Par Salim Mahamat (Alwihda).
Dans une cérémonie qui a eu lieu, Mardi 9 novembre, à Moussoro, plus de quatre mille combattants ont définitivement déposé les armes. La cérémonie a été présidée par Mahamat Nimir Hamita représentant le Médiateur de la République.
Il s’agit de 4080 rebelles avec environ 83 véhicules tout terrain équipés des différents armements lourds. Les rebelles appartenaient aux différents mouvements politico-militaires entre autres l’UFR de Timane Erdimi, L’UFDD du général Mahamat Nouri, le CDR, l’UFDD/F de Abdelwahit Aboud. « Le choix porté sur Moussoro pour abriter la cérémonie est symbolique à premier titre car la localité connue pour son hospitalité légendaire dispose d’un centre de formation qui a formé nombre de nos élites civiles et militaires », a ainsi indiqué le conseiller chargé du Médiateur de la République, chef de la délégation.
De leur côté, les rebelles ont rassuré les autorités tchadiennes qu’ils se sont rendus compte que la lutte armée ne sert à rien et qu’ils apportent désormais leur soutien au président de la République dans sa politique de développement. Ils ont demandé un pardon sincère au peuple tchadien.
Depuis leur dernier échec militaire à Amdam le 2 mai 2009 et après la normalisation des relations tchado-soudanaises, les rebelles tchadiens ont choisi de déposer les armes et se rendent en masse aux forces armée tchadiennes. On peut dire sans se tromper que plus de 90 % de la rébellion a regagné la légalité. 5% des rebelles se sont évaporés dans la nature soudanaise ou tchadienne et il reste 5% qui traînent encore les pieds.
Un des éléments essentiels de « la politique de la main tendue », c’est l’absorption et l’insertion dans la vie sociale et publique des anciens rebelles.
Pour consolider la paix et la réconciliation nationale, le gouvernement proclame dans chaque accord une amnistie générale au profit des membres des différentes branches signataires d’accords excepté ceux qui sont coupables du délit de droit commun. Il fait participer des cadres de mouvements à la chose publique et procède au versement d’un forfait à chaque élément des différentes branches signataires de l’accord.
Les militaires et les fonctionnaires civils radiés ou écartés du fait de leur adhésion à l’opposition armée ont été réhabilités dans leurs droits et dans leur cadre d’origine.
Des chefs militaires et civils desdits mouvements sont responsabilisés dans l’ANT (l’armée nationale tchadienne) et dans l’administration conformément aux lois et textes en vigueur.
Tous les combattants aptes sont intégrés dans les différents corps de l’ANT et dans les institutions paramilitaires. Des cadres diplômés d’Etat sont intégrés dans la Fonction publique.
Le gouvernement a mis des moyens nécessaires pour assurer une grande campagne d’explication, de sensibilisation pour l’instauration d’une paix durable au Tchad.
Il s’agit de 4080 rebelles avec environ 83 véhicules tout terrain équipés des différents armements lourds. Les rebelles appartenaient aux différents mouvements politico-militaires entre autres l’UFR de Timane Erdimi, L’UFDD du général Mahamat Nouri, le CDR, l’UFDD/F de Abdelwahit Aboud. « Le choix porté sur Moussoro pour abriter la cérémonie est symbolique à premier titre car la localité connue pour son hospitalité légendaire dispose d’un centre de formation qui a formé nombre de nos élites civiles et militaires », a ainsi indiqué le conseiller chargé du Médiateur de la République, chef de la délégation.
De leur côté, les rebelles ont rassuré les autorités tchadiennes qu’ils se sont rendus compte que la lutte armée ne sert à rien et qu’ils apportent désormais leur soutien au président de la République dans sa politique de développement. Ils ont demandé un pardon sincère au peuple tchadien.
Depuis leur dernier échec militaire à Amdam le 2 mai 2009 et après la normalisation des relations tchado-soudanaises, les rebelles tchadiens ont choisi de déposer les armes et se rendent en masse aux forces armée tchadiennes. On peut dire sans se tromper que plus de 90 % de la rébellion a regagné la légalité. 5% des rebelles se sont évaporés dans la nature soudanaise ou tchadienne et il reste 5% qui traînent encore les pieds.
Un des éléments essentiels de « la politique de la main tendue », c’est l’absorption et l’insertion dans la vie sociale et publique des anciens rebelles.
Pour consolider la paix et la réconciliation nationale, le gouvernement proclame dans chaque accord une amnistie générale au profit des membres des différentes branches signataires d’accords excepté ceux qui sont coupables du délit de droit commun. Il fait participer des cadres de mouvements à la chose publique et procède au versement d’un forfait à chaque élément des différentes branches signataires de l’accord.
Les militaires et les fonctionnaires civils radiés ou écartés du fait de leur adhésion à l’opposition armée ont été réhabilités dans leurs droits et dans leur cadre d’origine.
Des chefs militaires et civils desdits mouvements sont responsabilisés dans l’ANT (l’armée nationale tchadienne) et dans l’administration conformément aux lois et textes en vigueur.
Tous les combattants aptes sont intégrés dans les différents corps de l’ANT et dans les institutions paramilitaires. Des cadres diplômés d’Etat sont intégrés dans la Fonction publique.
Le gouvernement a mis des moyens nécessaires pour assurer une grande campagne d’explication, de sensibilisation pour l’instauration d’une paix durable au Tchad.