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Tchad : "Le gouvernement immobile face à la cherté de la vie" dénoncent les enseignants


Alwihda Info | Par Djamil @ - 17 Février 2009


N’Djamena (Tchad) Le Syndicat des enseignants du Tchad (SET), le plus important du pays, a dénoncé, lundi à N’Djamena, l’incapacité des différentes institutions du pays, dont le gouvernement du Premier ministre Youssouf Saleh Abbas, à prendre les mesures susceptibles d’enrayer la crise sociale née de la cherté de la vie et à «faire respecter l’autorité de l’Etat».


Tchad : "Le gouvernement immobile face à la cherté de la vie" dénoncent les enseignants
Les enseignants tchadiens dénoncent l’immobilisme du gouvernement face à la cherté de la vie

N’Djamena (Tchad) Le Syndicat des enseignants du Tchad (SET), le plus important du pays, a dénoncé, lundi à N’Djamena, l’incapacité des différentes institutions du pays, dont le gouvernement du Premier ministre Youssouf Saleh Abbas, à prendre les mesures susceptibles d’enrayer la crise sociale née de la cherté de la vie et à «faire respecter l’autorité de l’Etat».

«C’est un gouvernement perturbateur qui vient déstabiliser la quiétude des paisibles citoyens par ses mesures impopulaires qui mettent en mal les Tchadiens dans leur ensemble», souligne le SET, dans un mémorandum parvenu à APA à N’Djamena.

Le mémorandum dénonce particulièrement les mesures interdisant l’utilisation du bois de chauffe et du charbon de bois, ainsi que la réglementation sur les prix des matériaux de construction et la viande.

«Le gouvernement doit cesser de nous divertir car tout le monde n’est pas dupe. Aujourd’hui, les problèmes du peuple se posent en terme de survie», indique le SET, soulignant que la préoccupation majeure des Tchadiens, c’est de manger à leur faim au quotidien, dormir sous un toit décent et se soigner à moindre coût».

«Cette préoccupation doit être la préoccupation du gouvernement», relève le mémorandum. «Qu’on ne nous endorme pas avec des promesses fallacieuses», poursuit-il.

Le SET qualifie de «fuite en avant» la modernisation de l’agriculture brandie par les autorités comme une solution urgente pour sortir le pays de la spirale de la vie chère.

Il qualifie l’Assemblée nationale de «chambre d’enregistrement » parce qu’elle ne dénonce ni ne rejette «toutes les mesures antisociales prises par le gouvernement».

«Alors que le peuple souffre dans sa chair et dans son âme, c’est à ce moment que l’Assemblée nationale se complait dans la pérennisation de son mandat en optant pour un silence radio. Sous d’autres cieux, beaucoup de députés auraient rendu le tablier plutôt que de cautionner les dérives d’un tel gouvernement. En tout cas, les électeurs tireront la leçon», conclut le mémorandum.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)