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Buhari met en garde contre les conséquences pour la sous-région d'un Tchad déstabilisé
Le président nigérian Muhammadu Buhari a exhorté mardi les dirigeants de la région du lac Tchad et les partenaires internationaux du développement à prendre conscience de la nécessité de rétablir la paix et la stabilité dans la région.
M. Buhari s'est exprimé à Abuja à l'ouverture du sommet extraordinaire des chefs d'État et de gouvernement de la Commission du bassin du lac Tchad (CBLT), convoqué pour discuter des récents développements au Tchad après la mort du président Idris Deby Itno sur la ligne de front alors qu'il défendait l'intégrité territoriale de son pays.
Il a déclaré qu'alors que la criminalité transnationale et la rébellion qui sévissent dans la région continuent d'évoluer, les conflits qui en découlent conservent leur forme particulière et infligent des difficultés et des souffrances indicibles aux citoyens.
"Les menaces des groupes rebelles tchadiens, qui veulent renverser le gouvernement, doivent être considérées avec tout le sérieux qu'elles méritent, car les conséquences d'un Tchad déstabilisé pour la sous-région ne peuvent être imaginées", a déclaré M. Buhari.
Selon lui, le flux de réfugiés et de personnes déplacées en provenance du pays, la circulation effrénée d'armes, de drogues et d'autres substances nocives dans les régions du lac Tchad et du Sahel, qui sont déjà confrontées à des terroristes cherchant à établir des systèmes parallèles, aggraveraient encore la sécurité et la stabilité de ces régions et des pays voisins.
Le dirigeant nigérian a appelé les autres dirigeants de la région à relever les défis existants et à ne pas laisser les ennemis de la région réussir dans leur quête de déstabilisation.
"Il est donc de notre devoir collectif et en l'honneur de la mémoire des hommes et des femmes qui sont morts en quête de paix dans la région, de nous lever à l'unisson en tant que dirigeants de la région pour veiller à ce que la paix, la stabilité et la sécurité ne soient pas perturbées au Tchad et dans toute la région", a-t-il déclaré.
"Ces défis, qui sont alimentés par une interaction entre la pauvreté et la perte de moyens de subsistance durables en raison du changement climatique, ont été exacerbés par la conséquence directe de l'effondrement complet de l'ordre public en Libye", a poursuivi M. Buhari.
Le conflit libyen, a-t-il noté, a accru la fragilité de la région, avec des implications débilitantes en matière de sécurité dans tout le lac Tchad et dans la grande région du Sahel, caractérisées par une circulation accrue d'armes et de munitions illicites, de substances narcotiques ainsi que par une crise des réfugiés qui continue de menacer la sécurité de la région.
"Nous devons revigorer notre volonté collective et notre engagement en faveur de l'éradication du terrorisme et de l'enracinement de la démocratie et de la bonne gouvernance au Tchad et dans notre région", a-t-il ajouté.
M. Buhari s'est exprimé à Abuja à l'ouverture du sommet extraordinaire des chefs d'État et de gouvernement de la Commission du bassin du lac Tchad (CBLT), convoqué pour discuter des récents développements au Tchad après la mort du président Idris Deby Itno sur la ligne de front alors qu'il défendait l'intégrité territoriale de son pays.
Il a déclaré qu'alors que la criminalité transnationale et la rébellion qui sévissent dans la région continuent d'évoluer, les conflits qui en découlent conservent leur forme particulière et infligent des difficultés et des souffrances indicibles aux citoyens.
"Les menaces des groupes rebelles tchadiens, qui veulent renverser le gouvernement, doivent être considérées avec tout le sérieux qu'elles méritent, car les conséquences d'un Tchad déstabilisé pour la sous-région ne peuvent être imaginées", a déclaré M. Buhari.
Selon lui, le flux de réfugiés et de personnes déplacées en provenance du pays, la circulation effrénée d'armes, de drogues et d'autres substances nocives dans les régions du lac Tchad et du Sahel, qui sont déjà confrontées à des terroristes cherchant à établir des systèmes parallèles, aggraveraient encore la sécurité et la stabilité de ces régions et des pays voisins.
Le dirigeant nigérian a appelé les autres dirigeants de la région à relever les défis existants et à ne pas laisser les ennemis de la région réussir dans leur quête de déstabilisation.
"Il est donc de notre devoir collectif et en l'honneur de la mémoire des hommes et des femmes qui sont morts en quête de paix dans la région, de nous lever à l'unisson en tant que dirigeants de la région pour veiller à ce que la paix, la stabilité et la sécurité ne soient pas perturbées au Tchad et dans toute la région", a-t-il déclaré.
"Ces défis, qui sont alimentés par une interaction entre la pauvreté et la perte de moyens de subsistance durables en raison du changement climatique, ont été exacerbés par la conséquence directe de l'effondrement complet de l'ordre public en Libye", a poursuivi M. Buhari.
Le conflit libyen, a-t-il noté, a accru la fragilité de la région, avec des implications débilitantes en matière de sécurité dans tout le lac Tchad et dans la grande région du Sahel, caractérisées par une circulation accrue d'armes et de munitions illicites, de substances narcotiques ainsi que par une crise des réfugiés qui continue de menacer la sécurité de la région.
"Nous devons revigorer notre volonté collective et notre engagement en faveur de l'éradication du terrorisme et de l'enracinement de la démocratie et de la bonne gouvernance au Tchad et dans notre région", a-t-il ajouté.
