Tchad : les établissements publics confrontés à des défis majeurs

Pour la rentrée 2023-2024, certains établissements scolaires sont déjà actifs, mais ils font face au manque d'engouement des parents pour inscrire leurs enfants. De plus, les responsables des établissements scolaires se plaignent du manque de tables-bancs dans les salles de classe.

Par exemple, au lycée Chagoua, situé dans le 7e arrondissement de N'Djamena, le lycée est logé dans l'enceinte de l'école primaire de Chagoua FDAR faute de structure appropriée, et les cours commencent à midi. La proviseure du lycée de Chagoua, Ndingambaye Maliné, dénonce le manque de tables-bancs dans son établissement, ce qui a poussé de nombreux élèves à le quitter. Elle indique que le lycée Chagoua collabore étroitement avec les responsables d'autres cycles pour relever ces défis, mais le nombre d'élèves inscrits est très faible.

Par ailleurs, certains établissements scolaires sont confrontés à des problèmes d'inondation, comme c'est le cas du collège d'Abena, où la cour est complètement submergée par les eaux de pluie. Le directeur du collège, Tormal Mouadjimtog, prévoit des remblais pour résoudre ce problème. Cependant, de nombreux parents d'élèves attendent la rentrée scolaire pour inscrire ou réinscrire leurs enfants, malgré les difficultés rencontrées.

Au lycée d'Amtoukoui, les problèmes sont nombreux, notamment le manque de tables-bancs et de personnel enseignant. Le proviseur de ce lycée, section littéraire, Service Moundou Harang, signale que de nombreux enseignants sont partis à la retraite, mais il prévoit de combler ce vide en recrutant des enseignants vacataires.