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Une djiboutienne retrouvée égorgée derrière le grand stade : Un crime rituel ?


Alwihda Info | Par Mouvement patriotique "IOG doit partir" - 7 Juin 2017



Une djiboutienne retrouvée égorgée derrière le grand stade : Un crime rituel ?
Hier soir, le tyran Guelleh a présidé la cérémonie marquant le 40e anniversaire de la création des Forces Armées Djiboutiennes (FAD). Un anniversaire célébré pour la première fois dans un endroit inédit. En effet, la cérémonie du traditionnel défilé militaire s'est déroulée non pas comme à l'accoutumée au camp cheikh Osman mais dans le grand stade de Djibouti-ville. Drôle de lieu pour un cérémonial militaire. Notre armée a-t-elle changé de vocation ? S'est-elle orientée exclusivement vers le domaine sportif ? Rien de tout cela, il s'agit juste d'une délocalisation décidée à la dernière minute par celui qui usurpe depuis 17 ans le titre de chef suprême des armées, l'usurpateur Ismail Omar Guelleh. Loin d'être fortuit, il y a fort à parier que ce choix est placé sous le signe de l'occultisme. Tout comme d'ailleurs la plupart des actes du couple présidentiel. Pour illustrer notre propos, citons un passage du livre de notre compatriote Marwo Warsama « A Djibouti, une dictature amie » qui corrobore nos dires : « les actes du couple sont placés sous le signe de la magie. Il y a la potion pour se laver, l'amulette à porter hors de la maison, celle du mabraz, la formule à dire en telle ou telle circonstance. Il y a les poignées de mains à éviter, celles à rechercher. Il y a les coups à asséner pour neutraliser les intentions hostiles détectées par les magiciens, les sacrifices à faire pour le succès d'un projet,etc ». (P.78)
Force est d'admettre que la vie du couple présidentiel est régie par la magie. Mais pas que leur vie privée. La gouvernance de Haramous est également influencée par les forces de l'invisible, le surnaturel. Dernière illustration en date : la délocalisation du traditionnel défilé militaire dans le grand stade. D'ordinaire, l'anniversaire des forces armées djiboutiennes est célébré dans le camp militaire cheikh Osman (CCO) situé à Balbala. Et ce, depuis belle lurette. Autre changement inexpliqué : le tyran Guelleh a avancé d'une journée la date de la cérémonie. D'où les festivités qui se sont déroulées hier soir, à partir de 18H, au stade. Un cérémonial retransmis en direct à la RTD.

Le jour même, vous n'êtes pas sans savoir qu'un événement tragique a eu lieu aux abords de l'endroit choisi par le sanguinaire IOG pour le défilé de l'anniversaire des FAD. Hier matin, vers 7h30, des membres d'un contingent de l'armée nationale venus s'entraîner dans le grand stade ont été les premiers à découvrir le corps sans vie d'une jeune femme. Elle a été retrouvée égorgée sur le siège passager d'une berline garée sur le terrain vague derrière le stade, tuée probablement par une arme blanche. Une chose est sûre : la victime a été tuée ailleurs et son corps a été transporté dans cet endroit après sa mort. Étrange cette coïncidence !

Au-delà de moult interrogations qu’a suscitées cet effroyable crime, une question est revenue avec insistance sur toutes les lèvres: mais par qui a-t-elle été assassinée la martyre ? La vox populi a tout de suite pointé un doigt accusateur à l’endroit du palais de Haramous, rappelant que le couple présidentiel a toujours été le principal architecte de la terreur à Djibouti. Loin d'être farfelus, ces soupçons ne révèlent nullement de la théorie du complot, ils sont au contraire tout à fait plausibles. Et s'il s'agissait d'un crime rituel ? S'interroge-t-on également dans les quartiers.

Ce n'est point trahir un secret de dire que le couple Guelleh/Khadra se livre à des rites magiques censés les aider à conserver le fauteuil présidentiel. Et que des séances de sorcellerie et de magie noire se tiennent souvent à Haramous. Ou que l’occultisme ait pris une importance particulière dans les arcanes du pouvoir en place à Djibouti. Au delà de la simple magie, de la géomancie ou de du satanisme, il se murmure que le tyran Guelleh et son épouse khadra se livreraient aussi à des actes criminels. Qui n'a pas encore entendu les bruits qui courent selon lesquels ce couple de malheur pratiquerait des crimes rituels sur des djiboutiens.

