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TCHAD

Mahmoud Ali Seid : "Les exilés Tchadiens sont atteints du syndrome de Stockholm"


Alwihda Info | Par - 21 Août 2020



Le président de la Coalition des associations de la société civile pour l'action citoyenne (CASAC), Mahmoud Ali Seid. © Djimet Wiche/Alwihda Info
Le président de la Coalition des associations de la société civile pour l'action citoyenne (CASAC), Mahmoud Ali Seid. © Djimet Wiche/Alwihda Info
"Les exilés Tchadiens sont atteints du syndrome de Stockholm, c'est pour quoi ils ne savent pas où aller. Ils ont préféré aller rester sous le maître parce qu'ils sont mentalement colonisés", a déclaré vendredi le président de la Coalition des associations de la société civile pour l'action citoyenne (CASAC), Mahmoud Ali Seid, lors d'une conférence de presse.

"Certains râlent comme des bêtes farouches toute la journée, c’est grâce à l’avènement de la démocratie instaurée par le président Idriss Déby Itno. La responsabilité historique du président Idriss Deby est méritoire parce qu’il est le seul à dire non à la dictature", selon Mahmoud Ali Seid.

"Le pays a connu une transformation infrastructurelle extraordinaire en un laps de temps dans le domaine hospitalier, hôtelier. Idriss Deby a donné contre vents et marées la démocratie et la liberté au peuple tchadien. Idriss Deby nourrit une passion inouïe du peuple tchadien", affirme le président de la CASAC.

Il ajoute que "certains partis, leurs militants ne remplissent pas une cabine et certaines associations de la société civile ne représentent que le gravier de leur chaussure. Certains opposants  qui vilipendaient les régimes en place, une fois arrivés au pouvoir, feront pire que le pouvoir qu'ils contestaient. Il y a une immixtion des associations de la société civile dans le domaine politique."

"On peut voir un président d’une association de droits de l’Homme qui s’improvise en président d’un parti politique. On ne peut pas accorder une autorisation de manifestation à une association qui cherche à détruire le vivre ensemble. (...) Ces exilés sont atteints de syndrome parce qu’ils ne savent où aller. C’est pour quoi, ils sont partis rester sous les maîtres", martèle le président de la CASAC qui souligne qu'une "minorité de partis politiques et d'associations de la société civile font très bien leur travail et pensent que le Tchad se porte bien."

Détails à suivre.
Djimet Wiche Wahili
Journaliste, directeur de publication. Tél : +(235) 95415519 / 66304389 E-mail :... En savoir plus sur cet auteur



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