Menu
Nigeria: Un chef religieux appelle à négocier avec Boko Haram
Le pasteur de l'Église de Méthodiste au Nigeria, docteur Samuel Uche, a conseillé au gouvernement fédéral d'ouvrir de négociation avec Boko Haram pour stopper les attaques et les meurtres commis par la secte.
Le dignitaire ecclésiastique a fait cette déclaration à Kaduna lors de la cérémonie de remise des prix de mérite de Wesley Méthodiste, le week-end dernier. le chef religieux a estimé que l'insurrection dans le pays était les conséquences des négligences qu'il faut remédier.
"C'est devenu nécessaire pour le gouvernement de négocier avec Boko Haram si cela pourrait mettre fin à l'insurrection parce qu'il est évident que quelques membres de la secte se battent à cause de la faim, le chômage et la négligence", a indiqué le chef religieux. Cette déclaration d'un important chef religieux n'est pas fortuite et l'on se demande si réellement le Nigeria est résolue à démanteler par la force la secte terroriste? Lors de sa visite officielle le mois dernier à Washington, le président nigérian Muhammadu Buhari a déclaré qu'il est prêt à négocier la libération des filles de Chibok avec le groupe djihadiste Boko Haram.
219 jeunes filles de Chibok ont été enlevées en avril 2014 dans leur école.
"Si nous sommes convaincus que les responsables de Boko Haram peuvent libérer ces filles saines et sauves, nous pourrions nous préparer à négocier avec eux"; a déclaré le président nigérian dans un entretien à la chaine américaine CNN. Pourtant lors de sa prestation de serment en juin, le président nigérian a affirmé que la lutte contre Boko Haram est sa priorité.
Une opération militaire régionale a été lancée conjointement par le Nigeria, le Tchad, le Niger et le Cameroun depuis le début de l'année contre l'insurrection du groupe islamiste.
Aux dernières nouvelles, l'armée nigériane a affirmé, lundi, "l'arrestation d'un important commandant de Book Haram qui est interrogé en ce moment", mais sans toutefois dire quand, comment et où il a été appréhendé. 178 personnes tenues par le groupe Islamiste de Boko Haram dans l'état de Borno, Nigeria ont été libérées, dimanche, selon le porte-parole de l'armée le Colonel Tukur Gusau.
Alwihda
Le dignitaire ecclésiastique a fait cette déclaration à Kaduna lors de la cérémonie de remise des prix de mérite de Wesley Méthodiste, le week-end dernier. le chef religieux a estimé que l'insurrection dans le pays était les conséquences des négligences qu'il faut remédier.
"C'est devenu nécessaire pour le gouvernement de négocier avec Boko Haram si cela pourrait mettre fin à l'insurrection parce qu'il est évident que quelques membres de la secte se battent à cause de la faim, le chômage et la négligence", a indiqué le chef religieux. Cette déclaration d'un important chef religieux n'est pas fortuite et l'on se demande si réellement le Nigeria est résolue à démanteler par la force la secte terroriste? Lors de sa visite officielle le mois dernier à Washington, le président nigérian Muhammadu Buhari a déclaré qu'il est prêt à négocier la libération des filles de Chibok avec le groupe djihadiste Boko Haram.
219 jeunes filles de Chibok ont été enlevées en avril 2014 dans leur école.
"Si nous sommes convaincus que les responsables de Boko Haram peuvent libérer ces filles saines et sauves, nous pourrions nous préparer à négocier avec eux"; a déclaré le président nigérian dans un entretien à la chaine américaine CNN. Pourtant lors de sa prestation de serment en juin, le président nigérian a affirmé que la lutte contre Boko Haram est sa priorité.
Une opération militaire régionale a été lancée conjointement par le Nigeria, le Tchad, le Niger et le Cameroun depuis le début de l'année contre l'insurrection du groupe islamiste.
Aux dernières nouvelles, l'armée nigériane a affirmé, lundi, "l'arrestation d'un important commandant de Book Haram qui est interrogé en ce moment", mais sans toutefois dire quand, comment et où il a été appréhendé. 178 personnes tenues par le groupe Islamiste de Boko Haram dans l'état de Borno, Nigeria ont été libérées, dimanche, selon le porte-parole de l'armée le Colonel Tukur Gusau.
Alwihda
