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TCHAD

Tchad : Le quinquennat de la honte ! (RAJET)


- 13 Septembre 2014


Point de presse du Rassemblement pour la Justice et l’Egalité au Tchad (RAJET)


Président du RAJET, Ordjei Abderahim Chaha
Président du RAJET, Ordjei Abderahim Chaha
L’énième quinquennat de DEBY dont son parti le mal nommé MPS vient de célébrer en grande pompe n’apporté rien de positif pour notre pays, comme l’a été la gouvernance de Deby depuis bientôt un quart de siècle, une véritable tragédie pour notre nation. En ce sens que la récolte de sa gouvernance n’a été depuis plus de deux décennies que misère, injustice médiocrité , népotisme et tous les autres maux que notre nation subit matin, midi et soir, une gouvernance mal plantée, qui n’a germé que des fruits très amères pour le peuple tchadien. Entant qu’un observateur et acteur dans la scène politique et sociale, le RAJET fustige des pleins fouets le quinquennat de Deby, qui vient d’être apprécié par son parti le MPS et ses partis parasites, donc c’est une vaine appréciation.
 
En effet, ce quinquennat est immergé dans la honte, car marqué par le népotisme, l’injustice sociale, l’inégalité ,la corruption, l’insécurité, la pauvreté, la famine, l’impunité et le détournement des deniers publics, La gestion publique est assimilée à une gestion familiale, parce que le pays est entrain d’être géré comme une entreprise privée, au moment où le partage de pouvoir est monopolisé par une poignée de personnes, qui sont des aboutissants et des tenants, des toutes les décisions névralgiques de l’Etat. Cette gouvernance boiteuse, rendant des institutions maladives, montre à suffisance l’incompétence avérée de la gestion publique, car Deby ne fait que gérer notre pays par l’hypocrisie et la malhonnêteté. Le peuple tchadien, est éreinté de supporter la même pluie diluvienne de l’injustice sociale, parce qu’il en a assez supporté la discrimination dans la gouvernance. le RAJET en tant qu’un artisan, du processus de la démocratisation sur toute l’étendue du territoire, doit tout donner pour une mutation entendue par le peuple, si serait ainsi le cas, le pays est entrain d’assombrir dans la pire histoire de sa gouvernance. Pour une nécessité obligeante, nous devons sauver notre peuple de cette impasse inédite dans tous les domaines, car nous ne pouvons pas garder le silence complice et nous devons absolument agir pour briser cette chaine de souffrance parce que le peuple compte sur nous, pour s’en débarrasser de cette situation acculée. Ce quinquennat n’a rien fait de ravissant pour festoyer pendant que le peuple croupit dans toutes les formes de malheurs, et pire encore, neuf(9) sur dix(10) de nos concitoyens, ne croustillent rien de manière régulière, donc cette célébration traduit une moquerie envers le peuple tchadien. Depuis son règne jusqu’à ce jour, rien n’augure de bon aloi dans le développement politique et social, nous avons constaté aucune visibilité physique de ses mensonges envers le peuple à propos des infrastructures et suprastructures, plutôt nous avons constaté qu’il y’a une réelle volonté continuelle de pillage des biens publics avec ses sbires des sales besognes. La jeunesse lance de fer du développement est abandonnée en elle-même, le système paranoïaque du MPS, ne réserve qu’un sort de misère à la jeunesse, parce qu’une jeunesse éduquée et consciente est le noyau d’un pays, grâce à laquelle le pays peut avoir des essors politiques, économiques et sociaux, mais l’exception nous enseigne que la jeunesse pour le régime actuel, est un objet refilé, alors qu’au grand dam, la jeunesse est minimisée, déconsidérée et sabotée comme une laide mouche. La jeunesse n’a pas été encouragée dans ses actions salvatrices, par l’actuelle gouvernance, parce que beaucoup de jeunes ont échoué à mi-chemin dans leurs actions entreprises, comme le gouvernement ne les soutient point. Nous déplorons, la place que le régime de DEBY réserve a la jeunesse. Sur le plan économique, tous les indicateurs sont aux rouges, parce que l’Etat est toujours déficitaire malgré les revenus que nos exploitations y génèrent, le gouvernement n’investit plus pour le social. Par ailleurs, il y’a des villes qui n’ont pas des infrastructures hospitalières et pourtant les hôpitaux, sont des nécessités pour un Etat, comme la santé n’a pas des prix. Politiquement, depuis deux décennies, le parti au pouvoir se considère le seul maitre du pouvoir, parce que tout est confisqué entre ses mains, ce qui fait qu’il y a une promotion de la médiocratie dans l’administration, tout en favorisant ses partisans. Pire encore, le parti au pouvoir, se fait comme le garant de ses partisans seulement, il a oublié qu’il a un lourd fardeau envers le peuple tchadien donc nous avons constaté, qu’il s’en occupe de ses affidés, parce qu’il a minimisé la souffrance de peuple tchadien alors que le peuple court la pire période de son histoire. Socialement, le peuple est tenu par le parti au pouvoir comme un laissé-pour-compte, parce qu’il n’a rien posé de crédible pour sauver notre peuple de cette situation criarde. Par tout où nous passons, il y’a fortement pénurie d’eau et d’électricité, en principe l’eau et électricité, sont des besoins élémentaires qu’un Etat garantit à son peuple par contre chez nous sont des pierres précieuses pour le peuple, donc nous vivons dans l’obscurité et aussi nous buvons de l’eau non potable, toutes ces amères tergiversations, justifient que son quinquennat n’a rien faits des satisfaisants envers le peuple. Pendant la saison pluvieuse, il vaut mieux avoir une pirogue pour mieux vaguer à ses occupations dans certains quartier où l’eau de la pluie stagne, parce que la mairie administrée par les acolytes de parti au pouvoir, ne contribue pas pour le bien-être, les caniveaux ne sont quasiment pas creusés et malheureusement, ceux qui sont creusés jadis ne sont pas entretenus, on dirait que nous vivions dans des mares une fois que la pluie tombe. Si notre parti, le RAJET, était à sa place, nous allons rendre notre démission car nous-en avons pas fait nos devoirs et nos obligations civiques auprès du peuple, du moment où il n’y a rien de visibilité positive sur le terrain. Le peuple tchadien a l’impression qu’il se trouve dans une bergerie entourée des loups parce que l’insécurité est récurrente, car nous passons jamais une nuit sans qu’on enregistre plus de vingtaine de l’homicide, des braquages et des actes de vandalisme, donc le peuple est inquiet de cette insécurité galopante. L’insécurité est imbue sur le territoire national, prenons l’exemple le plus probant, notamment le cas des orpailleurs étrangers y possèdent des armes sur notre propre territoire. Pouvons-nous dire que la sécurité est effective sur le territoire national ? Peut-on dire que celui qui gouverne le pays, dans le sang et la famine depuis plus deux décennies a réellement le contrôle de notre chère patrie ?
 
