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INTERNATIONAL

Rio 2016 : La honte de l'athlétisme marocain


Alwihda Info | Par Kamal Znidar - 23 Août 2016


Catastrophiques… tragiques… cauchemardesques… Il n'y a pas d'autres mots pour qualifier les résultats de l'athlétisme marocain aux Jeux Olympiques de Rio 2016 ! Zéro médaille, c'est du jamais vu.


Depuis 1984, et les deux médailles d'or de Saïd Aouita et Nawal El Moutawakil, jamais l'athlétisme marocain n'a atteint ce niveau d'échec lors des Jeux Olympiques. Ce qui a été réalisé à Rio est pire de ce qu'on a vécu à Londres 2012.

Depuis l'arrivée d'Abdeslam Ahizoune en 2006, les résultats de l'athlétisme marocain ne font que s'empirer d'un évènement olympique à l'autre. Et si on le maintient encore à la tête de la Fédération Royale Marocaine d'Athlétisme, les déceptions de ce sport vont durer encore et encore.

On a passé de deux médailles d'or et une seule médaille d'argent obtenues en 2004 à une médaille d'argent et une autre de bronze en 2008. Puis une pauvre médaille de bronze en 2012. Et aujourd'hui, en 2016, c'est zéro médaille.

Des 17 athlètes qui devaient passer par les tours éliminatoires avant d'atteindre la finale, seulement 4 qui ont réussi la qualification au stade final de la compétition. 5 ont été éliminés aux demi-finales. Le reste, c'est-à-dire 8, n'ont même pas dépassé le stade du premier tour.

Abdeslam Ahizoune a tué l'athlétisme marocain. Depuis son arrivée, jamais l'hymne national du Maroc n'a été joué lors des Jeux Olympiques. Ni d'ailleurs lors des championnats du monde (inclus les Mondiaux des Juniors).

Que ça soit aux Jeux Olympiques ou aux Championnats du Monde, l'athlétisme marocain ne récolte plus de médailles d'or depuis 2007. La dernière médaille d'or obtenue lors de ces deux grands évènements mondiaux date de 2005 œuvre du marathonien Jaouad Gharib.

La situation est pareille pour les Mondiaux des Juniors. Le Maroc qui a produit Adel El Kouch, Yassine Bensghir et Abdelaati Iguider, n'a pas produit un seul champion du monde Junior lors des 10 ans passés par Abdeslam Ahizoune à la tête de la Fédération Royale Marocaine d'Athlétisme.

Et ceci ne va pas changer tant que cet homme est toujours à la tête de ce sport. Pour que ça change, il nous faut un homme, et pourquoi pas une femme, comme Mohamed el-Médiouri qui a géré l'athlétisme marocain de 1993 jusqu'à l'an 2000 et se cachait derrière l'époque dorée de ce sport.

Cet homme était comme un père pour les athlètes. Il était très proche d'eux, très attentionné au moindre détail de leur vie, toujours à l'écoute de leurs problèmes, leurs besoins et leurs désirs, toujours prêt à faire le nécessaire pour créer l'atmosphère ad-hoc à la réalisation de bonnes performances honorant l'athlétisme marocain… et c'est ce qui explique les bons résultats réalisés à son époque.

Par contre, Abdeslam Ahizoune est son antithèse. Sa relation avec les athlètes est très mauvaise : distance, désintérêt, humiliation, promesses mensongères, sanctions gratuites, des agissements qui cassent le moral… ceci dégoute l'athlète et explique la déliquescence dans laquelle vit l'athlétisme marocain à l'époque actuelle.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)