Les forces nigerianes intensifient leurs frappes contre Boko Haram

Le porte parole de la Force aérienne, le capitaine Ayodele Famuyiwa, a déclaré, hier, que l'armée de l'air intensifie des frappes  contre les fiefs de la secte. Cela fait partie de la stratégie militaire nigériane dont l'objectif est d'accentuer la pression militaire tant sur le plan terrestre que aérien pour reprendre la forêt Sambisa et autres bastions de Boko Haram, a précisé le porte parole de l'armée. Il a noté que l'opération de nom de "Gama Aiki" se fait en parfaite coordination avec les forces terrestres du Nigéria et la Force opérationnelle inter-armée multinationale (MNJTF) pour débarrasser le nord de Borno, en particulier la zone autour du bassin du lac Tchad, des restes de Boko Haram.
Boko Haram qu'on croyait affaibli a lancé des offensives surprises contre les forces armées du Niger dans la ville de Bosso qu'elle a occupée après avoir défait l'armée qui a enregistré une lourde perte en vies humaines. Il a fallu l'intervention musclée de l'armée tchadienne pour dissuader Boko Haram et rassurer la population qui a déserté la ville.
Les forces armées des quatre pays (Niger, Nigeria, Cameroun, Tchad) ont décidé de mener des offensives conjointes dans les fiers de la secte afin de les déloger. Difficile d'arriver à bout du terrorisme implantée dans le Lac Tchad, une zone difficilement accessible pendant la saison pluvieuse, si les états africains ne prennent pas au sérieux l'ampleur de la menace qui guète la région dans son ensemble.

Boko Haram a fait allégeance à l'organisation Etat Islamique et selon des informations concordantes, il bénéficie d'une aide militaire de l'étranger surtout des livraisons d'armes en provenance de la Libye via le Mali.
Appelé désormais Etat Islamique en Afrique de l'ouest, Boko Haram compte environ 3000 combattants au lieu de 5000 à 6000 avant les offensives des armées africaines.

Alwihda Info