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AFRIQUE

Soudan : l'ONU sonne l'alarme quant à la dimension croissante de la violence


Alwihda Info | Par Onu Info - 16 Juin 2023



Une mère amène son enfant malade dans un centre de santé soutenu par l'UNICEF dans le nord du Darfour, au Soudan. © UNICEF/Mohamed Zakaria
Une mère amène son enfant malade dans un centre de santé soutenu par l'UNICEF dans le nord du Darfour, au Soudan. © UNICEF/Mohamed Zakaria
Le conflit en cours au Soudan a fait surgir le spectre de la violence ethnique et des crimes contre l'humanité, ont averti mardi de hauts responsables de l'ONU.

Le secrétaire général de l'ONU, António Guterres, s'est dit profondément préoccupé par la dimension ethnique croissante du conflit et consterné par les informations faisant état de violences à grande échelle au Darfour.

Les combats entre les Forces armées soudanaises (SAF) et le groupe militaire rival des Forces de soutien rapide (RSF), qui ont éclaté à la mi-avril, ont fait des milliers de morts et de blessés, et déplacé plus d'un million de personnes.

Les communautés sont toujours confrontées à de graves pénuries de nourriture, à des difficultés d'accès aux fournitures médicales et à des restrictions de déplacement hors des zones de conflit, tandis que des allégations de violences sexuelles à l'encontre de femmes et de jeunes filles ont été formulées.

Le représentant spécial des Nations Unies pour le Soudan, Volker Perthes, a déclaré que la sécurité, les droits de l'homme et la situation humanitaire continuaient à se détériorer rapidement dans tout le pays, en particulier dans l'agglomération de Khartoum, au Darfour et dans le Kordofan.

Il y a vingt ans, des milliers de personnes ont été tuées au Darfour et des millions d'autres ont été déplacées lors des combats entre les forces du gouvernement soudanais, soutenues tant par des milices alliées connues sous le nom de Janjaweed que par des groupes rebelles.

M. Perthes a ajouté que les Nations Unies « condamnent avec la plus grande fermeté toutes les attaques contre les civils et les infrastructures civiles, quelle qu'en soit la forme et quels qu'en soient les auteurs présumés ».

Il a souligné que les forces de sécurité et les acteurs armés non étatiques devaient respecter le droit à la vie et s'abstenir d'attaquer les civils, conformément au droit international humanitaire.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)