Accueil
Envoyer à un ami
Imprimer
Grand
Petit
Partager
ACTUALITES

Afrique: Le président de la BAD participe au 10e Sommet de l’Union africaine


Alwihda Info | Par Җ€BIЯ - 30 Janvier 2008


Au cours de son séjour, le président Kaberuka animera avec le président de la Banque mondiale, M. Robert Zoellick, une table-ronde de haut niveau sur les Objectifs de développement du millénaire (ODM), le développement agricole et l’impact de la hausse des prix agricoles sur les populations les plus démunies.


Afrique: Le président de la BAD participe au 10e Sommet de l’Union africaine
La BAD multiplie les initiatives pour renforcer la voix de l'Afrique

· Lancement d'une étude sur les transferts des migrants

· Lancement d'un rapport indépendant sur la BAD au XXIe siècle



Addis-Abeba, le 30 janvier 2008 – Le président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), M. Donald Kaberuka, est arrivé aujourd'hui à Addis-Abeba où il participera à la 10e assemblée ordinaire de l'Union africaine (UA). En marge du Sommet de l'UA, M. Kaberuka aura une série d'entretiens avec des chefs d'Etat et de gouvernement ainsi qu'avec des partenaires au développement travaillant avec la BAD.

Au cours de son séjour, le président Kaberuka animera avec le président de la Banque mondiale, M. Robert Zoellick, une table-ronde de haut niveau sur les Objectifs de développement du millénaire (ODM), le développement agricole et l'impact de la hausse des prix agricoles sur les populations les plus démunies.

Sous l'impulsion du Président Kaberuka, la BAD est passée d'une période de consolidation à une période de réformes globales et ambitieuses caractérisée par un meilleur recentrage stratégique, un mandat renforcé, un plus grand accent sur les résultats et la sélectivité et l'ouverture de nouveaux bureaux pour rendre plus effective la décentralisation de ses opérations. Maintenant, la BAD entend renforcer l'efficacité de ses interventions et donner à l'Afrique une voix plus forte dans l'arène internationale. Depuis 2006, elle organise tous les ans, en étroite coopération avec la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA), une Conférence économique africaine qui vise à promouvoir la recherche sur le développement et à rapprocher les chercheurs de la diaspora des centres de décision. La BAD continuera à renforcer ses capacités dans les domaines du savoir, de la recherche et de la diffusion des connaissances afin de jouer le rôle de chef de file dans les domaines intellectuels sur les questions de développement en Afrique et veiller à ce que l'Afrique retrouve sa place dans les grands débats internationaux.

Lancé la semaine dernière à Tunis, le rapport indépendant d'un Panel d'éminents experts sur l'Afrique au XXIe siècle et l'appui que la BAD doit lui apporter notait : « L'Afrique a besoin d'une banque de développement solide, et la BAD doit être cette banque. Sa mission doit être de réduire la pauvreté et d'oeuvrer pour le développement par la croissance et l'intégration économique. La BAD ne peut viser qu'un seul grand objectif : être la première institution de développement en Afrique ». Le Panel co-présidé par M. Joachim Chissano, ex Président du Mozambique et M. Paul Martin, ex Premier Ministre canadien comprend entre autres personnalités MM. Joseph Stiglitz, Prix Nobel d'économie, Soumaïla Cissé, ex Président de l'UEMOA (Union économique et monétaire ouest africaine), François-Xavier de Donnea, Wiseman Nkuhlu, Jean Michel Severino, Timothy Lankester, Emmanuel Tumusiime-Mutebile, Ndi Okereke-Onyiuke, Paul Yuma Morisho. « Nous croyons que la Banque africaine de développement peut et doit devenir le premier organisme de développement en Afrique, qui donnera à ce continent une voix forte, en Afrique et ailleurs, de sorte que les Africains prennent la place qui leur revient, à l'avant de l'économie continentale », poursuit le rapport indépendant.

La BAD vient également de lancer une étude sur les transferts de la diaspora africaine (www.afdb.org/diaspora), afin de canaliser ces transferts financiers vers des actions de développement, d'en réduire les coûts de transaction et d'en renforcer l'efficacité. L'étude fait ressortir l'importance sociale, économique et financière des transferts de migrants dans les pays récipiendaires. Leur volume représente entre 9 et 24 % du PIB des pays étudiés (Maroc, Sénégal, Mali, et Comores), soit entre 80 et 750 % de l'aide publique au développement dont ils sont bénéficiaires.

L'orientation imprimée par la BAD sur la culture des résultats, sur les préoccupations africaines et les secteurs prioritaires pour dynamiser la croissance en Afrique (intégration économique régionale, infrastructure, eau potable et assainissement, renforcement du secteur privé, bonne gouvernance, éducation) semble porter ses fruits, comme en témoigne la reconstitution record des ressources du Fonds africain de développement (FAD), le guichet concessionnel du Groupe de la BAD, portées par les pays donateurs à près de 9 milliards de dollars pour la période 2008-2010.

M. Kaberuka a fait de la connaissance du terrain un important pilier de son travail à la tête de la BAD, en visitant en deux années de mandat la moitié des Etats africains.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)