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ANALYSE

Michel Ndjotodia déclare la guerre à la nation centrafricaine


Alwihda Info | Par Jean-Gualbert TOGBA - 24 Décembre 2013



Jean-Gualbert TOGBA
Jean-Gualbert TOGBA

Par Jean-Gualbert TOGBA (Auteur libre)

Si je ne m’abuse, je ne vois pas comment on peut garder et supporter un homme qui n’a pas un esprit républicain, dirigé une République toute une Nation pour en arriver où ? A la scission ? Ndjotodia nous confirme qu’il est le symbole d’une République déchirée et désunie. Avec une absence d’étique et de moral ça crée forcement une rupture à tous les niveaux.

Il est venu pour conduire une Nation, il a conduit un crime contre cette Nation. Il est venu libérer et l’horreur est à son comble. Sept mois d’occupation sanguinaire avec un bilan de plus de mille morts. Un triste record sans précédent. Que dire !

Voilà que l’homme du désastre centrafricain, Michel Ndjotodia, celui qui désormais symbolise l’incarnation du mal au coté des plus grands mauvais esprits funeste de ce siècle présent. Pour un être humain saint d’esprit, la raison aurait prévalu sur l’égoïsme et de dire : Je pars, je démissionne pour soulager la population, préservée l’unité nationale et la paix. Mais, Aveuglé et possédé, il est sous l’emprise du mal, il propage et véhicule le mal. Ils tuent à tour de bras avec la Séléka, pas de distinguo entre poulet, homme, bœuf, mouton, bébé. Peu importe.

Le pays de BOGANDA transformé en un abattoir humain, en un champ d’exercice de tire des extrémistes où Ndjotodia leur a offert la tête du centrafricain comme cible parfaite ! Les soudards djihadistes se régalent !

Michel Ndjotodia, un hybride bicéphale opportuniste se réclamant chrétien par sa mère mais qui cultive une haine viscérale envers le christianisme qui lui a donné une civilisation et une éducation. Lequel christianisme il veut éliminer au profit de l’islam au sein duquel il instrumentalise les musulmans centrafricains contre leurs compatriotes bantous centrafricains c'est-à-dire les non musulmans centrafricains, assimilés à tort à des chrétiens (tous ceux qui ne sont pas musulmans dans leur vision de la conquête). L’utilisation de Bantou n’est pas péjorative, mais important pour dépolluer le cliché préconçu de chrétien affiché volontairement à tort à tout non musulmans par les assaillants afin de détourner l’attention sur la véritable crise afin de se lancer dans un conflit interconfessionnel pour l’exécution de leur plan de la scission de la Centrafrique.

En substance, quand Ndjotodia appelle à un sursaut républicain, il s’adresse essentiellement aux extrémistes islamistes comme lui, pour enclencher son plan B comme prévu dans sa lettre a l’Organisation islamique de Djedddah. Son message codé est un appel à la Séléka de résister au désarmement, d’attaquer les troupes françaises pour en tuer le plus possible et se lancer dans un massacre à grande échelle contre les Bantous en faisant d’innombrable dégâts afin de se replier dans le Nord pour lancer le plan B.

Les plans A et B de Ndjotodia

Le plan A : On se souvient de la lettre du 17 avril 2012 de Michel Ndjotodia à l’Organisation de la conférence islamique sise à Djeddah en Arabie Saoudite, où il sollicitait une aide massive pour l’islamisation de la Centrafrique. Seulement, cette stratégie diabolique de Ndjotodia a rencontré une vive résistance des Bantous centrafricains. Dans un pays Bantou à 80% chrétiens, 10 % animistes, c’est une mission impossible et suicidaire, dont le manque de réalisme, de pragmatique et l’absence du patriotisme et de l’intérêt national d’un fou dangereux sanguinaire criminel est l’explication au pourquoi la Centrafrique se retrouve dans le précipice.

Le plan B : Dans le même courrier, Djotodia disait, « nous avons 2500 kalachnikovs avec beaucoup de munitions, 124 lanceurs de RPJ7, 3 DCA et 17 missiles sol-sol. Nous sommes prêts à commencer nos opérations afin de prendre Bangui. Si Dieu le veut et que nous arrivons à Bangui, nous allons mettre en place un régime islamique, afin d’appliquer la charia. Même si nous ne réussissons pas à chasser Bozizé, nous allons transformer une partie de la Centrafrique, du Tchad et le Darfour, en une nouvelle République islamique. Nos frères du Darfour sont d’accords avec nous ». (Voir en annexe copie de la lettre). Echec.