Il faut savoir que les crimes rituels sont une pratique très répandue en Afrique, particulièrement dans le Gabon de leur ami Ali Bongo. L'intellectuel camerounais Achille Mbembe décrit cet acte ignoble en ces termes : « certains cultes exigent par exemple l'offrande des sacrifices humains ou des certaines parts de l'organisme humain - cas du cerveau, des organes sexuels , du cœur. D'autres vont jusqu'à l'élimination physique des gens et à leur démembrement. Dans les deux cas prévaut l'idée selon laquelle « le pouvoir se mange », la manducation de certains organes permettent de capter la puissance invisible, de se l'approprier et de la déployer contre les ennemis, dans la lutte pour le contrôle de l'état et de ses ressources ». L'UNESCO définit le crime rituel comme étant « un acte ou une cérémonie magique accompagnée de gestes, de paroles ou attitudes de participants dont le caractère est répétitif et dont l'objet est d'orienter une force occulte vers une action déterminée ».

Les crimes rituels existent depuis la nuit des temps : les Peaux Rouges de l’Équateur sacrifiaient leurs victimes humaines aux dieux des plantes, les Aztèques du Mexique tuaient chaque année jusqu'à 50000 personnes en guise de sacrifice pour leurs différentes divinités, certains peuplades d'Afrique offraient à leurs dieux des jeunes filles vierges que l'on noyait dans la rivière, etc.

Ce genre de crime obéit à un rituel dont le cérémonial est élaboré par des sorciers. Pour en savoir en plus, lire le journal « Jeune Afrique » qui a consacré un dossier spécial, le 1er juin 2014, intitulé « crimes rituels : enquête sur une barbarie ordinaire ». Ceux qui pratiquent cette abomination, qui consiste à ôter la vie d'une personne et à prélever ses organes humaines, sont essentiellement des hommes puissants ou des détenteurs de pouvoir. Ils font cela à des fins de conservation de leur pouvoir ou pour s'attirer les faveurs d'une puissance occulte.

A une époque pas si lointaine, les disparitions des enfants ou des jeunes filles étaient fréquentes à Djibouti. Combien de corps sans vie et mutilés ont été retrouvés gisant à même le sol, au petit matin, au coin d'une rue ou près d'une décharge. Combien d'enfants ont disparu sans laisser de traces. Bizarrement, ceux qui commettaient ces rapts et ces actes abominables n'ont jamais été inquiétés encore moins poursuivis. Jusqu'à présent, les bourreaux courent toujours dans la nature. Et tant que le couple Guelleh/Khadra, véritable commanditaire, sera aux commandes de notre pays, les massacreurs de nos fils et de nos filles ne risquent pas d'être traduits devant une juridiction pour leurs forfaits.
Parmi les victimes très nombreuses de ce pouvoir criminel, il y a cette jeune femme retrouvée égorgée comme la martyre d'hier. En 2004, une jeune fille nommée Rahma Ahmed Ali (AUN) plus connue sous le sobriquet de Qadhqadho a été en effet retrouvée morte à Ambouli (son quartier d'habitation), derrière la brigade de gendarmerie. Elle vivait seule avec sa mère divorcée, son père ayant quitté le pays pour s'installer à Borama. Rahma est sauvagement assassinée un soir de 2004. La suite de cette histoire tragique nous est racontée par notre compatriote Marwo Warsama dans son livre « A Djibouti, une dictature amie » : « A la tombée de la nuit, tandis qu'elle est occupée à ravitailler en eau la masure familiale avec un tuyau relié au robinet d'un ménage voisin, elle reçoit sur la tête un coup violent assené avec un objet métallique avant d'être égorgée comme une bête. Puis son corps est traîné vers un cimetière proche où il est abandonné au bord d'un ancien tombeau rouvert. Sa mère, de retour de son travail de vendeuse de khat, remarque son absence et tombe sur des traces de sang qu'elle suit jusqu'au corps décapité ». Que la terre lui soit légère, amin !

Comment ne pas citer le cas du jeune docteur Gouled Houssein Gouled (AUN), poignardé sauvagement un soir de Ramadan, en octobre 2005, sur la route de Venise. A quelques encablures du lieu où a été retrouvé la martyre du stade. Un meurtre non élucidé comme d'ailleurs tous les crimes commis à l'encontre du peuple de Djibouti depuis 40 ans. Sans jouer les Cassandre, les vrais coupables et les commanditaires de l’assassinat de la femme retrouvée égorgée près du stade ne seront point connus. Halte aux crimes rituels ! Justice pour la martyre du stade !



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