisance de résultats, avec un taux de chômage aux allures vacillantes et inquiétantes et que la misère prend corps en France, quand les questions des immigrés mettent le même gouvernement en difficulté. Dans cette France qui se veut ‘’modèle’’ et directrice des consciences des autres Etats, les scandales sur le financement de la politique sont légion.

Une chose est sûr, à force de véhiculer des énormités sur le pays d'autrui, ses leaders et ses institutions, ceux qui ont choisi la veste d’ennemies du Congo ne font que réconforter l’image du président Denis Sassou N’Guesso. L’homme jouit de la confiance de ses compatriotes y compris de certaines grandes figures de l’opposition qui se veut radicale. Ils l’ont d’ailleurs qualifié de « Grand Homme d’Etat », au sortir des consultations présidentielles. L’obsession manipulatrice du Monde.fr, sans doute commanditée, n’est qu’un coup d’épée dans l’eau.




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