40ème anniversaire de l’indépendance de l’Angola : Denis Sassou N’Guesso a « partagé ce moment de souvenir avec le peuple angolais »

La commémoration de cet événement de grande importance dans l’histoire de cette jeune nation a donné lieu à un défilé civil et militaire d’environ deux heures chrono qui s’est déroulé le 11 novembre 2015, sous l’autorité du président angolais, Jose Edouardo Do Santos.

Plusieurs personnalités dont huit chefs d’Etat ont assisté à ces festivités commémoratives, à l’instar de Jacob Zuma, de l’Afrique du Sud, José Mário Vaz de Guinée Bissau, Joseph Kabila Kabangé de la République démocratique du Congo, Philipe Nyusi du Mozambique, Seretse Ian Khama du Botswana, Manuel Pinto Da Costa de Sao Tomé-et-Principe et de Denis Sassou Nguesso de la République du Congo.

Le président congolais qui a regagné Brazzaville, le 11 novembre au crépuscule, a eu un tête à tête avec son homologue angolais, avant de quitter Luanda. Rien n’a filtré de cet échange entre les deux chefs d’Etat. Mais, il n’est pas exclus que les questions de coopération bilatérale entre les deux pays aient figuré au menu de ces entretiens.

La veille, interrogé par la presse angolaise, Denis Sassou N’Guesso a déclaré qu’il se sentait comme chez lui, à Luanda et a exprimé son bonheur de « partager ce moment de joie et de souvenir avec le peuple angolais ».

Le président Edouardo Do Santos qui a convié ses hôtes à un banquet, marquant ainsi le clou des festivités qui auront commencé le 10 novembre par une série d’inaugurations des infrastructures comme le siège de l’Assemblé nationale, un complexe architectural futuriste de plusieurs modules, liant les modèles occidental et oriental, bâti sur plus de 6 200 m2. Le bâtiment principal de l’hémicycle qui abrite la salle des plénières de 800 places culmine sur près de 23 mètres.

L’Angola, rappelons-le, a accédé à la souveraineté internationale le 11 novembre 1975 au terme d’une longue et violente lutte armée contre le colon portugais. Mais, le pays n’a réellement connu la paix qu’à partir de la décennie 2000, avec la mort du dirigeant de l’Unita Jonas Savimbi. Et, le peuple congolais avait toujours été aux côtés du peuple angolais dans ces moments de lutte pour la libération. C’est pourquoi, le président Denis Sassou N’Guesso a personnellement répondu positivement à l’invitation de homologue angolais José Edouardo Do Santos, dont le pays savoure déjà les délices de la paix.