Ce qui est fort préoccupant dans ce quinquennat, c’est la privatisation pure et simple des services publics marchands de l’Etat tels que : le service de délivrance des cartes d’identité nationale, le service des passeports, le service de séjour, le service des permis de conduire, la Sonasut et la sotel en moitié privatisée etc.…. Dans la conception théorique des pouvoirs régaliens de l’Etat, il est inacceptable que l’administration publique soit privatisée, pendant que notre pays regorge des énormes potentialité minière. A cause de l’importation des sucres par les caciques de régime, la société sucrière du Tchad, est forcée à décliner vers une faillite inéluctable. Le fort constat de cette ruine et que les licenciements abusifs de ses personnels, l’incapacité financière de couvrir ses activités ainsi que l’abandon de l’Etat à la faveur des incontournables importateurs. Alors, dans cette attitude dépourvue de tout nationalisme actif, nous qualifions cette puante gouvernance de pire inanité dans la gestion publique. Notre aimable pays, est allusif à un bâteau échoué dans les profondes eaux de la mer rouge et qui s’enfonce à petit rythme sans aucune assistance malgré nos cris de désarroi dans toutes les directions. Pour notre engagement clairvoyant lié à l’intérêt national, que nous insistions avec un rush effréné afin que les affaires de l’Etat ne soient pas banalisées dans les affaires privées des proches parents de Deby. Si l’Etat, entant qu’une première personnalité morale de toutes les entités sociales, privatise des institutions névralgiques du pays, sans aucune nécessité contraignante, dans cette figure de cas. L’Etat ne plus un bon garant de l’intérêt national et que nous le traitons comme étant un égrugeoir de l’intérêt de tout le Tchad comme le cas à nos jours. Ce qui est, de plus en plus écœurant et qui tape à l’œil, c’est la prise en otage, des identités nationales remarquables, des tchadiens et des tchadiennes par une entreprise privée issue des familles présidentielles. De ces faits, nous ne sommes pas sur une assiette bien sécurisée comme l’Etat, est entrain d’être malaxé comme une farine des boulangers déprimés, par une poignée de personnes de la même lignée généalogique rampante. Nous disons non, aux gorges déployées à la mauvaise gouvernance, aux poignées sévèrement fermées à l’injustice sociale et aux regards imposants pour un éventuel changement au profit d’une liesse sociale au peuple tchadien. Dans cette teneur, si nous continuons à accepter cette aberration, nous risquons même d’y connaitre la privatisation d’un département ministériel, donc il vaut mieux plutôt dénoncer avant toute impasse irréversible dans cette ineptie gouvernementale. Au contraste, nous rappelons avec une impétuosité qu’un Etat puisse nationaliser les géants services marchands et non marchands autrefois appelés SPA et SPIC, pour afin d’aspirer cette pléthore de chômage de nos diplômes. Par contre, une pluie de conséquences pleut sur le peuple, du faite de ces anarchiques privatisations à la défaveur de l’Etat, entre autres, la suppression des emplois, le licenciement sauvage des employé (e)s sans aucun respect des procédures juridiques, et le maintien de plus de 80% de taux de chômage jamais inégalé. Dommage que notre pays a perdu la déontologie de son administration et ainsi que ses administrateurs ont perdu leurs professionnalismes. Dans cette lâche allure, le peuple et l’intérêt national, sont pris en collimateur entre une gouvernance égrugée des uns et une gestion chaotique des autres à la merci des particuliers intouchables au dessus de la balance judiciaire. Suite aux maintes privatisations des biens publics, l’Etat est conçu comme un infirme impotent, incapable de satisfaire les besoins élémentaires de son peuple. Pour le peuple tchadien, ce quinquennat n’est pas une aubaine, c’est plutôt un mal perçant de la souffrance aiguisée. Grosso modo, ce quinquennat a soufflé une tornade destructrice, pour le bien-être social du peuple. Parce que, nos concitoyens ont toujours, des ventres creux, et des regards inassouvis sur la gestion publique.
 
Président du RAJET, Ordjei Abderahim Chaha
Le RAJET est un membre actif de la CPDC et représentant de la CPDC au CNDP



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