L’objectif n’étant pas atteint du moins, d’où la mise en chantier du plan B qui consiste à la scission de la Centrafrique. Ndjotodia l’avait déjà évoqué dans un discours tonitruant qui est passé inaperçu. Abakar Sabone, qui se réclame du UFDR prend le relais de la déclaration de Ndjotodia sur la scission, s’inscrivant dans l’esprit de la lettre de Debbah et c’est sous ce même groupe armé UFDR que Michel Ndjotodia a signée la lettre de Debbah. Seulement, les observateurs avertis n’ont pas pris en compte cette lettre de Ndjotodia parce que trop ridicule pour être pris au sérieux et pour être considéré. Même démentie par Ndjotodia, les faits se coupent, se recoupent, s’enchainent et tout concorde. Un discours tonitruant et ridicule à la dimension du personnage, rancunier, malhonnête et manipulateur.

Si je ne m’abuse, la décision de déplacer les troupes tchadiennes de Bangui au nord de la Centrafrique n’apporte aucune solution au problème sécuritaire. A croire que les habitants des provinces n’ont pas assez payés un lourd tribut pour leur faire ce cadeau empoisonné. Déplacer le problème de Bangui pour le malheur de nos concitoyens en province est très imbécile. C’est toujours eux qui paient le pot cassé. Cela ira de mal en pis et ne ferra que renforcer l’intention perverse.

Il y a un risque en la demeure d’installer l’armée tchadienne dans le Nord. C’est faire un pas important dans la direction de la partition et quand on connait l’intention gargantuesque d’Idriss Debby sur le pétrole de la Centrafrique dans cette partie du pays. Les centrafricains ne marchent plus à la carotte, à l’exception d’une très faible minorité mais qui font de gros dégâts. Des corrompues, traitent de la Nation.

Les frasques de la mégalomanie d’une imposture Ndjotodia défigure tout un pays sans histoire, arbore la haine, laissant au passage de profonds stigmates. Ndjotodia est entrain de jouer une tragédie en grandeur nature. Les refrains étant déjà connus d’avance, il nous semble impératif d’ors et déjà, d’attirer l’attention de la communauté internationale sur certains faits.

MISE EN GARDE A LA COMMUNUATE INTERNATIONALE

La Centrafrique est plongée dans cette crise à cause d’intérêt personnel des politicards centrafricains, qui veulent entrer en politique par la force des armes et par la suite, obtiennent une légitimité à travers les accords et

les traités signés sous les hospices de la communauté internationale en leur faveur, cautionnant l’impunité en leur octroyant des avantages et privilèges faramineux au détriment de l’intérêt de la Nation. Certains exigences sont à être relevées :

1- Refus de toute conférence internationale (occidentale, Union Africaine ou de la sous région) pour satisfaire les revendications assassines présentes et futures, de Ndjotodia, d’Abakar Sabone et autres, pour un projet de la scission de la Centrafrique, ou tout autre projet de nature à entacher l’intégrité nationale.

2- L’arrestation immédiate de Ndjotodia, d’Abakar Sabone, serait un début de solution aux différents problèmes rencontrés dans le désarmement, à la paix et à la réconciliation.

3- Le retrait des troupes tchadiennes sur toute l’étendue du territoire y compris le nord de Centrafrique.

APPEL A CE QUI RESTE ENCORE DE LA CLASSE POLITIQUE

Au moment où l’Unité nationale est mise à rude épreuve, la dignité nationale bafouée, l’intégrité territoriale piétinée, curieusement nous observons une fois de plus que ceux et celles qui composent la classe politique, à qui les centrafricains avaient fait confiance, semblent encore une fois de plus perdre leur langue.

Il faudrait qu’ils comprennent : Ils ne sont pas sans savoir que, nous ne vivons plus la même époque. Le centrafricain a reçu une dose de vaccination des politicards assez suffisante pour un changement de comportement, d’esprit. Il a tellement reçu que, même vous le future Président de la République Centrafricaine, vous allez devoir vous armer de beaucoup de qualités pour faire face à ses exigences, aux exigences d’un peuple qui a combattu, lutté seul, sacrifié des êtres très chers pour son pays pour que vous venez réduire à néant son effort. Si tel sera le cas, il faudrait vous attendre à une réaction insurrectionnelle du peuple. Soyez convaincu que vous aurez le mental assez conséquent pour être le prochain locataire du palais de la Renaissance.

Il est maintenant l’heure de choisir son camp - Il y en a que deux camps – Pas de camp intermédiaire :

* Le camp des centrafricains, patriotes - Et le camp des traites, collabos et corrompus

A partir de désormais jusqu'à dorénavant, l’unité est le fer de lance du combat de la souveraineté nationale. Le combat pour la reconquête est déclaré. Pour cause, les centrafricains ont le droit de savoir de quel coté êtes-vous.

Pour l’Unité d’une Centrafrique Indivisible et l’affirmation d’une terre Bantoue.

Jean-Gualbert TOGBA



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