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Tchad : la rareté des pièces de monnaie devient préoccupante à N'Djamena


Alwihda Info | Par Bara Lutter King - 2 Novembre 2023



Tchad : la rareté des pièces de monnaie devient préoccupante à N'Djamena
L'obtention de pièces de monnaie est de plus en plus compliquée à N'Djamena. Avec un billet de 500 francs, il est possible d'acheter des articles d'une valeur de 250 francs, mais il devient presque impossible d'obtenir la monnaie. Malheureusement, cette situation ne suscite que peu d'inquiétudes.

Ce phénomène, qui n'est pas nouveau, continue de susciter des discussions animées sur les marchés, dans d'autres lieux de commerce, et surtout en ce qui concerne les transports. Pourtant, de nombreux habitants de N'Djamena ont du mal à joindre les deux bouts, et la capitale est animée au quotidien. Malgré cela, la question de la rareté des pièces de monnaie persiste.

Selon certains observateurs, ce problème découle de la prolifération de divers jeux de hasard, tels que les casinos, communément appelés "yip-yip", qui se jouent avec des pièces de 100 francs. Cependant, les responsables de certains casinos estiment que cette accusation est infondée.

"Il arrive parfois que nous finissons la journée avec de nombreuses pièces de 100 francs", a déclaré Asdjim Gérard, gérant d'une salle de jeux d'argent à Kabalaye, dans le 3ème arrondissement. D'autres estiment que la plupart des commerçants du pays n'ont pas de relations avec les banques de la capitale pour échanger les petites pièces contre des billets. Le gouvernement n'a pas encore communiqué sur ce sujet.

Ce phénomène ne doit pas être sous-estimé, car il entrave l'économie déjà fragile du pays. Les petites pièces de 5 francs et 10 francs ont disparu de la circulation depuis longtemps, sans raison valable. On peut se demander si la même situation prévaut dans les autres pays de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEMAC).

Le problème est aggravé par le fait que des propriétaires de restaurants, de cafés, d'autres établissements de vente, et les conducteurs de bus de transport en commun, refusent souvent les pièces d'argent lorsqu'elles ne sont pas en parfait état, les qualifiant de "sans numéro".  Et cela conduit fréquemment à des conflits.

Le gouvernement devrait prêter attention à ces problèmes mineurs qui ont un impact sur les échanges commerciaux, et créent des tensions sur les marchés de la capitale. Un homme averti en vaut deux.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)