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AFRIQUE

Mali : Les soldats tchadiens menacent les djihadistes d'une offensive militaire, sans l'aval de la MINUSMA


- 3 Octobre 2014



Une colonne des Fatim (Forces armées tchadiennes en itervention au Mali), quelque part entre Kidal et Tessalit. -
Une colonne des Fatim (Forces armées tchadiennes en itervention au Mali), quelque part entre Kidal et Tessalit. -
Les FATIM (Forces Tchadiennes au Mali) ont en effet eu, en début de semaine, une vive altercation avec les éléments jihadistes et séparatistes désormais regroupés au sein du Haut Conseil pour l’Unicité de l’Azawad (HCUA) conduit par le déserteur de l’Armée malienne, l’ex-Colonel Alkassoum.
 
Ils accusent ces derniers d’être à l’origine des mines, attentats et tirs de roquettes ayant fait plusieurs morts et blessés dans leurs rangs.
 
Le message, nous apprend-on, fut clair, précis et concis : le contingent tchadien réagira désormais à chaque attaque et attentat, MINUSMA ou pas !
 
Et comment croyez-vous que les appelés ont réagi à la mise en garde? Le Colonel Alkassoum et ses hommes ont tout bonnement abandonné leurs positions à Aguelhok pour rejoindre Kidal. Ruse de guerre ou crainte d’un massacre à la tronçonneuse ? On ne le sait, pour l’instant. Toujours, est-il, que les assaillants en question ont, pour l’instant, quitté la zone d’Aguelhok qu’ils s’apprêtaient à attaquer. Un projet visiblement reporté.
 
L’on ne saura, en tout état de cause, blâmer les soldats tchadiens. Il s’agit pour eux, d’une question de survie. Alors, à la guerre, comme à la guerre !
 
Rappelons que le gouvernement tchadien avait vivement critiqué l’attitude de la MINUSMA par rapport au traitement réservé à son contingent. Les responsables de la mission onusienne ont promis de corriger les imperfections. En attendant, les FATIM ont décidé de prendre leurs responsabilités sur le terrain.
 
Il faudra craindre le pire si les assaillants persistaient dans leur logique du harcèlement. Les soldats tchadiens ne sont pas du genre intimidable. Et l’Armée malienne se doit de les rejoindre au plus vite…Et pour cause : nous vivons en ce moment un tournant décisif du conflit. Les FAMA ne doivent pas manquer ce rendez-vous !
 
B.S. Diarra
Source: La Sentinelle du 03 oct 2014



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