Accueil
Envoyer à un ami
Imprimer
Grand
Petit
Partager
REACTION

Les étudiants centrafricains au Bénin abandonnés à eux-mêmes


Alwihda Info | Par ADAMOU Kaylee - 28 Juillet 2015



Que dire aujourd’hui de la situation de vie misérable de nos jeunes compatriotes élèves, étudiants et stagiaires centrafricains au BENIN ? 

D'entrée, comme d'habitude, ces jeunes soucieux de leur avenir, de la situation que traverse le pays et surtout conduit par la sagesse et le respect du territoire d'autrui n'ont encore manifesté aucune revendication sur le sol Béninois martèle Thomas Joly NGBONGA (Président des Etudiants et Stagiaires Centrafricains au Bénin). 

En effet, c’est avec beaucoup de peine que les étudiants Centrafricains au BENIN font parvenir leur cri de détresse au près des autorités centrafricaines. Toutes les voies hiérarchiques normales empruntées par ces derniers se sont révélées étonnement muettes.

Malgré de multiples relances, ces derniers ont finalement l'impression que leurs situations ne préoccupent personne, car la réalité quotidienne ne témoigne guère la disparition ou l’amélioration des conditions de vie et d’étude, intolérables dans les quelles sont exposés les futurs bâtisseurs de notre nation.

Cependant un adage dit : <<La patiente humaine a ces limites, et plus la patience est grande, plus belle est la vengeance>> 

Il est bien vrai que depuis quelques années le pays avance d'un pas et en recule de deux, mais cela n'empêche qu'il ait des affaires de détournements partout au sein de toute l'administration.
 
- Le scandale du DON ANGOLAIS
- La mauvaise gestion des fonds du FORUM DE BANGUI et de ceux du DON DE L'UNICEF, pour ne citer que ceux là, sont des exemples illustratifs.

Mais pourquoi ne pas entretenir cette nouvelle génération ? Pourquoi ne pas s'occuper des futurs leaders et bâtisseurs de la nation ?

Primo, au BENIN, à défaut de leur soutirer des sommes énormes, nos jeunes compatriotes à majorité des Etudiants et Stagiaires se voient maltraités, harcelés, voire brutaliser pour des raisons de titres de séjour et de visa par les autorités de police et aéroportuaire s'exclame le Président des Etudiants qui lors de son dernier passage à Bangui et à l'occasion du Forum a attiré l'attention de nos autorités sur ces pratiques ?

Pourquoi ce silence de la part des autorités Centrafricaines ?  

Néanmoins, hors mis les accords bilatéraux conclu et signés entre la REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE et le BENIN, nous sommes sans ignorer que ces deux pays ont des liens historiques, économiques et politique voire géostratégiques.

Secundo, la situation exhaustive actuelle montre que les bourses impayées des étudiants au Bénin remontent à l’année académique 2009-2010.

La encore faut-il dénoncer le faible quota attribué et l’effectif pléthorique des étudiants fantômes bénéficiaires en grande partie de ces bourses au détriment des ayants droit qui sont souvent victimes d’une pathologie qui est ici surnommée au Bénin "BOURSIER A VIE".

Pour finir, nous n’oserons pas ici évoquer la pire condition qu’endurent ceux qui ont terminé leurs études et qui sont dans l’attente des titres de rapatriements.

Toutes ces interrogations poussent à une réflexion et méritent des réponses appropriées.

Devant ses faits, nous interpellons le gouvernement centrafricain de faire tout ce qui est en son pouvoir pour rassurer nos compatriotes Etudiants que la sécurité, l’éducation et la formation sont les priorités et la clef du développement.
 
Nous rappelons que cette période des vacances a été choisie pour lancer un dernier cri aux autorités du pays pour que des mesures nécessaires et adéquates soient prises afin de nos étudiants puissions bien débuter la nouvelle année académique 2015-2016 qui se dessine à l’horizon sous peine d’action et de révolte.

Nous demeurons convaincu que vous feriez allégeance à notre doléance et agiriez à temps pour ne pas que la situation s’empire davantage sur ces fils de la nation parti à l'extérieur pour la cause du pays.

Le Porte Parole des Etudiants
ADAMOU Kaylee



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)