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Braconnage : Comment le combattre ? Qui sont-ils ?


Alwihda Info | Par Moussa Guetane Moussa - 26 Mars 2013



Braconnage : Comment le combattre ? Qui sont-ils ?
Au moment où les pays du Sahel font courageusement face au grand banditisme prôné par les terroristes de tout poil, nos gouvernements ne doivent ménager aucun effort pour assécher les sources d’approvisionnement en devise de ces groupes terroristes. Ces mouvements terroristes financent leur combat par les fruits des rançons, de la contrebande et possiblement du braconnage de l’ivoire très prisée par la classe moyenne émergeante en Asie et particulièrement en Chine, celle-ci n’hésite pas a payé à prix d’or ce précieux Or blanc.

Le carnage de 85 éléphants dont 33 femelles en gestation est regrettable et porte un préjudice sérieux à la reconstitution de la faune de notre pays, laquelle avait été presque décimée par les conflits à répétition qu’à connu notre pays. Nos autorités politiques doivent prendre les taureaux par les cornes pour combattre le braconnage et leur réseau d’écoulement d’ivoire. Si ce réseau parvient a déjoué les agents de protection de la faune ou profiter de leur complicité, qui peut prévoir que des individus peu recommandables ne peuvent pas utilisés ce réseau de trafic pour faire entrer au pays des engins de destruction comme les explosifs ou des armes pour menacer la sécurité des institutions ou des citoyens.

Au moment de peur collective générée par le terrorisme, les hautes autorités du pays doivent s’engager personnellement dans la lutte contre le braconnage et le trafic des produits de la faune. Reformer et organiser les services de protection des eaux et forêts en mettant à la disposition des moyens roulants, des équipements radio, des armes et une formation adéquate. Il sera aussi nécessaire de créer une force militaire capable de faire face aux braconniers qui sont en réalité des groupes armés qui s’attaquent à la faune pour financer une partie de leur activité. Défendre nos éléphants, nos forêts et nos eaux, c’est aussi défendre notre patrimoine. Si le Tchad s’est engagé avec succès dans la lutte contre le terrorisme et les narcotrafiquants, pourquoi négligé la lutte les massacres à répétition de nos éléphants ? Allons-nous léguer à générations futures un pays sans faune et flore ? Si le Président Idriss Deby Itno a engagé avec succès une lutte contre le déboisement, à quand une véritable lutte contre le braconnage de notre faune ? Seront-nous fiers de laisser en héritage à nos enfants des images en lieu et place des animaux vivants ? Les trafiquants opérant dans le domaine de l’ivoire sont-ils si forts et au-dessus de la loi ? Faut-il attendre que le dernier éléphant soit abattu pour engager une lutte contre ces trafiquants ?

Notre pays doit adopter la loi en infligeant de peines sévères à tout braconnier, trafiquant d’ivoire et autre produit de la faune et de la flore. Nous devront engager une veritable réconciliation avec la nature. Faire une amnistie à la faune et à la flore afin de donner le temps à la reconstitution de nos animaux sauvages et de notre couvert végétal. Le Tchad ne doit pas être un paradis pour les trafiquants, les narcoterroristes et les coupeurs de route qui menacent la sécurité de l’État et des citoyens. Si beaucoup de pays assurent la rentrée de devises dans leur économie par le biais du tourisme responsable, notre pays diversifiera son économie en misant sur la sauvegarde de la faune et de la flore pour promouvoir une veritable industrie touristique. Les Ministres chargés du tourisme, de la faune et de la flore doivent s’inspirer de l’expérience des pays comme le Kenya, l’Afrique du sud, le Botswana, la Tanzanie pour mettre sur pied des véritables programmes préservation de la nature et de la faune. Personne ne peut nier que notre faune est en danger critique d’extinction et il sera regrettable que les animaux sauvages soient des lointains souvenirs dans notre pays.

Moussa Guetane Moussa



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