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Message à la Nation-Jammeh avertit la CEDEAO: "Nous sommes prêts à défendre la Gambie contre toute agression..."


- 1 Janvier 2017


Dans son Message de Nouvel An aux Gambiens, le président Yahya Jammeh a accusé la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) d'avoir déclaré la guerre à la Gambie et à son peuple, en adoptant une attitude partiale, partisane et partielle dans la crise politique dans son pays. Sur un ton ferme, il a assuré que la Gambie ne sera pas intimidée par une quelconque puissance et a réaffirmé la détermination de son gouvernement à défendre le pays et son peuple contre toute agression ou menace venant de l'extérieur, rapporte freedomnewspapers.


Message à la Nation-Jammeh avertit la CEDEAO: "Nous sommes prêts à défendre la Gambie contre toute agression..."
" J'ai entendu certains dire que certains pays de la Cédéao veulent m'attaquer. Je tiens à leurs que nous sommes prêts à défendre ce pays contre toute agression et qu'il n'y aura aucun compromis pour cela", a déclaré M. Jammeh samedi dans un discours télévisé. Très critique à l'égard de la CEDEAO pour sa récente intervention dans la crise politique de la Gambie, Jammeh soutien qu'elle n'a pas à se mêler dans les affaires intérieurs de la Gambie puisque, selon ses propres termes, "le bloc des pays ouest-africain a manifesté son manque total de neutralité pour résoudre pacifiquement la question". "Inshallah! Mon gouvernement ne sera jamais sur un terrain de confrontation, à moins qu'on nous obliges à défendre notre souveraineté. Défendre notre indépendance et notre souveraineté nationale est un devoir envers tous les patriotes Gambiens ", a-t-il relevé. La décision de la CEDEAO sur la situation actuelle, de valider les résultats de l'élection du 1er décembre par tous les moyens possibles est totalement illégale puisqu'elle viole les principes de non ingérence dans les affaires intérieures des Etats membres. C'est en effet une déclaration de guerre et une insulte à notre constitution. Il est donc absolument inacceptable. Cette approche flagrante, impartiale et unidimensionnelle, indique clairement que le rôle de la CEDEAO ne repose pas sur la poursuite de la justice dans la résolution de la crise", a noté M. Jammeh. "Par cette position, la CEDEAO s'est disqualifiée à faire la médiation, car un véritable médiateur doit être neutre et impartial pour gagner la confiance des parties au conflit. Ainsi, nous n'entrerons pas dans les règles du jeu fixé par la CEDEAO. Si elle ne reconnaît pas que les dispositions de notre Constitution, nous lui fournirons un guide afin d'arriver à une résolution pacifique et juridique de la crise. Sans cette quête de la justice, dans le cadre de la constitution de la Gambie et pour l'élimination de la menace de recours à la force, qui est la position de la CEDEAO, la crise se poursuivra avec le risque d'une escalade de confrontation militaire. Nous condamnons avec véhémence la violence, mais nous ne tolérerons jamais l'injustice et nous ne nous laisserons pas intimidés. Notre souveraineté n'est pas à vendre ", a-t-il ajouté. M. Jammeh, qui a commencé son discours en rappelant aux Gambiens de revoir les mots contenus dans l'hymne national du pays. A cette effet, il a affirmé qu'il y a des pays dans la région qui sont jaloux de la paix et de la stabilité que connait la Gambie. Il a souligné qu'il est prêt à défendre la Gambie, et la dernière personne, en cas d'agression extérieure. «Sur la base d'une politique délibérée, mon gouvernement a développé dans notre pays une atmosphère de paix et de stabilité et nous demeurons résolument déterminés à préserver cette culture de la paix. C'est l'envie de beaucoup de nations, et nous le défendrons à la dernière personne ", a déclaré Jammeh. Ladepechedujour



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